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    nielrowbooks
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    19 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 21 août 2015
    Les épisodes originaux dans lesquels oeuvrait l'inspecteur principal Bourrel interprété par Raymond Souplex sont de véritables mines ethno-sociologico-technologico-cinématographico.... Décors, dialogues, moeurs, techniques de la télévision française déjà en retard à l'époque, tout y est. C'était une série interactive puisque le spectateur pouvait découvrir les assassins avec les mêmes indices que détenait Bourrel. Un poil balbutiante au début, les progrès furent constants sans toutefois atteindre le nirvana feuilletonique. Souplex si. La manière dont il décoche ses réparties sont d'anthologie. Il nous a fait rire, il nous fait rire. Il faut bien évidemment rester indulgent sur la télé de l'époque en boir et blanc avec ses approximations quelquefois naïves. Et on y découvrira de très jeunes acteurs alors inconnus qui ont depuis fait leur chemin.
    stanley
    stanley

    56 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 6 août 2013
    Les cinq dernières minutes est un feuilleton qui me tient particulièrement à coeur, surtout après avoir revu en DVD la totalité des épisodes de la période Bourrel (1958-1972). C'est surtout sa rediffusion en 1987 grâce à l'ex 5 qui me fit redécouvrir ce feuilleton car, quand il était diffusé au début des années 1970, mon corps et mon esprit étaient ceux d'un très jeune enfant. Si j'éprouve une passion pour cette dramatique policière c'est en grande partie dû au fait qu'elle donne une image très précise de l'époque dans laquelle elle se déroule, surtout du Paris des années soixante avec tous ces personnages pathétiques, tronches de deuxième rôle de l'époque (dont Pierre Tornade qui y a fait ses meilleures interventions, Charles Lavialle, Paul Préboist, Henri Crémieux, Clarieux etc...) C'est un feuilleton naturaliste qui plairait à Emile Zola servi par une grande qualité d'interprétation dans des seconds rôles dont de futurs stars (Michel Bouquet, Serge Gainsbourg, Yves Rénier) ou de vedettes à deux doigts de la mort telles Pierre Brasseur, Rellys... Des voix célèbres se font entendre, elles servirent à doubler des personnages de séries américaines. Bien sûr, je ne le redirais jamais assez que Raymond Souplex est extraordinaire dans un rôle de flic bourru, râleur mais au coeur d'or (très représentatif dans l'épisode La rose de fer). D'ailleurs, il est sûrement passé à côté d'une grande carrière. L'inspecteur Dupuis est parfaitement à son aise dans le rôle de l'adjoint dur et sûr avec lequel Bourrel se chamaille. Le Planton Coulomb a aussi un côté théâtral très amusant. L'aspect pédagogique du feuilleton est aussi non négligeable car, à chaque épisode, nous sommes plongés dans un univers professionnel différent (avec des scènes tournées à l'extérieur) : les hommes grenouilles, le quartier des halles, les halles à vins de Bercy, Les trains, les avions, l'univers de la BD, de l'intérim, les bibliothèques, le lycée, le cirque, la boxe, l'univers des romans feuilletons, la casse de voitures, les marins pêcheurs, l'industrie, etc...). A partir de 1970, la série se déplace en province et perd un peu de son charme, car elle s'incruste mieux dans l'univers parisien. La mise en scène s'alourdit alors et l'analyse psychologique des caractères et l'étude de moeurs prennent le pas sur la dissection du milieu socio-professionnel étudié. On peut découper la série "Bourrel" en 3 parties, la 1ère était en fait un jeu où des candidats, tout droit sortis des années 50/60 apparaissaient stressés à l'écran mais avec une coiffe à la gomina parfaite. Cette partie a quand même parfois pas mal vieilli. De 1961 à 1968, vient l'âge d'or où se trouvent la plupart des chefs d'oeuvres du feuilleton. De 1968 à 1972, la série s'alourdit narrativement, beaucoup de scènes sont tournées en studio dans les salons de bourgeois où de belles quadragénaires vomissent sur les victimes ou coupables supposés. Les meillleurs épisodes : "L'eau qui dort, Quand le vin est tiré, Sans fleurs ni couronnes, Des fleurs pour l'inspecteur où Bourrel avoue sa peur de l'informatique, Bonheur à tout prix, La rose de fer, Un mort sur le carreau, Les mailles du filet et Meurtres par la bande". J'ai vite oublié la partie avec Jacques Debary dans le rôle d'un commissaire sadique et Eyraud son comparse abruti qui avaient composé Les cinq dernières minutes après une courte période de transition. Quant à la musique jazzy du générique et de certains épisodes, inoubliable !
    Salvo V
    Salvo V

    20 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 15 juin 2017
    C'est une excellente série télévisée . Elle a ouvert la voie au série policière en France. Il faudrait faire une suite en modernisant la série.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2007
    La série « Bourrel » de la période 1958-1972 réalisée par Claude Loursais est celle que j’aime le plus et que je regarde souvent en DVD. Les histoires sont simples et captivantes. En effet, elles se déroulent chaque fois dans différents lieux de Paris (les Halles de Rungis, la tour Eiffel, l’hippodrome de Vincennes, la Halle aux Vins, …) et dans un univers professionnel différent. On y apprend d’ailleurs des choses intéressantes sur les métiers de l’époque. Raymond Souplex est extraordinaire et joue magnifiquement le commissaire Bourrel, sa célèbre réplique « Bon sang, mais c’est bien sûr ! » venant toujours annoncer le moment de vérité. L’acteur Jean Daurand (la bataille du rail,…) qui joue le personnage de l’inspecteur Dupuis (le fidèle assistant de Bourrel), est aussi excellent. On peut voir également des seconds rôles joués par des acteurs connus comme Pierre Tornade, Robert Dalban, Rallys, … Une ancienne série policière fort sympathique et agréable que je conseille à condition de ne pas être très regardant sur la réalisation car à son lancement en 1958, nous sommes dans les balbutiements des techniques audio-visuelles. Les premiers feuilletons qui sont en fait des jeux en direct sont loin d’être parfaits : à la fin lorsque les deux candidats rencontrent Bourrel, le contenu du jeu s’alourdit et devient vite pénible (chaque scène « revue » est rejouée; pendant que les acteurs et les décors se remettent en place nous avons droit à un intermède musical avec des photos). Dans les scènes intérieures, on aperçoit aussi régulièrement l’ombre faite par la perche tenant le micro pour la prise du son. Vous l’aurez compris certains épisodes ont plutôt mal vieillit, mais cela fait aussi parti du charme de cette ancienne série dont il faut savoir accepter ses défauts. Quelques-unes de mes enquêtes préférées : « la rose et le fer », « Quand le vin est tiré », « un mort sur le carreau »,... Comme dans toute série, certains épisodes sont bien, d’autres le sont moins.
    Topaze87
    Topaze87

    2 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 21 avril 2023
    Je ne noterai ici que la 1ere époque. Nous sommes en face d'un chef d'œuvre de la télévision française. Chaque enquête nous permet de s'immerger dans un corps de métier de l'époque. Les scénarios sont la plupart du temps très bons. Raymond Souplex et Jean Daurand sont comme des poissons dans l'eau. A noter que les premiers épisodes étaient tournés en direct, prouesse totalement inimaginable aujourd'hui.
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