Sans aucun intérêt. Un, si Melissa Barbera est "multitalented", ses solides prestations chorégraphiques et chorales dans ses débuts mexicains, l'attestent, sa prestation d'actrice dans cette série américaine, est loin d'être remarquable. En revanche, Joselyn Picard, la jeune actrice qui joue Liv enfant est, elle, extraordinaire. Elle fera, immanquablement, l'objet d'une attention particulière des cinéastes, et agents, à la recherche d'étoiles montantes. Deux, la minceur et la vacuité du scénario. Non seulement, on peut le résumer en trois lignes, mais les deux ou trois questions qu'il pose reste sans réponse au terme de six épisodes! Entre autres, quelles sont les causes de la maladie mentale de la mère? Sachant que ces causes sont décrites comme la principale source des tourments de la fille et du père, refuser d'y apporter la moindre réponse claire, revient à neutraliser tout l'intérêt que le spectateur pouvait avoir pour l'intrigue. A cette erreur conceptuelle des deux réalisatrices, Maggie Kiley, et Rebecca Rodriguez, s'ajoute leur manque d'honnêteté. Car multiplier des scènes constituées de rêves éveillés, de flash-back nostalgiques, qui n'expliquent rien, entrecoupées par des randonnées solitaires en forêt, est du pur remplissage, relevant de la paresse intellectuelle. La série est à l'image de ces balades où le personnage tourne sans cesse en rond. Moralité, on s'emmerde comme des rats morts.