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    Breaking Bad
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    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    658 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Sombre, violente, passionnante, GRANDIOSE !!! Breaking Bad est tout simplement LE chef d'œuvre, tant au niveau de sa mise en scène que de son scénario. Les personnages sont passionnants, d'une très grande profondeur ,et interprétés par des acteurs fantastiques, qui livrent un travail époustouflant. La construction scénaristique est tout bonnement HALLUCINANTE. Chaque saison propose ses propres enjeux, tout en étant en parfaite continuité avec l'intrigue, et tout cela est tellement bien pensé, qu'on ne pourrait que remettre en cause ce génie, si on ne l'avait pas vu se dérouler sous nos propres yeux ébahies, et admiratifs. La tension et le suspens sont si intenses, si grandioses, que les cliffhangers, d'une intensité jamais égalée, sont vécues comme un soupir de soulagement, pour se préparer a affronter la suite. La série propose également une critique très profonde de la violence naturelle de l'homme, et a quel point on en devient dépendant, lorsque nous prenons conscience de toute les possibilités qu'elle offre. Une très bonne musique, un scénario INCROYABLE, des personnages passionnants, une réalisation excellente, bref... Breaking Bad est l'œuvre de fiction la plus grandiose qu'il m'est été donné de visionner, la plus prenante, la mieux interprétée, et proposant une conclusion si extraordinaire, qu'elle est devenue ma définition du mot "perfection". Breaking Bad a changé la télévision. Breaking Bad marquera toute une génération de spectateurs. Walter White est le meilleur personnage de toute l'histoire de la fiction. Merci Vince Gilligan, le génie de ton œuvre restera gravé dans le cœur de ses fans, qui ont su lui donner le succès qu'elle mérite. RIEN n'est 100% parfait, mais Breaking Bad est pure, a 99,98% !
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    168 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    C'est le 21 Août 2015, je m'en souviens parfaitement, que je me suis assis dans mon canapé. Le 21 Août, que j'ai commencé l'aventure "Breaking Bad". Un long périple s'est créer jusqu'à hier soir, Mercredi 9 Décembre, à 22 heures. Que puis-je dire après tout ce qui a déjà été dit ? Car oui, je considère moi aussi cette série en tant que chef d'œuvre.

    Vince Gilligan nous offre une fresque d'un dramatisme intense et terriblement poignant ; durant lequel l'on suit des protagonistes fascinants et brillants. Bryan Cranston ("Godzilla", "Argo") incarne Walter White, un homme cancéreux dont la descente aux enfers dans le monde de la drogue pour subvenir aux besoins de sa famille ne se fera non sans douleurs. Impeccable et charismatique, imposant et sympathique au départ, Bryan Cranston nous livre une prestation hors-normes et monstrueuse. Que cela soit au niveau de sa grande présence à l'écran ou à la qualité d'écriture exceptionnelle du personnage avec des répliques majestueuses ("Say my name", "I am the danger" et bien d'autres marquant les mémoires des téléspectateurs), Walter "Heisenberg" White est une prouesse de la télévision. Il en est de même pour Jesse Pinkman, très attachant collaborateur du chimiste. Aaron Paul ("Triple 9", "Need for Speed") est bluffant de sincérité. Excellemment performant dans un rôle sublimement écrit et complexe, le comédien rafle d'ailleurs diverses récompenses pour son interprétation, tout comme Bryan Cranston. Ce duo que nous suivons durant 5 magnifiques saisons est tout bonnement parfait et très attachant. Le reste du casting nous présente différents personnages tantôt sympathiques que détestables. Anna Gunn, Dean Norris, Betsy Brandt, RJ Mitte, Bob Odenkirk, Jonathan Banks, Jesse Plemons, Giancarlo Esposito, Rymond Cruz, etc... Chaque homme, chaque femme de ce récit parfaitement maitrisé trouve sa place et lui apporte une profondeur prenante. J'ai encore du mal à réaliser d'avoir fini de suivre ces personnages si intéressants, d'avoir vécu toute une aventure avec eux jusqu'au final à l'ampleur cohérente et en adaptation avec le reste de la série. Les enjeux sont très bien traités, la dramaturgie de certaines scènes est intensément forte et se révèle être un choc pour le reste du récit.

    Série sur la violence et l'ambition d'un homme mégalomane, "Breaking Bad" nous entraîne de villes en déserts avec des péripéties pathétiques et foudroyantes. Un scénario abouti et parfaitement maitrisé, une histoire passionnante et puissante grâce à son personnage principal, "Breaking Bad" est une série parfaite. La tension est omniprésente, l'humour noir est très efficace et le bonheur que nous procure certaines séquences euphorique. Vince Gilligan offre une Odyssée sombre et frissonnante sur la déchéance de l'Homme, de son retour à son instinct animal et de sa propre perception du monde qui l'entoure. Walter White, mon Dieu ce personnage ! Brutal et attendrissant, ce monstre qui accepte son état nous coupe littéralement le souffle ! La mise en scène de chaque épisode est excellente dans ce qu'elle propose. L'esthétique est sublime, les couleurs sont très elles variant les couleurs sèches (rouge, orange, jaune) aux couleurs plus rafraichissantes (bleu et vert) ; et les décors très convaincants. L'ambiance dans les déserts est très bien retranscrite, les entrepôts de méthanphétamines sont grands et bien pensés, et les villas et autres bâtiments parfaitement construits. Chaque plan d'un épisode met en valeur ces éléments visuels durant 50 minutes, avec des mouvements de caméra très bien organisés et des effets spectaculaires. Certaines séquences resteront gravées dans nos esprits, comme l'explosion d'un bâtiment pendant la fin de la première saison, ou bien des scènes attristantes et tires-larmes.

    Je me souviens des soirs où je regardais cette fresque grande et magistrale ; ces journées devant ma télé ou mon ordinateur admirant la beauté de la série. Malgré tout ses mensonges et tromperies, Walter me manque déjà, de même pour Jesse et Saul Goodman. "Better Call Saul" me transportera peut-être à nouveau.

    La BO est énorme et en adéquation avec l'ambiance délicieusement déjanté et violente à la sauce mafia-westernienne au Nouveau-Mexique. Chaque fin d'épisode durant les premières saisons nous fait écouter des morceaux de musiques magnifiques, et annonçant grâce aux paroles le déroulement de certains évènements. De même pour de très nombreuses symboliques dans les plans symétriques avec des personnages ou des incrustations dans les décors comme le logo physique de la série.

    "Breaking Bad" a gagné, c'est la meilleure série de tous les temps. Je ne peux qu'acclamer toutes les prouesses techniques et organiques de cette incroyable série à la conclusion en apothéose, et la conseiller à mon entourage, pour que le nom de Heisenberg rentre dans de nouveaux esprits. Malheureusement, "Breaking Bad" va me manquer ; après "Sons of Anarchy", j'ai un autre vide à combler.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Un excellent final.
    De l'émotion, de l'action, du twist, du suspense le tout dans un subtil mélange qui nous offre un épisode étrangement calme diffusant cette fameuse ambiance que seul Breaking Bad maîtrise à la perfection.
    Ils ont pensé non seulement à tout mais aussi à la manière d'apporter ce tout. Digne de la série.
    Contrairement à une autre série que je ne citerais pas qui joue aussi la carte de l'anti-héros, nous avons un final en adéquation parfaite avec le déroulement de la série.
    Aussi bien dans la manière de faire que dans ce qu'il se passe.
    Aussi bien dans la lenteur des débuts d'épisodes toujours compensée ensuite par un final aussi simpliste que grandiose et plein de sens.

    Breaking Bad, meilleure série de tout les temps pour moi, a très bien commencé, très bien continué et s'est très bien arrêtée.

    !!! SPOILER ALERT !!!

    spoiler: Le jeune Jesse libéré de ses chaînes se révèle être le personnage ayant subit la plus grosse évolution dans l'histoire malgré le peu de temps d'image qu'il a. Les adieux émouvants entre Walt et Skyler. Walt disant enfin la vérité à sa femme en quelques mot seulement, se qui semble lui faire beaucoup de bien. Le coup d'oeil à Flynn. La caresse à Holly. Le gros flip des Schwartz (Walt est excellent dans cette scène). Et Lydia just got what she deserved comme disent les premières paroles de la chanson qui clôture la dernière scène. J'ai aussi beaucoup aimé l'apparition de nos deux compères, Skinny et Badger qui remplissant très bien leur rôle restant fidèles à eux-mêmes. Enfin, j'ai vraiment aimé les dernières scènes de nos deux protagonistes, l'un redécouvrant la liberté et l'autre se remémorant de vieux souvenirs... L'un ayant payé pour Gale par l'enfermement, la torture et le travail forcé et l'autre payant pour tout ce qu'il a fait par l'éternité. Je crois qu'il n'y aura plus de série d'un tel calibre personnel, scénaristique et réaliste. Adieu Walter White. Bon vent Jesse Pinkman.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    494 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 31 mars 2021
    Vous voulez en entendre une bonne ? Breaking Bad, à l'origine c'est une blague rien de plus. Une simple blague de Thomas Schnauz à son ami Vince Gilligan. Tous deux en panne sèche après l'arrêt de la série X-Files en 2002 (qui leur a mis le pied à l'étrier), les scénaristes au chômage ironisent de la situation au point que Schnauz émet l'hypothèse de lancer un labo de méthamphétamines dans un camping-car. La suite, vous la connaissez même si vous n'avez jamais regardé. Une série hors-norme et imprévisible. Fable intimiste, drame familial, comédie noire, polar enragé, fresque criminelle ; vous aurez tout ça au même endroit.
    Le triomphe, c'est d'abord une écriture qui a su parfaitement prendre la main de ses personnages et les faire évoluer dans le grand bassin. Doucement mais sûrement. Il n'y a jamais une minute de perdue ou un embranchement menant à une impasse. Gilligan et son équipe tissent les réseaux d'un organisme en perpétuelle construction, sans jamais donner l'impression de se reposer sur leurs acquis. À chaque saison c'est un nouveau chapitre de la mythologie et un pas de plus vers le piège. Ne vous inquiétez pas, vous n'y échapperez pas. Il est trop beau donc forcément vrai. Son nom : Walter White. Il y a quelque chose de remarquable à voir un personnage principal se bâtir un épisode après l'autre. Cohérent dans ses contradictions, tour à tour sympathique et menaçant, White achève de composer le portrait de l'anti-héros ultime. On aime le détester et on déteste l'aimer. On ne veut pas qu'il échoue, mais en fait si, puis non, puis si, puis on ne sait plus. Sans rentrer dans les détails, on peut dire que c'est un cas difficile, très difficile. À part Tony Soprano, bon courage pour trouver plus complexe et fascinant. Un terrain de jeu idéal pour tester les spectateurs et leur "cadran" moral. Peut-on accomplir ses objectifs mais échouer quand même ? Jusqu'où soutenir ? À quel moment condamner ? Breaking Bad ne va pas ménager ses efforts pour vous compliquer la tâche, en suivant un personnage à tel moment pour passer à un autre l'instant d'après. Le but du jeu est clairement de jouer sur les ambivalences de la situation pour raffermir sa prise sur vous. Vous apprendrez autant à aimer ou comprendre l'acolyte immature et sensible que le beau-frère flic en passant par le baron méthodique, la femme aimante et angoissée, la belle-sœur chapardeuse, l'avocat véreux, l'homme de main et ainsi de suite. Chacun développe un arc parfaitement construit avec ses moments forts et ses points de rupture.
    Pour ne rien arranger, chaque interprète semble né pour jouer son personnage. Quand on vous dit Bryan Cranston, vous avez l'image de Hal, le père dingo de la série Malcolm ? Normal, il est inoubliable dans ce rôle (et Dieu sait que je l'aime cette série). Lancez la série de Vince Gilligan et après il n'est pas impossible que le visage de Walter White vous vienne en premier. Cette merveille de bombe à retardement, Cranston s'en sert pour laisser exploser son charisme. Il développe une gamme de jeu subtile et fiévreuse, enivrant la série de cet irrésistible senteur entre le parfum chaleureux et le poison lent. À ses côtés, dans un rôle de loser magnifique, Aaron Paul passe du comique au dramatique avec une aisance insensée. Progressivement, Jesse devient le cœur émotionnel de Breaking Bad. Vous lui devrez sûrement beaucoup de vos larmes, et à raison. Sur ce terrain, il est en concurrence sévère avec le brillant Dean Norris, qui s'amuse comme un fou à humaniser l'archétype de l'agent bourru. J'en dirai tout autant de Anna Gunn qui doit jouer sur plusieurs tableaux alors que les saisons défilent, traduisant admirablement les tourments et la complexité des traits de caractère de Skyler White. Dans un registre plus léger, Bob Odenkirk offre de belles percées comiques avec Saul Goodman (qu'on retrouvera dans le spin-off Better Call Saul), tandis que Jonathan Banks et Giancarlo Esposito tranchent comme des rasoirs.
    Ne cherchez pas, il n'y a pas d'épisode manqué, de saison de trop. Chaque section a son importance, chaque coup d'arrêt est une nouvelle couche dans la peinture psychologique de ses protagonistes. Je pense notamment à l'épisode singulier (et controversé) "La Mouche" réalisé par le très singulier Rian Johnson. Il est très rare de finir une série sans la sensation que quelque chose est poussif ou forcé. Breaking Bad fait partie des rares a avoir tout réussi d'un bout à l'autre. Les défauts sont insignifiants, pas loin d'être totalement inexistants. Les deux premières saisons sont patientes puisque fondatrices, ce qui ne les empêche pas de distribuer quelques belles secousses et moments de tension. Arrivé à la troisième, la cadence s'accélère alors que les défis à plusieurs inconnues rappliquent. L'ambition s'élève proportionnellement aux enjeux, et les morceaux de bravoure s'empilent à chaque épisode. On ne ralentira pas jusqu'au grand final. Et quand résonne les premières notes du générique, on ne peut qu'être ému de dire au revoir à l'une des créations les plus riches jamais vues à la télévision. Tour de force en 5 actes, jamais tranquilles, toujours imprévisibles. Tout cela parti d'une simple blague ? Ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières ?
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 16 juin 2014
    On m'avait dit que la fin de la série était énorme, épique, belle, juste, triste, haletante... Tant d'adjéctif qui ne pourront jamais réellement définir ce que l'on ressent pendant cette saison. Franchement, je ne m'attendais pas à ce que la série aille si loin... Je ne m'attendais pas à une telle qualité et à un tel niveau de maitrise. Imaginez la meilleurs chose auquel vous vous attendez pour cette saison et multipliez-la par 10000 et vous pourrez éventuellement vous rapprochez de la qualité réel de cette fin. Une magnifique fin. La saison démarre calmement, les quatres premiers épisodes sont bons, pas énorme mais bien construit. Le 5 et le 6 sont déjà nettement mieux. Mais à partir du 7.... Ca commence. Ou plutôt ca termine. en générale, dans une série on vous dit que les 3 derniers épisodes sont énormes... Ici se sont les 10 derniers épisodes qui sont énormes ! Chaque épisode est meilleurs que le précedent ! C'est haletant ! On a pas une seconde de répit. L'humour a complètement disparu et le jeu d'acteur est arrivé à son paroxysme. Et cette intrigue... Cette maitrise dans le scénario. Tout est bien fait rien n'est laissé au à hasard. Les musiques sont aussi là pour vous plonger dans cette étrange atmosphère dont seul Breaking bad connait le secret. Et quand le tout dernier générique de fin s'affichera à l'écran... Alors une larme coulera sans aucun doute. Certes la fin est triste mais c'est autre chose qui m'a fait pleurer. C'est fini. Grandiose.
    Julien D
    Julien D

    1 137 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    Le parcours de ce professeur de chimie entrainé dans un engrenage criminel est une pure délectation scénaristique. Dès ses premiers épisodes, la descente aux enfers de ce Walter White est brillamment décrite tandis que son évolution psychologique est parfaitement par ce Bryan Cranston qui, jusque-là inconnu, se révèle être un acteur absolument épatant. Mais au-delà de lui, chaque personnage est tout aussi bien traité et brillamment interprété, chacun trouvant, et c’est là la preuve d’une écriture d’une rare qualité, une place importance dans la cohérence narrative de la trame qui, épisodes après épisodes, parvient constamment à nous surprendre. Formellement également, Breaking Bad est captivant, avec ses musiques, ses prégénériques astucieux toujours annonciateurs de rebondissements badasses et sa photographie assimilable à celle d’un western moderne. Jamais le trafic de drogue n’a été mis à l’image de manière aussi efficace que dans cette série qui, malgré ses nombreuses récompenses, ne connait pas la notoriété qu’elle mérite.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    32 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    Critique modérée et temporairement retirée. Attention, donc, spoiler: spoiler: Chaque saison a son empreinte liée à l'évolution de Walter White, celle-ci marquera un cap irréversible dans son état psychologique: Walter est un méchant, Walter est un chien enragé qu'il ne faut pas provoquer, Walter est le maître, il le sait et il en jouit. Du coup, on perd en empathie ce qu'on gagne en une forme d'admiration pour le génie et une gêne pour ses actes impardonnables. La fin de cette demi-saison (épisode 8) veut nous faire croire à un revirement dans sa façon d'être, on y croit pas une seule seconde tant le personnage est allé trop loin. On est triste pour Skyler qui est au fond du trou et qui trinque comme jamais.
    Bravo aux scénaristes qui nous ont amené jusque là, chapeau bas pour votre intelligence: vous nous avez délivré une saison 5 des plus détestables pour notre plus grand plaisir !!!!
    STEPH24.
    STEPH24.

    20 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Avant de commencer à exprimé mon analyse sur cette série, je tiens à honorer Vince Gilligan qui est à mes yeux un génie, ce Grand monsieur maitrise son sujet avec une telle intelligence que le spectateur est frappé par des cliffhangers déconcertants de saison en saison.
    La série en elle même est un "Crystal" dont la pureté s'enrichie grâce aux talents des acteurs principaux (Bryan Cranston, Aaron Paul mais aussi la famille Schrader ) mention spéciale à Giancarlo Esposito qui est incroyable dans son rôle !
    On suit donc les péripéties du duo White, Pinkman mais au fil du temps ces dernières deviennent des épreuves de plus en plus risqué.Mais Walter White ( personnage principal ) devient un antagoniste et change la donne.
    Ces changements d'enjeux font la richesse de cette oeuvre, chaque saison marque un peu plus les personnages physiquement mais surtout mentalement, leurs transformations sont violentes et font froid dans le dos.
    Les personnages font preuves de finesses mais aussi de violences cet oxymore est omniprésent dans cette oeuvre car le crime se banalise avec le temps.
    Bref, Breaking Bad est une série si intense qu'une fois finie le vide est abyssal.
    Je songe d'ailleurs à m'acheter un Neuralizer ( appareil effaçant la mémoire dans Men in Black ) pour redécouvrir ce bijoux télévisuel.
    Kiwi98
    Kiwi98

    246 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 25 février 2014
    Maintenir une intrigue parfaitement bien ficelée, faire évoluer des personnages charismatiques, approfondir leur psychologie avec une cohérence sidérante par rapport aux événements et qui offre une conclusion magistrale. Allé osons : Breaking Bad est la meilleure chose que la télé nous ait offert depuis son inventions.
    septembergirl
    septembergirl

    574 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2013
    Une série dramatique qui nous embarque dans un univers totalement immersif et addictif. Une oeuvre qui bénéficie d'une très belle qualité graphique ainsi que d'un magnifique travail d'écriture. La narration y est fine, astucieuse, et manie l'humour noir à la perfection ; chaque épisode est un bijou de richesse et d'intelligence. Le duo de personnages principaux est aussi improbable qu'attachant, et l'ensemble du casting livre des interprétations exceptionnelles, avec une mention spéciale pour les talentueux Bryan Cranston et Aaron Paul. Une série "destroy" et déjantée, à la saveur tex-mex !
    Daratura
    Daratura

    56 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 5 juin 2014
    Walter White et Jessie Pinkman nous ont régalé pendant 5 années de leurs mésaventures au sein du monde des junkies, de la meth et des cartels. Heureusement pour nous, Jesse n'est pas mort à la fin de la saison 1 comme c'était prévu "bitch!". On a pu suivre les mésaventures des 2 compères dans cette série inqualifiable tant elle mêle les genres. Tantôt touchante, tantôt stressante mais souvent drôle et toujours hypnotisante grâce à son scénario riche en rebondissements. Des acteurs excellents, une réalisation aux p'tits oignons, rien d'autre à ajouter si ce n'est qu'il faut la voire absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    Breaking Bad est une drogue dure qui rend dépendant assez vite.
    Loskof
    Loskof

    374 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    La meilleure série que j'ai pu voir et de loin... Que dire si ce n'est que c'est un bijou, un modèle trop rarement suivi. La série aurait pu s'étirer vu son succès grandissant, mais les producteurs ont décidé de l'arrêter au bon moment, conformément à leurs plans de départ, ça mérite le plus grand respect. C'est bien simple, pour comprendre l'engouement autour de Breaking Bad, il suffit de réaliser que presque tout a été prévu dès le départ, les 5 saisons n'en forment en réalité qu'une seule, tout est pensé, ficelé, il n'y a pas de vide scénaristique. Là où Lost ou Walking Dead empile les idées, les intrigues, Breaking Bad s'en tient à son idée de départ. Cela donne une cohérence énorme, une évolution des personnages jamais vue. Il fallait oser le personnage de Walter White, anti-héros au possible, qui devient sympathique dans la saison 2 en devenant quelqu'un (même mauvais), puis sa transformation en Heisenberg le rendant complètement taré et difficilement défendable.
    Le mieux c'est même que la série fait très peu de teasing, il se passe toujours des choses dans les épisodes, pas besoin d'attendre les 2 dernières minutes.
    Aucune série ne peut se targuer d'avoir des secondes rôles aussi délicieux: Gus, Hank, les potes de Jessie etc, tous brillamment interprétés. Bryan Cranston est énorme, tant il s'adapte à l'évolution de son personnage, et Aaron Paul, petite frappe sans envergure au départ, arrive au fil des saisons a créer de plus en plus d'empathie envers son personnage.
    Et j'en vois au dernier point, qui en fait une œuvre hors-norme: sa réalisation. Breaking Bad fourmille d'idées, de plans mémorables (plan-séquence, mouvement de caméra). On ne regarde pas une série télé mais bien un film. La série nous offre de grands plans larges, la musique est très peu présente pour laisser place aux sons ambiants. Gilligan a dit dans une interview que BB s'inspire très fortement des Westerns et c'est bel et bien le cas, pour un rendu somptueux. Pour tout ce que cette série représente, son aspect cinématographique, sa cohérence, son schéma narratif, elle mérite bien le titre de chef d’œuvre.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 201 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 31 août 2015
    Alors là, chapeau. J’ai beaucoup attendu avant de voir cette dernière saison de « Breaking Bad », si bien que je me suis risqué à revoir les quatre précédentes avant d’aborder celle-ci. L’air de rien, c’était là mettre une belle pression sur ce final, tant la vision de ses prédécesseurs m’avait rappelé l’excellence de la série en terme de rythme, de cohérence, de progression et de cynisme. Forcément, dans une série comme celle-là, on s’imagine la fin à l’avance et on la devine un peu. Or, ce qui est génial avec cette saison 5, c’est qu’elle nous montre à quel point la fin était finalement prévisible d’avance. La chose a laquelle je ne m’attendais pas, c’est à quel point la série a été capable de sombrer progressivement dans une forme de cruauté qui n’a rien de gratuite. Au contraire, la noirceur du déroulement de l’intrigue est en soi l’enjeu majeur de la série. La question qu’on se pose presque, c’est « jusqu’où ça va aller ? » et surtout « y aura-t-il quelque-chose qui pourra être sauvé ? » Personnellement, j’ai vécu cette conclusion comme un véritable coup de poing. Non seulement elle sait apporter les nouveautés qu’on exige de chaque nouvelle saison mais elle parvient malgré tout à faire un magnifique bilan de l’ensemble de la saison, jouant sur la temporalité de l’intrigue afin de saisir le parcours suivi par chacun des protagonistes. Alors certes, c’est dur, c’est cru, c’est noir, ce qui fait qu’on quitte cette série avec une certaine lourdeur sur le cœur. Malgré tout, une fois le choc passé, je n’ai pu que constater à quel point cette série était parfaite et comment, elle avait su s’imposer tout de suite pour moi parmi les séries les plus brillantes de tous les temps. Vince Gilligan peut mourir tranquille, il vient de marquer de l’Histoire…
    Benjamin A
    Benjamin A

    668 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Créée par Vince Gilligan et diffusée pour la première fois en 2008, "Breaking Bad" s'impose comme l'une des plus importantes séries de ces dernières années, fort de son succès commercial et critique. Cette première saison pose assez vite les fondations et la base de l'histoire, c'est à dire celle de ce prof de Chimie à la vie plutôt morne et inintéressante, qui va découvrir qu'il a un cancer de poumons et, avec l'aide de son ancien élève, va se lancer dans le trafic de substances illicite et tout ca dans le premier épisode. C'est bien écrit, on a aucun mal à s'attacher et s’intéresser au personnage principal Walter White dont l'évolution, l'étude et la complexité s'avèrent passionnante, tout comme ses relations avec les autres personnages. "Breaking Bad" mêle habilement les genres, capable de lorgner vers le drame, le thriller ou même l'humour qui se révèle plus souvent noir et cynique. L'histoire est intéréssante et bien construite, nous proposant de très bon rebondissement, pas forcément prévisible, bien amenés et bien pensés. Tout en étant bien rythme et dans l'ensemble plutôt rapide, la série sait prendre son temps lorsqu'il le faut. Les interprétations sont impeccables et en premier lieu Bryan Cranston. N'étant pas forcément adepte de séries et surtout déçu par celle sur-vendu en permanence tel que "Game Of Throne", j'ai été très agréablement surpris par "Breaking Bad", qui s'avère très bien fait, captivant et attachant, notamment à travers son personnage principal.
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