Mon compte
    Louis de Funès : de Rabbi Jacob à Fantômas, retour sur 15 déguisements marquants

    Rabbin ou religieuse, hippie ou vieille dame... Alors que Louis de Funès nous quittait il y a 35 ans, le 27 janvier 1983, retour sur la filmographie de ce géant de la comédie en 15 déguisements inoubliables.

    StudioCanal

    Rabbi Jacob (Les Aventures de Rabbi Jacob)

    "Demande à ton patron de te réengager, il te dira voui !"

    Contrairement à la majorité de ses autres films, où il est secondaire et sert souvent pour une séquence, le déguisement est central dans l'intrigue des Aventures de Rabbi Jacob. Poursuivi par des terroristes pour avoir assisté à un règlement de comptes, Victor Pivert vole les vêtements et la barbe d'un rabbin et se retrouve pris, suite à un quiproquo, pour le Rabbi Jacob du titre, qui n'est autre que l'oncle de son ex-employé Salomon (Henri Guybet). Le voilà donc contraint de jouer la comédie pour ne pas être démasqué, et à l'arrivée cela donne l'un des meilleurs rôles de Louis De Funès.

    La religieuse (Le gendarme et les extraterrestres)

    "C'est Soeur Marie-Cruchotte qui nous revient de Terre-Neuve. Elle a pris froid en évangélisant les Esquimaux."

    Lorsqu'on se déguise en religieuse pour échapper à ses supérieurs, il ne faut pas s'étonner d'avoir à se comporter comme telle. Revêtu d'une robe et d'une coiffe, Cruchot se retrouve donc par un malheureux concours de circonstances au milieu d'une chorale donnée en l'honneur de l'évêque du diocèse. Pas le choix, il va falloir improviser !

    Le soldat nazi (La Grande Vadrouille)

    "- Ils peuvent me tuer, je parlerai pas !

    - Mais moi non plus, ils peuvent vous tuer, je ne parlerai pas !"

    Faut-il encore présenter ce film, l'un des plus célèbres de la carrière de Louis de Funès avec Rabbi Jacob ? Lorsque l'on mentionne La Grande vadrouille, il ne faut d'ailleurs pas longtemps pour visualiser cette image de l'acteur, en compagnie de Bourvil, en uniforme nazi, contraints de traverser la France pour passer en zone libre. De la scène de Lefort monté sur les épaules de Bouvet à leur interrogatoire, en passant par la façon dont ils s'échappent, nombreux sont les moments mémorables que les deux compères passent dans cette tenue.

    La femme (La Folie des grandeurs)

    "Mais c'est ignoble ici ! Comment peut-on vivre dans un gourbi pareil ?"

    Même lorsqu'il est encore ministre des finances du Roi d'Espagne, Don Salluste paraît déguisé. Une fois renvoyé de la cour pour une histoire d'enfant illégitime, il pousse le concept un peu plus loin et se travestit en femme, avec une perruque dont Marge Simpson n'aurait pas renié la hauteur, un éventail et une robe dont la largeur peut s'ajuster afin de passer entre les tables. Un déguisement nécessaire pour approcher son ancien valet, Blaze, qu'il compte transformer en noble afin d'assouvir sa vengeance envers la Reine.

    Le client insupportable (Le Grand restaurant)

    "C'est sec ou c'est doux ?"

    Monsieur Septime, tyrannique directeur de l'un des plus grands restaurants de Paris, émet quelques doutes quant au sérieux du personnel en son absence. Pour contrôler que tout se passe bien comme prévu lorsqu'il n'est pas là, tous les moyens sont bons. Y compris se faire passer pour un client particulièrement difficile qui mettra les nerfs de ses serveurs à rude épreuve en faisant tomber les verres, en exigeant d'être assis loin du piano et en demandant des précisions sur le Perrier.

    Le kayak (Le Petit baigneur)

    "Regardez je nage"

    Ce n'est pas vraiment un déguisement mais une tenue aquatique farfelue et créée par André Castagnier (Robert Dhéry) que revêt Louis Fourchaume (Louis De Funès) : un kayak qui s'enfile par les pieds, avec une veste et deux pagaies à assembler en une comprises dans le package. Idéal pour une petite baignade sportive, à condition de bien savoir tourner dans l'eau, et de ne pas le laisser trop près des roues d'un tracteur en marche.

    Le Chinois (Le gendarme à New York)

    "- Ça me va, mon adjudant ?

    - Comme un haut-de-forme à un coureur cycliste !"

    Cruchot s'est une nouvelle fois mis dans de beaux draps. Pour échapper à ses poursuivants au beau milieu du quartier chinois de New York, le gendarme et sa fille... se déguisent. Malgré le maquillage le moins subtil du monde, la supercherie semble avoir fonctionné. Du moins jusqu'à ce que l'adjudant Gerbert ne passe par là.

    Le pirate (Fantômas se déchaîne)

    "Prenez-le par la main et faites le rentrer dans la farandole !"

    La saga Fantômas est un festival de déguisement à elle seule, et le deuxième opus fait office de sommet en la matière. Après avoir enfilé une soutane de prêtre en vue d'un traquenard qui a, sans surprise, échoué, c'est en pirate que le Commissaire Juve débarque à une soirée costumée, où il compte pincer le maître du crime. Une tenue pour le moins réussie, avec un bandeau qui se lève au gré des paroles de Louis de Funès, une perruque seyante et - surtout - une jambe de bois qui fait office de mitraillette. De quoi rendre James Bond jaloux.

    Le prétendant (Hibernatus)

    "Charles ! Comment me trouvez-vous ?"

    Pour espérer obtenir le droit d'habiter chez lui et de continuer à fréquenter son épouse, Hubert de Tartas va devoir convaincre le grand-père de cette dernière, récemment rescapé d'une longue hibernation et persuadé qu'il se trouve encore en 1905. Pour faire la cour à sa propre femme dans les règles de l'art, il n'aura besoin que d'un costume, d'un énorme bouquet de fleurs et d'une jolie paire de bacchantes.

    La vieille dame (L'aile ou la cuisse)

    "Mon eau minérale !"

    Si le célèbre critique gastronomique Charles Duchemin veut passer inaperçu auprès des nombreux restaurants qu'il teste, il lui faut à tout prix se déguiser. Ce soir, il prendra l'apparence d'une vieille dame à voilette, amatrice d'eau minérale. Un déguisement si convaincant que le personnel le négligera totalement pour se concentrer sur un autre client.

    Le paon (L'Avare)

    "C'est trop d'honneur que vous me faites, adorable mignonne !"

    Pour faire la cour à sa jolie promise (secrètement amoureuse de son fils), Harpagon fait le paon au sens le plus strict du terme. Convaincu que sa coiffe et sa queue en plumes lui attireront les faveurs de sa bien-aimée, il n'hésite pas à faire la roue et à pousser des cris de volailles pour parvenir à ses fins, quitte à effrayer toute l'assistance.

    Le hippie (Le Gendarme en balade)

    "- Je t'aime !

    - Oh si vous me le dites, je vous fous quatre jours !"

    Dans cet épisode de la saga lancée en 1964 à Saint-Tropez, le Gendarme est plus en infiltration qu'en balade. Afin d'aider Fougasse (Jean Lefebvre) devenu amnésique, Cruchot (Louis de Funès) et ses anciens camarades sortent de leur retraite. Mais ils ne peuvent pas remettre leur uniforme et jouent la carte de la discrétion, ce qui les conduit au milieu d'un groupe de hippies dans lequel ils se fondent, à grand renfort de chapeaux, de colliers et de fleurs, le temps d'une séquence pleine d'amour.

    La gendarmette (Le gendarme et les gendarmettes)

    "Mon fils, maintenant vous courrez les chemins habillé en femme ?"

    Depuis leur arrivée dans la brigade de Saint-Tropez, les quatre gendarmettes qui devaient prêter main-forte aux hommes de Gerbert disparaissent mystérieusement l'une après l'autre. Pour les retrouver, Cruchot décide de se faire enlever à son tour, et d'appâter le ravisseur en se promenant la nuit sur le port de la ville, vêtu d'un uniforme de gendarmette.

    Le milliardaire (Le Gendarme de Saint-Tropez)

    "Ça m'amuse de faire mon marché, vous savez ? Ma petite popote sur mon yacht, de laver mes six voitures pour me détendre... C'est follement grisant !"

    Depuis que sa fille Nicole l'a présenté à ses amis comme étant le riche propriétaire d'un yacht, Cruchot est obligé de se faire passer pour le milliardaire Archibald Ferguson. Il ira même jusqu'à déguiser le déguisement en cherchant à échapper à Gerbert, se recouvrant d'un drap qu'un riche émir prendra pour une burqa.

    Le marin (Les Grandes vacances)

    "On se retrouvera plus tard Michonnet hein !"

    Grandes vacances mouvementées pour Charles Bosquier (Louis De Funès) : recueilli à bord de la péniche "Groote Lulu" ("Grande Lulu" en français), après une session bateau qui a tourné au vol en parapente avant de se terminer au fond de l'eau, il voit son pantalon prendre feu après un contact prolongé avec un fer à repasser, et dont donc se vêtir comme ses hôtes. La suite de l'histoire se déroule donc dans ce costume, ce qui ne pose pas vraiment de problème jusqu'à ce qu'ils rencontre les marins du "Kleine Muisje" ("Petite souris") et se retrouve entraîné dans une bagarre de bar, où il fait preuves d'aptitudes étonnantes. Mais dans le genre teigneux.

    (Re)découvrez notre Top 5 des déguisements de Louis de Funès...

     

    Rabbi Jacob (Les Aventures de Rabbi Jacob)

    "Demande à ton patron de te réengager, il te dira voui !" Contrairement à la majorité de ses autres films, où il est secondaire et sert souvent pour une séquence, le déguisement est central dans l'intrigue des Aventures de Rabbi Jacob. Poursuivi par des terroristes pour avoir assisté à un règlement de comptes, Victor Pivert vole les vêtements et la barbe d'un rabbin et se retrouve pris, suite à un quiproquo, pour le Rabbi Jacob du titre, qui n'est autre que l'oncle de son ex-employé Salomon (Henri Guybet). Le voilà donc contraint de jouer la comédie pour ne pas être démasqué, et à l'arrivée cela donne l'un des meilleurs rôles de Louis De Funès.

    La religieuse (Le gendarme et les extraterrestres)

    "C'est Soeur Marie-Cruchotte qui nous revient de Terre-Neuve. Elle a pris froid en évangélisant les Esquimaux." Lorsqu'on se déguise en religieuse pour échapper à ses supérieurs, il ne faut pas s'étonner d'avoir à se comporter comme telle. Revêtu d'une robe et d'une coiffe, Cruchot se retrouve donc par un malheureux concours de circonstances au milieu d'une chorale donnée en l'honneur de l'évêque du diocèse. Pas le choix, il va falloir improviser !

    Le soldat nazi (La Grande Vadrouille)

    "- Ils peuvent me tuer, je parlerai pas ! - Mais moi non plus, ils peuvent vous tuer, je ne parlerai pas !" Faut-il encore présenter ce film, l'un des plus célèbres de la carrière de Louis de Funès avec Rabbi Jacob ? Lorsque l'on mentionne La Grande vadrouille, il ne faut d'ailleurs pas longtemps pour visualiser cette image de l'acteur, en compagnie de Bourvil, en uniforme nazi, contraints de traverser la France pour passer en zone libre. De la scène de Lefort monté sur les épaules de Bouvet à leur interrogatoire, en passant par la façon dont ils s'échappent, nombreux sont les moments mémorables que les deux compères passent dans cette tenue.

    La femme (La Folie des grandeurs)

    "Mais c'est ignoble ici ! Comment peut-on vivre dans un gourbi pareil ?" Même lorsqu'il est encore ministre des finances du Roi d'Espagne, Don Salluste paraît déguisé. Une fois renvoyé de la cour pour une histoire d'enfant illégitime, il pousse le concept un peu plus loin et se travestit en femme, avec une perruque dont Marge Simpson n'aurait pas renié la hauteur, un éventail et une robe dont la largeur peut s'ajuster afin de passer entre les tables. Un déguisement nécessaire pour approcher son ancien valet, Blaze, qu'il compte transformer en noble afin d'assouvir sa vengeance envers la Reine.

    Le client insupportable (Le Grand restaurant)

    "C'est sec ou c'est doux ?" Monsieur Septime, tyrannique directeur de l'un des plus grands restaurants de Paris, émet quelques doutes quant au sérieux du personnel en son absence. Pour contrôler que tout se passe bien comme prévu lorsqu'il n'est pas là, tous les moyens sont bons. Y compris se faire passer pour un client particulièrement difficile qui mettra les nerfs de ses serveurs à rude épreuve en faisant tomber les verres, en exigeant d'être assis loin du piano et en demandant des précisions sur le Perrier.

    Le kayak (Le Petit baigneur)

    "Regardez je nage" Ce n'est pas vraiment un déguisement mais une tenue aquatique farfelue et créée par André Castagnier (Robert Dhéry) que revêt Louis Fourchaume (Louis De Funès) : un kayak qui s'enfile par les pieds, avec une veste et deux pagaies à assembler en une comprises dans le package. Idéal pour une petite baignade sportive, à condition de bien savoir tourner dans l'eau, et de ne pas le laisser trop près des roues d'un tracteur en marche.

    Le Chinois (Le gendarme à New York)

    "- Ça me va, mon adjudant ? - Comme un haut-de-forme à un coureur cycliste !" Cruchot s'est une nouvelle fois mis dans de beaux draps. Pour échapper à ses poursuivants au beau milieu du quartier chinois de New York, le gendarme et sa fille... se déguisent. Malgré le maquillage le moins subtil du monde, la supercherie semble avoir fonctionné. Du moins jusqu'à ce que l'adjudant Gerbert ne passe par là.

    Le pirate (Fantômas se déchaîne)

    "Prenez-le par la main et faites le rentrer dans la farandole !" La saga Fantômas est un festival de déguisement à elle seule, et le deuxième opus fait office de sommet en la matière. Après avoir enfilé une soutane de prêtre en vue d'un traquenard qui a, sans surprise, échoué, c'est en pirate que le Commissaire Juve débarque à une soirée costumée, où il compte pincer le maître du crime. Une tenue pour le moins réussie, avec un bandeau qui se lève au gré des paroles de Louis de Funès, une perruque seyante et - surtout - une jambe de bois qui fait office de mitraillette. De quoi rendre James Bond jaloux.

    Le prétendant (Hibernatus)

    "Charles ! Comment me trouvez-vous ?" Pour espérer obtenir le droit d'habiter chez lui et de continuer à fréquenter son épouse, Hubert de Tartas va devoir convaincre le grand-père de cette dernière, récemment rescapé d'une longue hibernation et persuadé qu'il se trouve encore en 1905. Pour faire la cour à sa propre femme dans les règles de l'art, il n'aura besoin que d'un costume, d'un énorme bouquet de fleurs et d'une jolie paire de bacchantes.

    La vieille dame (L'aile ou la cuisse)

    "Mon eau minérale !" Si le célèbre critique gastronomique Charles Duchemin veut passer inaperçu auprès des nombreux restaurants qu'il teste, il lui faut à tout prix se déguiser. Ce soir, il prendra l'apparence d'une vieille dame à voilette, amatrice d'eau minérale. Un déguisement si convaincant que le personnel le négligera totalement pour se concentrer sur un autre client.

    Le paon (L'Avare)

    "C'est trop d'honneur que vous me faites, adorable mignonne !" Pour faire la cour à sa jolie promise (secrètement amoureuse de son fils), Harpagon fait le paon au sens le plus strict du terme. Convaincu que sa coiffe et sa queue en plumes lui attireront les faveurs de sa bien-aimée, il n'hésite pas à faire la roue et à pousser des cris de volailles pour parvenir à ses fins, quitte à effrayer toute l'assistance.

    Le hippie (Le Gendarme en balade)

    "- Je t'aime ! - Oh si vous me le dites, je vous fous quatre jours !" Dans cet épisode de la saga lancée en 1964 à Saint-Tropez, le Gendarme est plus en infiltration qu'en balade. Afin d'aider Fougasse (Jean Lefebvre) devenu amnésique, Cruchot (Louis de Funès) et ses anciens camarades sortent de leur retraite. Mais ils ne peuvent pas remettre leur uniforme et jouent la carte de la discrétion, ce qui les conduit au milieu d'un groupe de hippies dans lequel ils se fondent, à grand renfort de chapeaux, de colliers et de fleurs, le temps d'une séquence pleine d'amour.

    La gendarmette (Le gendarme et les gendarmettes)

    "Mon fils, maintenant vous courrez les chemins habillé en femme ?" Depuis leur arrivée dans la brigade de Saint-Tropez, les quatre gendarmettes qui devaient prêter main-forte aux hommes de Gerbert disparaissent mystérieusement l'une après l'autre. Pour les retrouver, Cruchot décide de se faire enlever à son tour, et d'appâter le ravisseur en se promenant la nuit sur le port de la ville, vêtu d'un uniforme de gendarmette.

    Le milliardaire (Le Gendarme de Saint-Tropez)

    "Ça m'amuse de faire mon marché, vous savez ? Ma petite popote sur mon yacht, de laver mes six voitures pour me détendre... C'est follement grisant !" Depuis que sa fille Nicole l'a présenté à ses amis comme étant le riche propriétaire d'un yacht, Cruchot est obligé de se faire passer pour le milliardaire Archibald Ferguson. Il ira même jusqu'à déguiser le déguisement en cherchant à échapper à Gerbert, se recouvrant d'un drap qu'un riche émir prendra pour une burqa.

    Le marin (Les Grandes vacances)

    "On se retrouvera plus tard Michonnet hein !" Grandes vacances mouvementées pour Charles Bosquier (Louis De Funès) : recueilli à bord de la péniche "Groote Lulu" ("Grande Lulu" en français), après une session bateau qui a tourné au vol en parapente avant de se terminer au fond de l'eau, il voit son pantalon prendre feu après un contact prolongé avec un fer à repasser, et dont donc se vêtir comme ses hôtes. La suite de l'histoire se déroule donc dans ce costume, ce qui ne pose pas vraiment de problème jusqu'à ce qu'ils rencontre les marins du "Kleine Muisje" ("Petite souris") et se retrouve entraîné dans une bagarre de bar, où il fait preuves d'aptitudes étonnantes. Mais dans le genre teigneux.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top