Avis Jeux de pouvoir

Peut-être surtout connu en France par son adaptation cinématographique « Jeux de pouvoir », sorti en 2009, « State of Play » fait pourtant aussi bien, si ce n'est mieux, que le film de Kevin Macdonald, réussi par ailleurs. Quel plaisir en effet de voir une enquête menée de façon aussi rigoureuse, complète, sérieuse, le tout sans que l'on s'ennuie jamais et en nous présentant de manière approfondie les différentes relations entre la presse, la police et la politique... D'autant que David Yates (futur réalisateur des quatre derniers « Harry Potter ») donne à ses personnages une densité et une étoffe assez rare dans une série télévisée, et que John Simm, David Morrissey, Kelly MacDonald, la belle Polly Walker, James McAvoy ou encore Bill Nighy interprètent avec conviction et talent. Bref, de la très bonne télévision anglaise (normal, c'est la BBC!), ce genre de programme que l'on adorerait voir débarquer dans notre belle production française... Passionnant.

Formidable mini-série anglaise qui tient en haleine le spectateur de bout en bout. Surtout, la mise en scène de D. Yates est épatante, si bien qu'on peut e demander ce qu'il lui est arrivé depuis qu'il a pris en main la saga Harry Potter. Nerveuse, intelligente, avec des persos intéressants joués par des acteurs au top, 6 épisodes tendus, qui ne relâchent jamais la pression jusqu'à la résolution finale. De la bonne télé d'abord mais aussi une série engagée.

Avec cette mini-série de six épisodes, Paul Abbott renouvelle à lui tout seul le film d'investigation journalistique et fait de cette enquête une des plus haletantes qu'on ai vu depuis "Les Hommes du Président". Ici, une équipe de journaliste mène l'enquête sur deux morts survenues le même jour, l'un abattu en pleine rue, l'autre prétendument "tombée" sur la voie du métro. A force de frapper aux bonnes portes et de poser les bonnes questions, la vérité finira par éclater, non sans éclabousser certaines personnes au passage. Habilement écrite et passionnante de bout en bout, cette série se suit avec un véritable intérêt. Les personnages sont loin d'être reluisants et ils sont présentés avec leurs qualités comme avec leurs défauts, en particulier les personnages de Cal McCaffrey et de Stephen Collins, vraiment bien nuancés. Pour ajouter du rythme à l'ensemble, la mise en scène de David Yates (futur réalisateur des quatre derniers "Harry Potter") est efficace, ne laissant place à quasiment aucun temps mort. Quant à la distribution, elle est particulièrement soignée avec John Simm, Kelly MacDonald et James McAvoy en journalistes tenaces, David Morrissey en politicien au cœur du scandale, Polly Walker en femme bafouée ou encore Bill Nighy en irrésistible rédacteur en chef.

Une excellente série Anglaise qui rendra fou de jalousie n'importe quel Français. Il faut dire que State of play est une pure fiction politique dans la lignée des Hommes du président ou des 3 jours du condor bénéficiant d'une intrigue dense, complexe et passionnante dénonçant sans vergogne la collusion journalisme/politique sur fond de complot impliquant journaliste, politique et tueur impitoyable servie par la crème des comédiens british. Et David Yates ,réalisateurs des derniers Harry Potter, s'avère nettement plus convaincant dans un style brute à la steady cam amenant une certaine énergie.

Une mini-série (six fois 52 minutes seulement) à la première saison brillante. Sonia Baker, la jeune collaboratrice du prometteur député Stephen Collins, meurt en tombant sous une rame de métro. Ou plutôt devrait on dire poussée sous la rame ?... Ami de Collins et journaliste free-lance pour le Herald, Cal McCaffey relie cet événement avec un homicide apparemment distinct. Avec ses faux airs de "24" londonien, "State of Play" nous plonge au cœur d’une enquête trépidante (soulignons la réalisation excitante de David Yates). Cette histoire d’espionnage d’une commission indépendante sur l’énergie est en tous points crédible. Les enjeux politico-financiers démentiels nous submergent, on sent les pressions venir des hautes sphères. On en sort choqué et avec un enivrant tournis. Cette série repose sur un scénario astucieux mais doit également sa réussite à un casting remarquable, y compris pour les rôles dits secondaires. Impossible de citer chaque acteur, les excellents John Simm et David Morrissey étant juste ceux avec qui on passe le plus de temps. En rédacteur en chef désopilant (Cameron Foster), Bill Nighy nous régale ! Découverte par Danny Boyle lors d’un casting populaire pour "Trainspotting" (où elle fut Diane, la mineure qui couche avec Renton), Kelly MacDonald (Della Smith) est devenue une vraie comédienne. Tous réussis, les nombreux personnages (la femme de Collins, le spin doctor, Dominic Foy, Syd, Dan Foster etc) contribuent à implanter un univers fouillé et réaliste.

J'ai vu le film et celui-ci n'a rien à envier à la série qui est très fidèle au scénario. C'est également des apparences diplomatiques trompeuses et des manigances que seules les personnes ayant du pouvoir peuvent utiliser à bon ou mauvais escient. Très intéressante et surtout qui ne laisse place à aucun sentiment humain lorsque l'on veut atteindre son but. Bien interprétée et très politique.On est vite pris par l'histoire !

Cette excellente série met en scène des journalistes d'investigation qui enquêtent sur des troubles au sommet du Parlement britannique. Entre réflexion politique, thriller haletant et dénonciation sociétale, Jeux de pouvoir n'oublie pas de s'attarder sur la vie privée de ses héros pour mieux rythmer les rebondissements de leur vie publique - avant que les deux faces ne se mêlent (plus de détails sur Pamolico, blog de critiques)

Vu il y a plusieurs années, une excellente série britannique portée par un scénario prenant et une équipe d'acteurs de qualité.

Une série bien prenante sous forme de puzzle politique. Contrairement aux séries comme "24 heures chrono", "State of play" est très réaliste et offre un suspense très sympathique... Les acteurs sont vraiment excellents, en particulier John Simm...

State of Play, c'est la série Britannique de référence. En six épisodes seulement d'une durée de 52 minutes, les Anglais ont réussi ce que les Français ne sont jamais arrivés à faire: faire largement mieux que les Américains en matière de série télé.
State of Play: Jeux de Pouvoir est mise en scène de façon à la fois fluide et extrêment tendue par David Yates (The Girl in the café, Sex Traffic), c'est un thriller dans lequel se heurtent les mondes de la politique, de la presse et des multinationales. Tout simplement explosif.

Magouille politique, journalisme d’investigation, enquête policière… Voilà une série magnifique et plein de profondeur qui nous tient en haleine avec un rythme constant, nous montrant seulement les dessous du pouvoir et du journalisme sans sentimentalisme et sans moral. Le casting est remarquable, avec une mention spéciale pour Bill Nighy et James McAvoy (2 acteurs que j’aaaaaadoooooooore). Un bémol cependant pour le personnage de Della, agaçant au possible. Les œuvres britanniques sont toujours un bonheur car très créatives, superbement réalisées et interprétée. "State of play" en fait partie.

State of Play ou le thriller politique à son apogée. De brillantes performances, des rebondissements inattendus, une intrigue qui se tient : le génie britannique a encore frappé. Un coup de maître en 6 épisodes.

Enquête policière, portrait du journalisme d'investigation, thriller politique... State of play, c'est un peu tout ça... Et un peu plus. Un petit chef d'oeuvre britannique, dans lequel chaque personnage a sa place, et qui tient en haleine le long des 6 épisodes, avant un twist très bien mené, et une fin élégante, qui ne traîne pas pathos, explications et dénouement moralisateur.
Le casting est impeccable, réaliste. Bon, j'ai un gros faible pour John Simm qui ne me rend pas forcément objective, mais il n'est pas tout seul, et Bill Nighy, David Morrissey et Philip Glenister jouent brillamment leur partition.
Au final, six épisodes, c'est peu, et on aurait bien suivi les protagonistes dans une nouvelle enquête, mais c'est la force des séries britanniques de savoir s'arrêter au sommet. Et en laissant au téléspectateur l'envie d'en voir plus.

un seul mot: passionnant!

L'ingéniosité anglaise à son paroxisme , dont tout fan de thriller se doit d'en apprécier les délices . Cela nous prouve encore une fois que nos british sont les maitres incontestés de la série télévisée . Merci à Paul Abbott et à son casting de luxe . Tout bonnement génial !