Love, Victor

SEASON 2 : malgré un coming-out dans une famille pratiquante, Victor sans sort très bien alors que c'était une occasion de parler des centres de rééducation (pareil pour son ami dont les parents sont musulmans, ils acceptent sans broncher). L'explication est simple : c'est pour les adolescents alors tout est superficiel. N'oublions pas la pleurnicherie habituelle : tu es un gay blanc alors tout va bien pour toi, tu ne peux donc pas comprendre ma vie. Etant moi-même gay et blanc, et après une telle phrase, pourquoi me dérangerait a continuer la série si je ne peux pas comprendre ? Très mauvais : 💗🖤🖤🖤🖤

Une série sympathique, remplie de clichés et de situations prévisibles, certes, mais qui s'adresse avant tout à un jeune publique il ne faut pas l'oublier. C'est quand même une série LGBT jeune et je trouve ça très bien pour les jeunes aujourd'hui qui se cherchent et qui sont en manque de modèles télévisuel^^ En tout cas, la saison 2 gomme un peu les défauts de la première et ose plus. Pour ceux que ça intéresserait, j'ai fait une petite critique de la saison 2 sur ma chaine YouTube Canal Franzo : https://youtu.be/Jn4gVNz1BjM :)

mdr...

Très bonne surprise que cette série dérivée de l'excellent Love Simon. Elle arrive à la fois à renouer avec l'univers du film et en même temps le format série lui permet de développer des thèmes qui étaient esquissés dans le film. L'acceptation de soi est décrit comme un processus plus long et plus douloureux dans la série. Le côté feel good et idéaliste du film est atténué au profit d'un développement plus réaliste du personnage principal. Mention spéciale à Michael Cimino qui est absolument craquant dans le rôle de Victor <3 Et Hulu ne peut décemment pas nous laisser sans saison 2 après ce cliffhanger !

Une idée astucieuse de poursuivre la jolie réussite Love, Simon en proposant une correspondance avec son héros. Ici, le format court de la mini série se prête à aller à l'essentiel et surtout de créer un teasing efficace entre chaque épisode. Les troubles sentimentaux de l'adolescence et de la recherche de ce que l'on est vraiment sont abordés intelligemment. Tour à tour drôle, émouvant ou développant de beaux messages universels (ép 8, 10...). Même les rapports familiaux trouvent une place et un ton juste. Tous les personnages sont attachants, charmants, Victor en tête.

A voir, mais peur d'une grosse redite au trés sympa Love Simon.

Ses parents l'ont vraiment appelé Michael Cimino...

C'est une très bonne idée de faire une reboot de Love, Simon !