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    La Vérité si je mens : l'histoire vraie qui a inspiré cette comédie
    Laëtitia Forhan
    Laëtitia Forhan
    -Chef de rubrique cinéma
    Fan de cinéma fantastique, de thrillers, et d’animation, elle rejoint la rédaction d’AlloCiné en 2007. Elle navigue depuis entre écriture d'articles, rencontres passionnantes et couvertures de festivals.

    La comédie culte des années 90, La Vérité si je mens, est diffusée ce soir. Saviez-vous que le film de Thomas Gilou est inspiré d'un personnage réel ?

    Sorti dans nos salles en avril 1997, la comédie La vérité si je mens ! a totalisé 4,9 millions de spectateurs au box-office français. Un très beau succès pour les premiers pas au cinéma de la Bande du Sentier.

    Mis en scène par Thomas Gilou, le long-métrage suit Edouard Vuibert (Richard Anconina), un jeune homme que Victor Benzakem (Richard Bohringer), un entrepreneur prospère du quartier du Sentier, prend sous son aile et embauche. Mais Benzakem croit que Vuibert est juif.

    Edouard, dit Eddie, laisse le quiproquo s'installer sur ses origines et va faire son chemin dans une communauté chaleureuse, jusqu'à séduire Sandra (Amira Casar), la fille de son patron. Mais au cours de la préparation du mariage, Eddie se démasque involontairement. Il déchaine alors le scandale et la colère de sa future femme.

    La vérité si je mens
    La vérité si je mens
    Sortie : 30 avril 1997 | 1h 40min
    De Thomas Gilou
    Avec Richard Anconina, Vincent Elbaz, Bruno Solo
    Presse
    3,0
    Spectateurs
    3,1
    louer ou acheter

    Co-écrit par Michel Munz et Gérard Bitton, le scénario de cette comédie devait à l'origine être adapté du livre de Munz, Rock Casher. Publié en 1992, le roman suit Arthur, un jeune pianiste juif de 20 ans qui vit au sein de la communauté mais tombe amoureux d'une "shiksa" (femme non juive). Dès 1992, la société de production Vertigo met une option sur le livre, mais faute d'argent l'adaptation est annulée.

    Inspiré des débuts de Mehmood Bhatti

    L'idée de transposer Rock Casher est abandonnée, mais pas celle d'écrire une comédie sur la communauté juive du Sentier. Gérard Bitton et Michel Munz s'attèlent alors à l'écriture et décident de s'inspirer des débuts de Mehmood Bhatti.

    Venu s'installer à Paris en 1978 sans un sous en poche, ce styliste Franco-Pakistanais débute en tant qu'agent d'entretien dans une boutique. Grâce à son aplomb et sa débrouillardise il passe rapidement vendeur et parvient à ouvrir sa propre boutique. En 1990, il est reconnu comme le meilleur artisan du Sentier.

    AFMD

    Mehmood Bhatti devient rapidement l'un des plus importants fabricants du Sentier et l'un des chouchous des nuits parisiennes. Sa société "Bhatti", pour laquelle il a reçu la médaille « Travail et Mérite » de la Mairie de Paris, est implantée dans 10 pays. 

    Les scénaristes se sont donc inspirés de la vie de cette figure du Sentier pour écrire La Vérité si je mens ! et créer les différents personnages de leur comédie. Mais aucune société de production ne veut se risquer à produire ce film dont le sujet est considéré comme tabou.

    Le retour de Vertigo

    Grâce au succès du film de Cédric Klapisch, Le Péril Jeune (sorti en janvier 1995), la société de production Vertigo a des moyens financiers plus importants et revient sur son engagement auprès de Michel Munz et Gérard Bitton en décidant de produire La Vérité si je mens !.

    Les producteurs Aïssa DjabriFarid Lahouassa et Manuel Munz décident d'en confier la réalisation à Thomas Gilou qui venait de tourner la comédie Raï avec Samy Naceri et Tabatha Cash pour Vertigo.

    Le cinéaste a un coup de coeur pour l'histoire et accepte de la mettre en scène. Thomas Gilou et le duo de scénaristes travaillent ensemble sur les 3 volets de la saga.

    Le prequel La Vérité si je mens ! Les débuts (sorti en octobre 2019) est pour sa part écrit et mis en scène par Munz et Bitton. 

    Quiz "La Vérité si je mens" avec le casting du prequel

     

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