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    Christ(off), Les Inconnus, La Vie de Brian… : 5 Jesus de l’écran à ne pas prendre au sérieux !

    Pour la sortie en salles de Christ(off), la comédie française dans laquelle Michaël Youn s’improvise en Jésus musical, revenons sur ces messies du grand et du petit écran dont la parole n’est pas aussi prophétique que prévu.

    Carlotta Films / Bac Films / Les Productions Lederman

    Christ(off) de Pierre Dudan (2018)

    Quand le groupe de musique chrétienne du Père Marc (Lucien Jean-Baptiste) perd son chanteur, la tournée française pour lever des fonds afin de financer un hôpital en Haïti s’annonce compromise. C’est sans compter sur Christophe (Michaël Youn), un ado attardé qui vit encore chez sa mère et qui espère toujours percer dans la musique. Il tient peut-être là une bonne occasion de piquer dans la caisse. S’il se fait passer pour un membre du clergé, il pourra intégrer la formation du Père Marc et, au bout d’un long chemin de croix, devenir enfin une superstar à l’âge de 33 ans ! Ça vous rappelle quelqu’un ?

    Monty Python, La Vie de Brian de Terry Jones (1980)

    En Judée, pendant qu’un certain Jésus (Kenneth Colley) rassemble des foules de plus en plus denses autour de son enseignement, le jeune Brian (Graham Chapman) traverse une véritable crise existentielle. Entre sa mère tyrannique (Terry Jones), l’oppression de l’Empire Romain, le radicalisme des groupuscules de libération du peuple hébreux… Plus rien n’a de sens ici-bas. En pleine quête d’identité, il va lui-même devenir le symbole d’une révolution et, sans avoir rien demandé, guider le peuple vers une nouvelle ère. Il finira par subir le même sort que Jésus, dont la vie aura finalement eu beaucoup de points communs avec la sienne. Sur la croix, il sera entouré de ses contemporains chantant en cœur le même refrain : "Toujours voir la vie du bon côté". Le message est clair : Jésus aurait bien pu s’appeler Brian et vice-versa.

    La Folle Histoire du monde de Mel Brooks (1982)

    Le comédien John Hurt était prêt à toutes les fantaisies pour plaire au génie de l’humour américain Mel Brooks. En 1987, il reprend son rôle de G.W. Kane de la saga Alien, le temps de rejouer sa scène culte dans La Folle Histoire de l’espace. Cinq ans auparavant, il interprétait Jésus, constamment interrompu pendant la Cène par un serveur (Mel Brooks en personne) qui ne peut s’empêcher d’utiliser l’expression "Doux Jésus !". Après une longue confusion, Leonard de Vinci (Art Metrano) interrompt la Cène en débarquant avec sa toile pour brosser le portrait du Messie et de ses apôtres. Et, pour que personne ne soit représenté de dos, il suggère à la tablée de se rassembler du même côté de la table !

    Jésus II – Le Retour des Inconnus (1990)

    Il s’agît là probablement d’un des plus célèbres sketchs des Inconnus ! Dans Jésus II – Le Retour, Didier Bourdon interprète une version du Christ en imaginant que Sylvester Stallone aurait décroché le rôle. Au programme : distribution de pains… mais pas ceux qui viennent de la boulangerie, résurrection vengeresse et une réplique culte : "Vous allez vous aimer les uns les autres, bord** de me*** ?" Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce Jésus-là ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de véhiculer un message de paix et d’amour. Mais qui n’aurait rêvé de voir un long métrage entier dont ce sketch n’aurait été que la bande annonce ?

    Dogma de Kevin Smith (1999)

    Au crépuscule du deuxième millénaire, ce qui reste de l’enseignement du Christ est totalement bafoué. La multinationale Mooby’s a pour logo un Veau d’Or et le service communication de l’Eglise Catholique cherche à réinventer l’image de Jésus dans le monde entier en remplaçant le vieux crucifix par une statue… surprenante. Il s’agit d’un Christ debout, tout sourire, qui fait un clin d’œil, lève le pouce de la main gauche et vous pointe du doigt de la main droite. Un Christ "sympa", qui pourrait être votre "pote", en quelque sorte. Rien ne va plus ici-bas et deux Anges scandalisés, Loki (Matt Damon) et Bartleby (Ben Affleck) déboulent sur Terre pour y remettre un peu d’ordre.

     

    Christ(off) de Pierre Dudan (2018)

    Quand le groupe de musique chrétienne du Père Marc (Lucien Jean-Baptiste) perd son chanteur, la tournée française pour lever des fonds afin de financer un hôpital en Haïti s’annonce compromise. C’est sans compter sur Christophe (Michaël Youn), un ado attardé qui vit encore chez sa mère et qui espère toujours percer dans la musique. Il tient peut-être là une bonne occasion de piquer dans la caisse. S’il se fait passer pour un membre du clergé, il pourra intégrer la formation du Père Marc et, au bout d’un long chemin de croix, devenir enfin une superstar à l’âge de 33 ans ! Ça vous rappelle quelqu’un ?

    Monty Python, La Vie de Brian de Terry Jones (1980)

    En Judée, pendant qu’un certain Jésus (Kenneth Colley) rassemble des foules de plus en plus denses autour de son enseignement, le jeune Brian (Graham Chapman) traverse une véritable crise existentielle. Entre sa mère tyrannique (Terry Jones), l’oppression de l’Empire Romain, le radicalisme des groupuscules de libération du peuple hébreux… Plus rien n’a de sens ici-bas. En pleine quête d’identité, il va lui-même devenir le symbole d’une révolution et, sans avoir rien demandé, guider le peuple vers une nouvelle ère. Il finira par subir le même sort que Jésus, dont la vie aura finalement eu beaucoup de points communs avec la sienne. Sur la croix, il sera entouré de ses contemporains chantant en cœur le même refrain : "Toujours voir la vie du bon côté". Le message est clair : Jésus aurait bien pu s’appeler Brian et vice-versa.

    La Folle Histoire du monde de Mel Brooks (1982)

    Le comédien John Hurt était prêt à toutes les fantaisies pour plaire au génie de l’humour américain Mel Brooks. En 1987, il reprend son rôle de G.W. Kane de la saga Alien, le temps de rejouer sa scène culte dans La Folle Histoire de l’espace. Cinq ans auparavant, il interprétait Jésus, constamment interrompu pendant la Cène par un serveur (Mel Brooks en personne) qui ne peut s’empêcher d’utiliser l’expression "Doux Jésus !". Après une longue confusion, Leonard de Vinci (Art Metrano) interrompt la Cène en débarquant avec sa toile pour brosser le portrait du Messie et de ses apôtres. Et, pour que personne ne soit représenté de dos, il suggère à la tablée de se rassembler du même côté de la table !

    Jésus II – Le Retour des Inconnus (1990)

    Il s’agît là probablement d’un des plus célèbres sketchs des Inconnus ! Dans Jésus II – Le Retour, Didier Bourdon interprète une version du Christ en imaginant que Sylvester Stallone aurait décroché le rôle. Au programme : distribution de pains… mais pas ceux qui viennent de la boulangerie, résurrection vengeresse et une réplique culte : "Vous allez vous aimer les uns les autres, bord** de me*** ?" Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce Jésus-là ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de véhiculer un message de paix et d’amour. Mais qui n’aurait rêvé de voir un long métrage entier dont ce sketch n’aurait été que la bande annonce ?

    Dogma de Kevin Smith (1999)

    Au crépuscule du deuxième millénaire, ce qui reste de l’enseignement du Christ est totalement bafoué. La multinationale Mooby’s a pour logo un Veau d’Or et le service communication de l’Eglise Catholique cherche à réinventer l’image de Jésus dans le monde entier en remplaçant le vieux crucifix par une statue… surprenante. Il s’agit d’un Christ debout, tout sourire, qui fait un clin d’œil, lève le pouce de la main gauche et vous pointe du doigt de la main droite. Un Christ "sympa", qui pourrait être votre "pote", en quelque sorte. Rien ne va plus ici-bas et deux Anges scandalisés, Loki (Matt Damon) et Bartleby (Ben Affleck) déboulent sur Terre pour y remettre un peu d’ordre.

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