Avis Le Bal des Célibataires

"Le bal des célibataires" (2004) France 5 le 08.02.2016 : premier épisode
Fallait-il réveiller cet hibernatus ? Ayant revu il y a peu "l'Orange de Noël" du même réalisateur, J.L. Lorenzi, j'y croyais un peu ! (au père Noël) hélas...Certes, on retrouve chez le réalisateur le même talent poétique, romantique même, le goût de la ruralité, et on prend plaisir à assister à ces crêpages de chignon entre nanas modernes et vieilles bigotes qui croient qu'un bal conduit aux portes de l'enfer, tout comme faire l'amour ! Même s'il faut avaler certaines invraisemblances.
Le ton y est, la musique aussi. Quant au casting, on se rend compte qu'on s'est efforcé de faire le vide autour de Christiana Réali en matière de jolies nanas.Pour rendre sa beauté plus évidente ? Etait-ce bien nécessaire ? Quant à Laurent Gamelon, son talent est loin d'avoir été mis à contribution dans cette première partie où il fait tapisserie. En résumé, serait-ce le cahier des charges qui exigeait deux épisodes de 95 mn ? Car c'est long, interminable parfois et on a l'impression d'assister à une course contre la montre dans laquelle il ne s'agit pas d'aller vite mais au contraire de meubler coûte que coûte. On aurait mieux fait de retravailler le montage sur un épisode, et un seul !
willycopresto

"Le bal des célibataires" (2004) France 5 le 15.02.2016 : deuxième (et dernier) épisode
Rien de bien nouveau sous le soleil de Corrèze, et de cette saga qui démontre à l'évidence que le plus bel avenir de la femme : c'est l'homme ! Et c'est une femme qui l'écrit puisque c'est une complice du réalisateur, Béatrice Rubinstein qui est au scénario. Dommage, elle ne semble plus écrire grand-chose de nos jours. C'est du reste la même qui officiait dans un autre bon film : "l'orange de Noël". Et bien sûr, avec l'arrivée des mâles, les jalousies féminines vont voir le jour et ça pourrait s'éterniser ainsi longtemps. Ouf, on ne nous pourrira pas l'écran avec une copie de "Plus belle la vie" ! Plus besoin de le dire : ce film s'étire et aurait pu ainsi continuer des dizaines et dizaines d'épisodes mais dans celui-ci, votre résistance (abnégation ?) sera récompensée par des plans superbes sur la nudité totale de Christiana Réali (divine !) et partielle de Marie Matheron. A moins que ce ne soit que des doublures substituées au montage ? Ce film se laisse revoir, mais je ne crierai pas au chef d'oeuvre !
willycopresto