Paperman Bande-annonce VO

Avec ce court métrage de sept minutes, le réalisateur John Kahrs propose en 2012 un univers inédit, à l’aide de la société de production Walt Disney. Pas un mot. Les émotions se devinent. De ce silence provient la magie. La simplicité devient beauté. Les personnages atypiques possèdent néanmoins les traits caractéristiques de Disney. La signature évidente séduit. La musique de Christophe Beck agrémente l’ensemble d’une touche poétique, légère, séduisante. Le format noir et blanc renforce l’authenticité de l’histoire. En ce qui concerne le style d’animation, développé par l’ingénieur Brian Whited, il mêle l’expressivité du dessin en 2D avec la stabilité et la dimensionnalité de l’image de synthèse. Cette technique, appelée final line advection, permettrait davantage de contrôle sur le produit. Le passé et le présent se rencontrent. Un chef d’œuvre voit le jour. Le scénario ne comporte cependant rien d’exceptionnel. Le public reste sur sa fin. La chute, trop brève, donne effectivement l’envie de connaître la suite de la romance. ***Paperman, récompensé lors de la quatre vingt cinquième cérémonie des Oscars, mérite d’être regardé et apprécié à sa juste valeur. Il semble être le bol d’oxygène qui commençait à faire défaut au monde de l’animation.***http://auxfilmsdesmots.wordpre...