C’est l’histoire d’une fillette de 5 ans, kidnappée durant le défilé des Rois Mages à Malaga, qui a lieu le 6 janvier de chaque année et qui est une fête très importante pour les familles, puisque moins américanisés que nous, les petits espagnols reçoivent les cadeaux des mains de Balthazar, Melchior et Gaspard.
J’ai eu la chance étant enfant de voir ce défilé avec mes tantes, mes oncles et mes cousins, mon père étant de Malaga. La première chose qui m’a frappé, c’est la météo. J’ai souvenir de temps super doux et tous les ans, je demandais à mes tantes, chez qui mon frère et moi longions, pourquoi il ne neigeait pas comme à Maisons-Alfort où les batailles de boules de neige et la construction, souvent raté, de bonhommes de neige ponctuaient nos hivers ? Ce à quoi elles répondaient qu’il ne neigeait jamais et qu’il ne pleuvait pas beaucoup à Malaga. Je me suis dis que l’intention était de coller au titre, bien que la pluie n’est pas la même chose que la neige, surtout pour un enfant. J’ai ensuite compris que le titre ne faisait pas référence à la neige qui tombe du ciel, mais à tout autre chose.
C’est construit comme une mini-série, mais néanmoins la fin laisse la place pour une potentielle suite. Celle-ci est à construire, puisque La chica de nieve est l’adaptation plus ou moins libre d’un roman de Javier Castillo. Dans le roman, la fillette à 3 ans et l’enlèvement à lieu à New-York. Mais peu importe les libertés prises par la série, c’est clairement une réussite. On colle aux basques de cette jeune journaliste, torturée par un lourd passé, qui se donne pour mission de retrouver cette gamine et bien sûr, on espère qu’elle y arrive. Et on ressent la douleur des parents, surtout celle de la mère, ses espoirs, tout au long des 6 épisodes.