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    Jason et les Argonautes, Sinbad, Le Choc des Titans... : Ray Harryhausen en dix créations cultes
    Clément Cuyer
    Clément Cuyer
    -Journaliste
    Clément Cuyer apprécie tous les genres, du bon film d’horreur qui tâche à la comédie potache. Il est un "vieux de la vieille" d’AlloCiné, journaliste au sein de la Rédaction depuis maintenant plus de deux décennies passionnées. "Trop vieux pour ces conneries" ? Ô grand jamais !

    A l'occasion de la sortie en salles du programme de courts métrages "Les Contes merveilleux par Ray Harryhausen", retour sur les grandes créations de l'Américain, de "Jason et les Argonautes" à "Sinbad" en passant par "Le Choc des Titans".

    Jason et les Argonautes

    Le film le plus célèbre de Ray Harryhausen, où sa technique de stop motion est alors à son apogée. La scène culte du combat au glaive entre de véritables comédiens et des squelettes animés, dont les images, une fois vues, restent inoubliables, a demandé près de quatre mois de travail à l'Américain. Un film d'une puissance visuelle et d'une poésie rares.

    Le Choc des Titans

    Dernier film de Ray Harryhausen qui prendra sa retraite peu après sa sortie, Le Choc des titans, dont il est aussi producteur, impressionne par la qualité des effets spéciaux. A noter que cette épopée, dans laquelle évoluent monstres des mers, chiens à deux têtes, sorcières et scorpions géants, sort en salles aux Etats-Unis le même jour que Les Aventuriers de l'Arche perdue de Steven Spielberg, un cinéaste qui n'a jamais caché son admiration pour Harryhausen. Troublant passage de relais...

    Le Septième voyage de Sinbad

    Premier volet de la trilogie emmenée par le célèbre héros des mers, Le Septième voyage de Sinbad est l'un des plus grands films de Ray Harryhausen, dont l'imagination fertile et le savoir-faire servent ici une fantaisie de haut niveau. A noter son exceptionnel travail sur les effets de miniaturisation et sur le personnage du cyclope.

    Le Voyage fantastique de Sinbad

    Deuxième volet de la trilogie, Le Voyage fantastique de Sinbad est l'occasion pour Ray Harryhausen de rendre hommage à l'une de ses grandes références cinématographiques : Le Voleur de Bagdad (1940).

    Sinbad et l'oeil du tigre

    Dernier volet de la trilogie d'aventure, Sinbad et l'oeil du tigre a demandé à Ray Harryhausen près de dix-huit mois de labeur pour en boucler l'animation. L'Américain a notamment du créer intégralement un faux baboin : d'abord parce qu'un acteur dans un déguisement n'aurait pas eu, selon lui, le rendu souhaité; ensuite dans une forme d'hommage à l'esprit artisanal et poétique de King Kong, l'une de ses grandes références.

    La Vallée de Gwangi

    Mix étonnant entre le western et le film de monstres, La Vallée de Gwangi ("Gwangi" signifiant lézard) fait souvent penser au tout premier King Kong, l'une des références majeures de Ray Harryhausen. Ce dernier s'est chargé de l'animation du fameux Gangwi, un dinosaure géant, mais également de nombreuses créatures préhistoriques du film.

    Les Voyages de Gulliver

    Adapté du célèbre roman de Jonathan Swift, Les Voyages de Gulliver, avec ce géant dans un monde de Lilliputiens, est forcément un terrain de jeu parfait pour Ray Harryhausen. Il joue avec les tailles, parfait un peu plus son travail de stop motion et stimule l'imaginaire de millions de spectateurs, quelques années avant de signer Jason et les Argonautes...

    Les Premiers Hommes dans la Lune

    Il a rendu hommage au film de monstres (King Kong) et au film d'aventure (Le Voleur de Bagdad). Ici, le grand Ray Harryhausen fait un clin d'oeil à la science-fiction de Méliès avec ce film de science-fiction adapté d'H.G. Wells. L'occasion pour lui de créer de drôles de bêtes, les Sélénites, personnages ayant la forme d'insectes et vivant sur la Lune.

    A des millions de kilomètres de la Terre

    Ray Harryhausen n'est pas encore au sommet de son art au moment où il signe les effets visuels de A des millions de kilomètres de la Terre, mais il est déjà vibrant dans ce film de monstres où les trucages du maître font déjà merveille. A noter : un combat étonnant entre le monstre vedette du film et un éléphant dans ce film fortement inspiré de King Kong.

    Un Million d'années avant J.-C.

    Grand fan des mondes préhistoriques, Ray Harryhausen ne pouvait faire carrière sans aborder cet univers. C'est chose faite avec Un Million d'années avant J.-C., oeuvre dans laquelle le maître, désormais parfaitement à l'aise avec son art, se fait plaisir : araignée, lézard et autres créatures sont créées par Harryhausen, qui tient également à intégrer de véritables bêtes dans le film, afin que l'illusion soit parfaite aux yeux du public.

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