Avis Le Vol des cigognes

Jan Kounen, le maestro...
Dans l'art de réduire un chef d'oeuvre en navet, il n'a pas son égal !
Il avait déjà fait très fort en adaptant blueberry (quelle purge !), mais là, il se surpasse...

Je plains ceux qui n'ont pas lu le livre, comment font-ils pour comprendre l'intrigue ?
Jamais autant été déçu par une adaptation de livre et pourtant il y en a eu des médiocres...

C'est à croire que Grangé ne supervise jamais les adaptations de ses bouquins, c'était déjà une catastrophe pour le concile de pierre et l'empire des loups, mais Kounen les a dépassés... et de loin.

Il me reste une chose à espérer, que personne n'adapte la ligne noire ou miserere...

Quant à M. Kounen, svp, arrêtez les acides

Comment peut on avec une base comme celle ci, un acteur principal pas si mauvais, sortir une bouse comme celle la ? Avis aux déçus, lisez le livre, cette adaptation n'aurait pas du exister !

Une "série Tv"!?! Une œuvre télévisuelle de 3heures environ...
Juste trop long pour passer en salles...
car cette œuvre n'a vraiment rien à envier à 90% des films français...
Evidemment "Jan Kounen" à la caméra pour un scénario très original...
ça le fait vraiment bien

Ca part bien avec une intrigue captivante .... Puis pschitttt comme souvent dans les films de Jan Kounen. On sort déçu à hauteur de l attente des premières minutes.

Serait-il difficile d'adapter Jean-Christophe Grangé ? Plusieurs bides (« L'Empire des Loups », « Le Concile de Pierre »), un divertissement honnête (« Les Rivières pourpres ») : l'écrivain n'a jusqu'ici jamais vu l'un de ses romans donner une réussite totale sur grand écran. Ni sur petit d'ailleurs, « Le Vol des cigognes » n'étant donc pas le triomphe espéré. 19 ans pourtant qu'on attendait de voir ce dernier intéresser un réalisateur : ce sera finalement Jan Kounen, qui n'était probablement pas le meilleur choix qui puisse exister. Car si le format télé lui permet de développer correctement une intrigue assez complexe (plus de trois heures quand même), on a l'impression de se perdre trop souvent en digressions, s'éloignant bien trop souvent d'un fil rouge pourtant étrange, voire fascinant par moments. En effet, alors que ce polar parfois très sombre se déroulant aux quatre coins du monde avait tout pour nous offrir un « voyage au bout de l'enfer » terrifiant et infernal, nous suivons ces différentes péripéties sans désintérêt, mais sans passion non plus. La faute peut-être à une interprétation moyenne, ou encore des visions « hallucinogènes » un peu trop présentes. Cela dit, reconnaissons toutefois à Kounen un vrai sens visuel et la capacité à rendre certains passages vraiment prenants, notamment lorsque l'intrigue principale prend le dessus sur les détails sans envergure, à l'image de scènes d'action plutôt bien foutues. Et puis il y a cette résolution franchement troublante à laquelle on ne s'attendait pas du tout, permettant à l'œuvre de conclure sur une bonne note. Intrigant donc, séduisant parfois, mais souffrant d'un trop grand manque de rigueur scénaristique (entre autres) pour convaincre pleinement. Allez Jean-Christophe, tu l'auras ta grande adaptation... Enfin, un jour... Peut-être...

incompréhensible est le mot. Et impardonnable également. Ayant lu toute l'oeuvre de Grangé, le fait qu'il ait lui même signé le scénario complaisant de son propre roman, le tirant vers la bas à la sauce de Besson ( style nerveux et digne d'un clip léché privilégiant la forme sur le fond) est exaspérant. Toute la substance, la moelle du roman est absente, au profit de scènes psychédéliques grotesques, le centre-Afrique de Bokassa est devenu le Congo de Moboutou. Que ce soit les séances d'hypnose ridicules ou la virée gratuite dans la boite SM de Sofia, rien ne rattrape rien, entraînant le beau navire du premier roman de Grangé dans les eux troubles de la facilité avec à son bord le capitaine responsable du méfait, l'auteur himself. Triste !

Où sont passés le dynamisme, l'excellence narrative et la puissance de l'œuvre de Grangé ??? Du road trip passionnant de base, Kounen nous tire un film psyché, sans vie, mou comme une éponge, mal joué et presque incompréhensible. Apparemment, le réalisateur n'a pas tiré les leçons de l'échec de Bluberry. Le vol des cigognes était pourtant un roman avec un grand potentiel cinématographique (tellement que je ne comprends toujours pas pourquoi on a du attendre si longtemps pour voir une adaptation). Là, c'est une déception énorme, à vous dégoûter du livre, que je vais m'empresser de relire pour ne pas en rester là. Kounen devrait revoir son fameux moyen-métrage Vibroboy pour se rappeler qu'avant, il savait quoi faire de son talent.

Beaucoup critiquent l’adaptation de ce premier roman de Grangé par Jan Kounen en accusant le cinéaste d’avoir trahi le bouquin. Effectivement, Kounen a ajouté une dimension quasiment fantastique au récit en développant la notion d’hypnose, mais aussi de retour du passé par le biais d’une drogue inventée pour l’occasion. Certes, cela se greffe parfois assez maladroitement avec le récit purement policier, mais cela permet de rendre à peu près cohérente une intrigue plutôt tortueuse et qui était d’ailleurs passablement invraisemblable dans le roman. Au final, la question que l’on peut se poser est la suivante : fallait-il vraiment adapter une histoire aussi tortueuse au cinéma – ou ici à la télévision ? Ma réponse est non puisque décidément l’œuvre de Grangé a bien du mal à passer sur un format court. Autant ses intrigues tarabiscotées alimentent des heures de lecture passionnantes, autant la faiblesse initiale des intrigues (hautement improbables pour la plupart) apparaît de manière flagrante sur un format plus condensé. Le travail de Kounen n’est pas catastrophique, le téléfilm se regarde avec plaisir grâce à une réalisation efficace et des acteurs de qualité. Toutefois, l’ensemble s’effondre de lui-même face aux incohérences d’une intrigue mal fichue.

Difficile de faire la différence entre série TV et film à proprement parlé puisque ici bien qu'il y'a ai 2 parties et qu'elles ait été produites et diffusées seulement par Canal + , mais pourtant l'ensemble de l'oeuvre est loin d'être trop long, parvient à proposer soit des scènes intéressantes pour l'intrigue soit par une avancé sur le mystère globale, dont seul J.C Grangé semble avoir le secret, tout en justifiant habillement la mise en place de 2 parties. Et ce film a le mérite d'avoir pour scénariste l'auteur même du roman, ce qui lui permet de mieux rendre à l'écran l'univers que ce dernier avait imaginé dans l'oeuvre originale, le tout mis en image par l'excellent Jan Kounen, qui semble avoir voulu changer de registre, tout en laissant des traces évidentes de son style, comme la façon dont est dépeint l'univers des boites de nuit "trash" bulgares, pourtant on est tout de même bien loin du cinéma de Kounen qu'on aime puisque ici les différentes scènes, même les plus actives, ne sont pas extraordinaires, surement afin de rester au plus proche du roman, qui n'a pas cette tendance à partir dans des complots ou délires très spéciaux, mais qui tend plutôt à rester très terre à terre afin d'en faire ressortir une part de réalisme et ne pas seulement versé dans les images ou scènes au visuel choc.
Pour ce qui concerne la première partie du film, la mise en place de l'intrigue reste la plus présente avec un mouvement continuel du héros qui découpe ainsi le film en plusieurs segments bien distincts, qui tendent a se rapprocher petit à petit du véritable enjeu de ce voyage, ainsi que le passé trouble du héros. Celui-ci est d'ailleurs plutôt bien rendu par la performance de ce jeune acteur assez convaincant ici, ainsi que le reste du casting qui malgré son manque de notoriété parvient à faire tenir l'ensemble des rencontres et événements, suffisamment pour que le spectateur ne décroche pas, même si la variation de rythme se fait souvent sentir à certains passage, comme lors de la rencontre amoureuse, qui certes fait partie intégrante du scénario puisqu'elle apporte sa part de lien avec l'ensemble du scénario, mais qui à tendance à tomber dans des dialogues peu utiles et franchement lassant au bout d'un certain temps. La mise en scène du film, qui ne risque pas d’évoluer entre les deux parties, est digne du travail du réalisateur, tout autant que le traitement de l'image, avec de très bons plans ou encore des éléments importants de l'intrigue mis en évidence de manière intéressante, surtout concernant le passé du héros ou encore le véritable sens de l'étude de ces oiseaux, tout en parvenant à garder une bonne part de mystère une fois ce premier épisode conclue, avec un final qui ne peut que donner envie de voire la suite. De plus, la relation habituelle de deux personnages principaux dans les romans de Grangé est traité intelligemment puisque cette première partie met en évidence que cette oeuvre sont les débuts de l'auteur étant donné qu'il n'y a qu'un seul personnage principal qui fait une multitude de rencontre venant rajouté une part de mystère à chaque nouveau personnage, mais sans être non plus d'une grande qualité dans l'ensemble. Mais d'un autre coté, le format a beau laisser une manœuvre plus importante pour la mise en avant de détail, mais ici, les seules choses mises réellement en avant sont plus des effets de cinéma que pour ce qui concerne les éléments du scénario , ce qui n'a rien de choquant pour un film assez long, mais qui aurait pu s'équilibrer davantage au vu de ce qui est proposé. Une première partie qui se défend suffisamment pour chatouiller la curiosité et qui pousse au besoin d'en savoir plus.
La seconde partie ne fait que souligner un aspect de l'oeuvre puisqu'elle s'attarde essentiellement sur les voyages oniriques et psychédéliques du héros afin de découvrir les tréfonds de son passé, et délaisse largement l'enquête à double entrée proposé au début et dans le roman. On se rend bien compte que le scénario orignal a été modifié afin de correspondre au style de Kounen, ce qui est plutôt le cas dans la photographie et la mise en scène des scènes étranges mais rudement bien filmées. Le roman est largement détourné au profit d'une oeuvre plus indépendante mais qui fait perdre énormément de force au tout puisque l'enquête était tout de même le point fort du début puisqu'elle intrigue. Mais la façon dont celle ci est finalement traitée dans cette partie laisse sur sa fin de ce coté là, et donne un final absolument pas convainquant, à peine compréhensible et perd tout sa saveur dans un délire qui ne correspond pas à ce qui était attendu initialement et laisse perplexe. Toute l'intrigue tombe très vite à l'eau dans cette partie et laisse place au réalisateur qui donne une vision du roman très singulière et qui à le mérite de proposer deux vision différente de la même histoire, ce qui n'est pas dénué d’intérêt. Mais le tout ne semble tout de même pas adapté quand on sait que les romans policiers assez hors normes que livre Grangé habituellement sont tout de même basés sur un élément essentiel: une originalité de l'enquête unique, des passages autant violents physiquement que psychologiquement, et surtout des dénouement inattendus... peu de ces choses sont réunis ici.

Quelle catastrophe! J'attendais depuis deux ans cette série sans vraiment beaucoup d'espoir. Et pourtant j'ai quand même réussi a être déçu...

Le premier épisode se tient, bien que ce Louis Antioche... Euh non Jonathan jesaisplusquoi soit énervant avec son QI de brebis égarée... Mais le second épisode mon dieu, des scène hallucinatoires pour faire film d'auteur oujenecomprendsplusrien et une intrigue totalement sans queue ni tête oubliant complètement le meilleur du livre.

De toute façon c'est simple, des acteurs sans charisme, des bouts de scénarios effacés, de bons passages supprimés, de mauvais passages (pourtant peu nombreux dans le livre) étiré à souhait, un peu de cul bestial (bon ok pour ça Grangé est responsable) et ça donne ce film indigeste.

Passez au livre si vous ne l'avez pas lu, ce film est une perte de temps. Et puis au final, sans avoir lu le livre, elles servent à quoi les cigognes? Et le flic était là pour faire beau? Et l'histoire des coeurs ? Bref...

La drogue n'est pas une muse Mr Kounen. Le film tourne au ralenti alors que le matériau est dense, les acteurs et surtout le héros sont fadasses. bref, on s'emmerde ferme devant ce qui aurait pu être un thriller tortueux.

Peut-être est ce la fatigue ou mon manque de concentration mais j'ai vraiment eu l'impression d'avoir perdu 3h30 de ma vie!

Je commence a en avoir marre de ces scénaristes et réalisateurs qui prennent les gens pour des cons.
M. Grangé, vous avez écrit un chef-d’œuvre, quand votre bijoux est adapté à la télé, ayez la décence de suivre correctement le scénario de votre livre (par exemple comme le nom des personnages ou le fil directeur : les cigognes, le trafic d'organe, le frère maléfique, ...).
M. Kounen, quand vous réalisez un film, faites le comme il faut.
Votre série est très mauvaise, la réalisation est mauvaise (succession de plan fixe avec des acteurs qui récitent une leçon ou des paysages (alors qu'on en a rien à foutre) ou caméra à l'épaule qui bougent tout le temps qu'on est paumé à force), les acteurs jouent comme des chaussettes (on a l'impression qui récitent).
Et puis c'est quoi cette 2nde partie qui n'est succession de trance morbide pleine de flashback et cette fin improbable ... .
Bon j'arrête, pour ceux qui me liront, ne vous emmerdez pas acheter ou télécharger cette merde, vous allez gâcher votre soirée.

Points négatifs:
On nous dit "adaptation" du roman de l'excellent Jean-Christophe GRANGE. Je ne partage pas cet avis. Je dirais plutôt "inspiré de". En effet, le film s'arrête au milieu de l'intrigue du roman, certains personnages n'ont pas la fin qui leur est destinée.
Pour ceux qui sont fans de l'auteur et de l'oeuvre littéraire: abstenez-vous.
Ceci était un avis du point de vue "adaptation/inspiration".

Du positif aussi:
Des paysages magnifiques, des acteurs pas mauvais (voire même plutôt bon).
Mais biensûr, cela n'a pas suffit à supplanter ma déception face au scénario..

Ceux qui n'ont pas lu le lire apprécieront peut-être.

Je plains ceux qui l'ont regardé sans avoir lu le livre... Incompréhensible. Aucun lien entre les coeurs arrachés, médecin unique et les diamants. Des scènes de "délire" sans fin qui n'éclairent pas grand chose. La première partie se tient mais la deuxième a été réalisée sous LSD... Lisez le livre, fuyez la série