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    Le cirque au cinéma, de Larmes de clown à Balada Triste

    Aujourd'hui, 21 avril, a lieu la journée mondiale du cirque. Du "Cirque" de Chaplin à "Balada Triste" en passant par "Les Ailes du désir", retour sur quelques films incontournables qui ont mis en scène le cirque au cinéma.

    DR

    Larmes de clown, de Victor Sjöstrom (1922)

    Pour rompre avec son passé, un scientifique désespéré à qui on a volé ses recherches - interprété par le magistral Lon Chaney  - se fait engager comme clown dans un cirque. Il s'y éprend d'une écuyère amoureuse d'un autre homme. Chaque soir, devant un parterre hilare, il reçoit quantité de gifles. He Who Gets Slapped, réalisé en 1922, reste comme des premiers grands films du muet sur le cirque.

    Le Cirque, de Charlie Chaplin (1928)

    Charlot, pris pour un pickpocket, se réfugie dans un cirque et déboule sur la piste en plein spectacle. Son arrivée fait rire le public et le directeur l'engage aussitôt comme clown. Il tombe amoureux de l'écuyère mais son rival le fait renvoyer... L'un des premiers films ayant pour cadre le monde du cirque, Le Cirque s'impose évidemment parmi les incontournables. 

    Freaks (1932) et L'Inconnu (1927), de Tod Browning

    De ces deux merveilles de Tod Browning, Freaks, avec ses êtres difformes exhibés comme phénomènes de foire et son histoire de vengeance, est certainement le plus connu. Dans L'Inconnu, Lon Chaney incarne un "l'homme sans bras", vedette d'un cirque installé à Madrid, qui lance lance des poignards avec ses pieds sur sa partenaire, campée par Joan Crawford, dont il est amoureux. Deux indispensables.

    Dumbo, de Ben Sharpsteen (1941)

    Conte cruel et émouvant, Dumbo est l'un des plus grands chefs-d'oeuvre des studios Disney. Affublé d'oreilles démesurément grandes, rejeté de tous, le pauvre petit éléphant devra passer par des moments bien difficiles avant de faire de son handicap une force et de devenir la star du cirque. Sortez les mouchoirs !

    Sous le plus grand chapiteau du monde, de Cecil B. DeMille (1952)

    Sur fond d'intrigues amoureuses et policières, le manager d'un grand cirque joué par Charlton Heston engage un trapèziste de renom pour faire face à des difficultés financières, mais l'acrobate, bien qu'attirant le public, entraîne de nombreux problèmes qui mettent le cirque en danger...

    La Nuit des forains, d'Ingman Bergman (1953)

    Un cirque de province fait une halte dans une petite ville de Suède. Son directeur, Albert, songe à abandonner sa jolie maitresse pour renouer avec l’épouse qu'il a abandonnée et qui habite dans cette même ville. La Nuit des forains compte parmi les premiers grands films de Bergman ; c'est aussi l'un des plus pessimistes. 

    La Strada (1954) et Les Clowns (1970), de Federico Fellini

    Cité parmi les plus grands films de l'histoire du cinéma, La Strada conte la tragique histoire de Gelsomina, vendue au rustre forain Zampano. Dans Les Clowns, quelques années plus tard, Fellini a entreprendre un voyage à la recherche des anciens clowns et de leur mémoire.

    Lola Montès, de Max Ophüls (1955)

    La Nouvelle-Orléans, vers 1850. Dans un grand cirque, devant des milliers de spectateurs, s'exhibe, pour quelques sous, Lola Montès, jadis danseuse et femme galante célèbre. Au supplice, celle qui compta des rois et des génies à ses pieds doit subir les questions les plus indiscrètes du public. Incompris à sa sortie, ce chef d'oeuvre de Max Ophüls s'inspire de la vie de la véritable Lola Montez.

    Trapèze, de Carol Reed (1956)

    Un ancien trapéziste, interprété par Burt Lancaster, blessé lors d'une chute, accepte de remonter sur un trapèze pour enseigner à un jeune homme le triple saut. Dans ce film de Carol Reed, c'est Burt Lancaster lui-même, qui a été acrobate de cirque avant d'être acteur, qui exécute lui-même la plupart des numéros. C'est lui, par exemple, que l'on voit dans les dernières scènes.

    Buffalo Bill et les Indiens, de Robert Altman (1976)

    En 1885, Buffalo Bill prépare son "Wild West Show" et le chef sioux Sitting Bull accepte d'y participer après avoir été capturé par l'armée. Lorsque le Président des Etats-Unis assiste au spectacle, le chef indien souhaite lui présenter les doléances de son peuple. C'est Paul Newman qui incarne Buffalo Bill quand Frank Kaquitts, principalement connu pour ce rôle, prête ses traits à Sitting Bull.

    Les Ailes du désir, de Wim Wenders (1987)

    À Berlin, avant la chute du mur, les anges Cassiel et Damiel veillent sur les humains. Damiel, qui a toujours ressenti le désir de porter à son tour la condition humaine, est si touché par Marion la trapéziste, son âme et sa grâce qu’il décide de devenir humain, donc mortel. Tourné en noir et blanc et en couleur, Les Ailes du désir est dédié à Yasujirô Ozu, Andreï Tarkovski, et François Truffaut.

    Santa Sangre, d'Alejandro Jodorowky (1989)

    A la suite d'un drame familial, Fenix, petit mime d'un cirque de Mexico, est enfermé dans un hôpital psychiatrique. Huit ans plus tard, il retrouve sa mère. Le cirque n'existant plus, ils errent dans la ville au gré d'une pantomime qui se prolonge tragiquement dans leur vie quotidienne, pour le grand malheur de Fenix. Entre horreur et poésie, Santa Sangre est une œuvre inclassable et inoubliable.

    Balada Triste, d'Álex de la Iglesia (2010)

    Recruté de force par l’armée républicaine pendant la guerre civile espagnole, le clown Auguste se retrouve au milieu d’une bataille où il finit par perpétrer un massacre au sein du camp national. Quelques années plus tard, sous la dictature de Franco, son fils Javier trouve du travail comme clown triste dans un cirque où il rencontre Sergio, un clown brutal rongé par la haine et le désespoir.

    De l'eau pour les éléphants, de Francis Lawrence (2011)

    En 1931, pendant la Grande Dépression aux Etats-Unis, un jeune étudiant subitement plongé dans la misère rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il tombe sous le charme de la belle écuyère qui est aussi l'épouse du directeur du cirque, un homme violent et imprévisible...

    The Greatest Showman, de Michael Gracey (2017)

    Dans les années 1870, l'entrepreneur américain P. T. Barnum (Hugh Jackman) voit ses affaires se développer, notamment grâce aux freak shows. Il crée ensuite son propre cirque, le cirque Barnum : un spectacle qui devient un phénomène planétaire. Le film s’inspire de la véritable histoire de la création du cirque Barnum.

    La bande-annonce de The Greatest Showman :

     

    Larmes de clown, de Victor Sjöstrom (1922)

    Pour rompre avec son passé, un scientifique désespéré à qui on a volé ses recherches - interprété par le magistral Lon Chaney  - se fait engager comme clown dans un cirque. Il s'y éprend d'une écuyère amoureuse d'un autre homme. Chaque soir, devant un parterre hilare, il reçoit quantité de gifles. He Who Gets Slapped, réalisé en 1922, reste comme des premiers grands films du muet sur le cirque.

    Le Cirque, de Charlie Chaplin (1928)

    Charlot, pris pour un pickpocket, se réfugie dans un cirque et déboule sur la piste en plein spectacle. Son arrivée fait rire le public et le directeur l'engage aussitôt comme clown. Il tombe amoureux de l'écuyère mais son rival le fait renvoyer... L'un des premiers films ayant pour cadre le monde du cirque, Le Cirque s'impose évidemment parmi les incontournables. 

    Freaks (1932) et L'Inconnu (1927), de Tod Browning

    De ces deux merveilles de Tod Browning, Freaks, avec ses êtres difformes exhibés comme phénomènes de foire et son histoire de vengeance, est certainement le plus connu. Dans L'Inconnu, Lon Chaney incarne un "l'homme sans bras", vedette d'un cirque installé à Madrid, qui lance lance des poignards avec ses pieds sur sa partenaire, campée par Joan Crawford, dont il est amoureux. Deux indispensables.

    Dumbo, de Ben Sharpsteen (1941)

    Conte cruel et émouvant, Dumbo est l'un des plus grands chefs-d'oeuvre des studios Disney. Affublé d'oreilles démesurément grandes, rejeté de tous, le pauvre petit éléphant devra passer par des moments bien difficiles avant de faire de son handicap une force et de devenir la star du cirque. Sortez les mouchoirs !

    Sous le plus grand chapiteau du monde, de Cecil B. DeMille (1952)

    Sur fond d'intrigues amoureuses et policières, le manager d'un grand cirque joué par Charlton Heston engage un trapèziste de renom pour faire face à des difficultés financières, mais l'acrobate, bien qu'attirant le public, entraîne de nombreux problèmes qui mettent le cirque en danger...

    La Nuit des forains, d'Ingman Bergman (1953)

    Un cirque de province fait une halte dans une petite ville de Suède. Son directeur, Albert, songe à abandonner sa jolie maitresse pour renouer avec l’épouse qu'il a abandonnée et qui habite dans cette même ville. La Nuit des forains compte parmi les premiers grands films de Bergman ; c'est aussi l'un des plus pessimistes. 

    La Strada (1954) et Les Clowns (1970), de Federico Fellini

    Cité parmi les plus grands films de l'histoire du cinéma, La Strada conte la tragique histoire de Gelsomina, vendue au rustre forain Zampano. Dans Les Clowns, quelques années plus tard, Fellini a entreprendre un voyage à la recherche des anciens clowns et de leur mémoire.

    Lola Montès, de Max Ophüls (1955)

    La Nouvelle-Orléans, vers 1850. Dans un grand cirque, devant des milliers de spectateurs, s'exhibe, pour quelques sous, Lola Montès, jadis danseuse et femme galante célèbre. Au supplice, celle qui compta des rois et des génies à ses pieds doit subir les questions les plus indiscrètes du public. Incompris à sa sortie, ce chef d'oeuvre de Max Ophüls s'inspire de la vie de la véritable Lola Montez.

    Trapèze, de Carol Reed (1956)

    Un ancien trapéziste, interprété par Burt Lancaster, blessé lors d'une chute, accepte de remonter sur un trapèze pour enseigner à un jeune homme le triple saut. Dans ce film de Carol Reed, c'est Burt Lancaster lui-même, qui a été acrobate de cirque avant d'être acteur, qui exécute lui-même la plupart des numéros. C'est lui, par exemple, que l'on voit dans les dernières scènes.

    Buffalo Bill et les Indiens, de Robert Altman (1976)

    En 1885, Buffalo Bill prépare son "Wild West Show" et le chef sioux Sitting Bull accepte d'y participer après avoir été capturé par l'armée. Lorsque le Président des Etats-Unis assiste au spectacle, le chef indien souhaite lui présenter les doléances de son peuple. C'est Paul Newman qui incarne Buffalo Bill quand Frank Kaquitts, principalement connu pour ce rôle, prête ses traits à Sitting Bull.

    Les Ailes du désir, de Wim Wenders (1987)

    À Berlin, avant la chute du mur, les anges Cassiel et Damiel veillent sur les humains. Damiel, qui a toujours ressenti le désir de porter à son tour la condition humaine, est si touché par Marion la trapéziste, son âme et sa grâce qu’il décide de devenir humain, donc mortel. Tourné en noir et blanc et en couleur, Les Ailes du désir est dédié à Yasujirô Ozu, Andreï Tarkovski, et François Truffaut.

    Santa Sangre, d'Alejandro Jodorowky (1989)

    A la suite d'un drame familial, Fenix, petit mime d'un cirque de Mexico, est enfermé dans un hôpital psychiatrique. Huit ans plus tard, il retrouve sa mère. Le cirque n'existant plus, ils errent dans la ville au gré d'une pantomime qui se prolonge tragiquement dans leur vie quotidienne, pour le grand malheur de Fenix. Entre horreur et poésie, Santa Sangre est une œuvre inclassable et inoubliable.

    Balada Triste, d'Álex de la Iglesia (2010)

    Recruté de force par l’armée républicaine pendant la guerre civile espagnole, le clown Auguste se retrouve au milieu d’une bataille où il finit par perpétrer un massacre au sein du camp national. Quelques années plus tard, sous la dictature de Franco, son fils Javier trouve du travail comme clown triste dans un cirque où il rencontre Sergio, un clown brutal rongé par la haine et le désespoir.

    De l'eau pour les éléphants, de Francis Lawrence (2011)

    En 1931, pendant la Grande Dépression aux Etats-Unis, un jeune étudiant subitement plongé dans la misère rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il tombe sous le charme de la belle écuyère qui est aussi l'épouse du directeur du cirque, un homme violent et imprévisible...

    The Greatest Showman, de Michael Gracey (2017)

    Dans les années 1870, l'entrepreneur américain P. T. Barnum (Hugh Jackman) voit ses affaires se développer, notamment grâce aux freak shows. Il crée ensuite son propre cirque, le cirque Barnum : un spectacle qui devient un phénomène planétaire. Le film s’inspire de la véritable histoire de la création du cirque Barnum.

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