"Pretty Woman" et "Ghost" fêtent leurs 20 ans ! - Page 4

Une comédie romantique, ou comédie sentimentale, est un film mettant en scène de manière humoristique l'histoire d'amour (ou du moins, une partie de l'histoire d'amour) entre deux personnes. Elle alterne scènes humoristiques et scènes plus sérieuses, qui cherchent davantage à émouvoir. L'œuvre la plus célèbre du genre est sans doute Pretty Woman, de Garry Marshall, avec Richard Gere et Julia Roberts.

Source, Wikipedia.

Intemporelles, les comédies romantiques inondent les écrans. Mais dans la quantité, il est parfois difficile de trouver la qualité. Le genre semble s’essouffler : Nuits blanches à Seattle, Ghost et autre Pretty Woman ont peu (ou pas) d'équivalents récents. Le public change, les codes évoluent et le résultat est souvent décevant. Pour les passionné(e)s du genre, une seule solution, se jeter sur les classiques, à voir ou revoir sans modération.

Vacances romaines, Sabrina, Ariane, Breakfast at Tiffany's, My Fair Lady… Il y a définitivement un « avant » Pretty Woman. Dans les années 60, la femme travaille peu ou pas. Elle peuple donc les salles obscures. Si le genre à proprement parler n’existe pas, la recette utilisée emploie les mêmes ingrédients : une femme seule et séduisante, un héros dont la beauté n’a d’égale que la bonté, un obstacle à leur histoire d’amour, enfin un dénouement certes attendu mais digne d’un conte de fée. Audrey Hepburn s'impose dans ce genre de productions, bien avant Julia Roberts ou Meg Ryan. Son air mutin et sa silhouette gracile, bien loin des standards de beauté de l’époque, crèvent l’écran. L’actrice donne le ton.

Mais il faudra attendre la fin des années 80 pour réellement imposer le genre comme tel. C’est le film Quand Harry rencontre Sally, sorti en 1989 sur nos écrans, qui relance la mode. Un an plus tard, débarquent deux incontournables, Pretty Woman et Ghost. Le succès est immédiat. Vingt ans plus tard, on en parle encore… S’ensuit alors Nuits blanches à Seattle, Coup de foudre à Notting Hill, Vous avez un message (remake du film de Lubitsch, The Shop Around the Corner), Bridget Jones… La liste est longue et force est de constater que la critique réserve rarement un accueil bienveillant à cette catégorie de films. Pourtant, le public – essentiellement féminin - est toujours au rendez-vous. Un public qui se sent souvent coupable d’apprécier le genre, prévisible et jugé mièvre. Mais on ne peut décemment pas reprocher au cinéma de remplir sa fonction de divertissement. Le public (essentiellement féminin, on ne le dira jamais assez) se prend au jeu et se laisse aller à des fantasmes sentimentaux influencés par les héroïnes de ces films. Jamais décevante la comédie romantique a le goût d’une sucrerie dont on garde en bouche la saveur d'un plaisir gourmand.