Il était une fois... des séries inspirées de romans - Page 8

Inspirée des romans :
"La compagnie des glaces" de G.J. Arnaud

Ça commence comme ça :

Chapitre Premier
Les soirées que donnait le chef de station de Knot Station passaient pour les plus réussies dans ce district du nord-ouest, réseau du petit cercle polaire, la dernière cité avant le front. Au-delà, les villes n'étaient plus que des garnisons depuis que la Compagnie avait attaqué la Panaméricaine, des dépôts de matériels militaire, des centres de transit pour les soldats.
Knot Station profitait de ce voisinage pour faire d'excellentes affaires. Les permissionnaires affluaient, officiers et sous-officiers car les simples ne recevaient pas de permis de séjour pour Knot. Certains avaient eu le mauvais hoût en descendant du front de découvrir avec amertume le luxe, la folie et la débauche qui y régnaient, s'en étaient scandalisés et la Sécurité militaire avait dû intervenir pour empêcher la mise à sac de plusieurs magasins d'alimentation raffinés et de boutiques de vêtements de luxe.

Ce que l'on peut en dire :

La compagnie des Glaces est une série d'environs 63 romans rien que pour la première époque, il y a aussi eu ensuite Les Chroniques Glaciaires, puis la Nouvelle époque, sans compter les adaptations BD. Pas étonnant donc que la télévision se soit emparée d'une telle saga qui semblait prometteuse. Pourtant, des romans la série n'a gardé que l'univers et la trame de fond : la Terre est recouverte de glace, des compagnie ferroviaires contrôlent les réseaux utilisés par ce qui restent des populations humaines et tous obéissent à une religion tyrannique. Dans la série, le héros est incarné par le jeune Cal Ragg. Aidé de ses amis Kurt et Suki, il va essayer de retrouver sa mère et de connaître la vérité sur le monde des Glaces. David Carayon résume assez bien son adaptation et sa (non) "collaboration" avec l'auteur "J'ai très peu collaboré avec G.J. Arnaud. On s'est rencontré plusieurs fois, mais il a eu du mal à accepter les modifications que subissait l'oeuvre originale. (...) Il doit être déçu, car on s'éloigne de l'esprit en suivant les choix des lignes éditoriales des chaînes. C'est un regret, mais j'ai essayé de garder l'âme de l'oeuvre à défaut de l'esprit."