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    PODCAST - Cannes 2021 Jour 12 : on débriefe le palmarès et la Palme en Titane de Julia Ducournau

    Dernière journée cannoise avec un palmarès historique, une cérémonie rock'n'roll et d'ultimes coups de coeur en séances de rattrapage. Notre équipe vous raconte une dernière fois son Festival de Cannes avant de rendre l'antenne. A l'année prochaine !

    JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE

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    Brigitte Baronnet (@BBaronnet)

    Cette cérémonie de clôture était assurément un de ces instants rares où l'on sait immédiatement qu'on est en train de vivre un moment historique. Mettons de côté la "boulette" de Spike Lee qui a en tout cas rendu cette cérémonie drôle et lunaire, et retenons avant tout cette image que, personnellement, j'attendais depuis que je m'intéresse au Festival de Cannes en tant que jeune cinéphile et aujourd'hui en tant que journaliste cinéma. Celle d'une femme recevant une Palme d'or (sans la partager ex-aequo avec un autre lauréat comme c'était le cas pour Jane Campion en 1993). Cette image est forte, historique, importante. Son discours l'était tout autant, soulignant "le besoin avide et viscéral qu'on a d'un monde plus inclusif et plus fluide". De vivre cette cérémonie, "en vrai", depuis le Grand Théâtre Lumière, était tout simplement magique, émouvant, vibrant. Bravo Julia Ducournau !

    Mégane Choquet (@MeganeChoquet)

    Le dernier jour du festival permet quelques séances de rattrapage des films manqués. Et si j'ai bien aimé La Fracture de Catherine Corsini, c'est Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier qui m'a touchée en plein coeur.

    J'ai été bouleversée par ce portrait de femme de son époque à laquelle je me suis beaucoup identifiée. Je suis passée par toutes les émotions, les rires, les larmes, les pincements au coeur, les exaltations,...

    C'est un grand film, que j'aurais plaisir à revoir, et qui est porté par l'incroyable Renate Reinsve. Gros coup de coeur !

    Thomas Desroches (@ThomDsrs)

    Dernier jour pour mon tout premier Festival de Cannes. Lorsque j'ai découvert Titane en projection presse, deux semaines avant notre départ pour cette 74e édition, je suis tombé instantanément amoureux de ce film. Il faut dire que j'aimais déjà beaucoup Grave, mais j'ai trouvé dans Titane une folie, une imprévisibilité et une ardeur rares. Même si je souhaitais la meilleure des vies à ce long métrage, je n'aurais jamais cru le voir remporter la Palme d'or. Le film de Julia Ducournau n'a pas du tout le profil type du lauréat et c'est pour cela que cette victoire restera dans les mémoires. J'étais présent lors de la conférence de presse après la cérémonie et il y avait une vraie émotion dans la salle lorsque Julia Ducournau, Vincent Lindon et Agathe Rousselle sont arrivés devant les journalistes. Je ne pouvais pas mieux finir ce Festival.

    Maximilien Pierrette (@maxp26)

    J’ai vu la Palme d’Or ! Comme chaque année, certes. Mais pendant le Festival. Ce qui, en 13 éditions (dont 11 avec AlloCiné), n’était arrivé que deux fois. Et tous les cinq ans : en 2011 et 2016. Cette 74ème édition devait donc être la bonne, et le jury de Spike Lee m’a permis de maintenir cette régularité en récompensant le radical Titane. Peut-être pas mon film préféré de la Compétition, mais un vrai geste et audacieux, en adéquation avec celui de Julia Ducournau.

    Et comme de Julia à Julie, il n’y qu’un pas (ou un prix), je suis forcément très content d’avoir vu ma chouchoute Renate Reinsve, sur qui j’avais parié depuis le début, être sacrée pour Julie (en 12 chapitres). Et Annette remporter le Prix de la Mise en Scène. Mes deux films préférés de cette édition sont au palmarès, j’ai vu la Palme sur place et elle est historique, donc que peut-on demander de mieux, si ce n’est un retour rapide sur la Croisette ?

    Yoann Sardet (@SardetY)

    Le radical Titane de Julia Ducournau, l'inspirant Bigger Than Us de Flore Vasseur, le fiévreux Suprêmes d'Audrey Estrougo, le chaotique La Fracture de Catherine Corsini. Quatre réalisatrices qui m'auront offert mes plus belles claques cannoises cette année. A l'image, finalement, de ce 74e Festival qui a récompensé les films de nombreuses cinéastEs, à travers notamment la Palme d'Or, la Caméra d'Or, le Prix Un Certain Regard et la Palme d'Or du Court Métrage. Il est pas mal ce "monde d'après" quand il célèbre ainsi d'autres visions, d'autres pattes, d'autres regards. Merci mesdames. Merci Cannes. A l'année prochaine.

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