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    Paul Newman est mort il y a 10 ans. Butch Cassidy, L’Arnaqueur… Quels sont ses 10 plus grands rôles ?

    Il fut l’un des plus grands comédiens qu’Hollywood ait jamais connus. Voilà déjà dix ans que Paul Newman est parti, à l’âge de 85 ans, le 26 septembre 2008. Quels sont ses plus beaux personnages ? Souvenez-vous.

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    Le Gaucher (1958)

    Premier grande performance pour Paul Newman qui n’en est qu’à son septième long métrage, en 1958, avec Le Gaucher. Très remarqué déjà deux ans plus tôt dans le rôle de Rocky Graziano dans le film de boxe Marqué par la haine (signé Robert Wise), c’est en interprétant Billy le Kid dans Le Gaucher d’Arthur Penn qu’il devient une vedette. Ce rôle, il le transmettra plus tard à son éternel compère : Robert Redford. Il sera nommé à l’Oscar du meilleur acteur l’année suivante, mais pour une autre magnifique performance. Dans La chatte sur un toit brûlant, adapté de la pièce de Tennessee Williams, il est éblouissant en mari dépressif et alcoolique face à Elizabeth Taylor.

    L'Arnaqueur (1961)

    Deuxième nomination à l’Oscar du meilleur acteur avec probablement le plus grand rôle de sa carrière ! Dans L’ArnaqueurPaul Newman joue le légendaire Eddie Felson qui va de club de billard en club de billard, se prétendant débutant alors qu’il n’a pas son égal. Le but de sa combine : faire monter les paris contre lui et empocher la mise. Mais ce style de vie n’est pas sans danger… Vingt-six ans plus tard, Paul Newman retrouvera son personnage dans une suite aussi formidable que le film original.

    Le Rideau Déchiré (1966)

    Même les plus grands fans du comédien et du cinéaste ont parfois tendance à oublier qu’ils se sont associés le temps d’un film. Dans Le Rideau DéchiréPaul Newman joue enfin pour la caméra d’Alfred Hitchcock. Les cinéphiles diront qu’il s’agit probablement d’un de ses moins bons longs métrages. Mais impossible de blâmer le comédien, irréprochable dans son rôle de chercheur en physique nucléaire aux ambitions suspectes.

    Luke la main froide (1967)

    Luke la main froide est à lui seul un archétype dans la culture cinématographique mondiale. Ce personnage de bagnard à la forte tête offrira à Paul Newman sa troisième nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Réalisé par Stuart Rosenberg, le film suit les aventures d’un héros de guerre incarcéré pour avoir vandalisé des parcmètres. Détenu pendant deux ans dans un camp de travail du sud des Etats-Unis, Lukas Jackson devra échapper à la vigilance de ses matons, décidés à lui faire courber l’échine.

    Butch Cassidy et le Kid (1969)

    C’est la rencontre entre deux stars du cinéma qui ne se quitteront plus. L’acteur chevronné Paul Newman fait la connaissance de Robert Redford, le jeune chien fou du Septième Art. Ensemble, ils se donneront la réplique dans un chef d’œuvre signé George Roy Hill : Butch Cassidy et le Kid. Pour l’occasion, Newman offre le rôle qui l’a rendu célèbre (Billy le Kid) à Redford et endosse celui de Butch Cassidy. Ces deux pieds nickelés de la fin du XIXème siècle ne font plus le poids face à la violence d’un Far-West déclinant.

    L'Arnaque (1974)

    Encore une collaboration mythique entre Paul Newman et Robert Redford ! Si certains pensent que L’Arnaque (à ne pas confondre avec L’Arnaqueur) n’est qu’un récit de petit malin, l’Académie des Oscars attribuera tout de même la statuette du meilleur réalisateur et du meilleur film à ce long métrage signé George Roy Hill. Paul Newman est Henry Gondorff, un spécialiste de l’arnaque qui va aider un jeune escroc à piéger le caïd d’une mafia locale, dans le Chicago des années 1930.

    Le Verdict (1982)

    Puisqu’il prête ses talents aux plus grands cinéastes de son époque, il n’est pas étonnant de retrouver Paul Newman chez Sidney Lumet ! Dans Le Verdict, il incarne Franck Galvin, un avocat alcoolique qui s’attaque à une affaire épineuse. Sa réputation sera définitivement en jeu. A la clef : une sixième nomination à l’Oscar du meilleur acteur et une sixième statuette qui lui passera sous le nez. Paul Newman aura tout de même offert aux spectateurs quelques nouvelles séquences légendaires, comme la terrible scène où il gifle en public le personnage interprété par Charlotte Rampling.

    La Couleur de l'argent (1986)

    Vingt-six ans après L’ArnaqueurPaul Newman retrouve son mythique personnage d’Eddie Felson pour une suite réalisée par Martin Scorsese. Cette fois, l’expert du billard risque bien de se casser les dents sur plus fort que lui. En faisant la rencontre de Vincent Lauria, inévitablement interprété par le jeune Tom Cruise, Eddie Felson croit déceler chez ce petit prodige la fougue qui l’habitait dans ses jeunes années. Pour la nomination à l’Oscar du meilleur acteur : la septième, c’est la bonne ! Mais Paul Newman n’est pas présent ce soir-là pour recevoir la seule statuette de sa carrière.

    Le Grand Saut (1994)

    Ses apparitions à l’écran se re raréfient à partir des années 1990. Mais Paul Newman a toujours le temps de reprendre du service quand les cinéastes ont du talent ! Et puisque celui des frères Coen n’est plus à démontrer, le voilà qui incarne un grand patron dans la comédie loufoque et cynique Le Grand Saut. Certains fans du tandem de cinéastes prétendent même qu’il s’agit-là de leur film le plus sous-estimé. L’heure n’est plus aux récompenses pour Paul Newman qui, sur le tard, accepte un virage de carrière inattendu : renouer avec des personnages troubles, comme à ses débuts.

    Les Sentiers de la perdition (2002)

    C’est d’ailleurs en chef de la pègre que Paul Newman dit adieu (ou presque) au public des salles obscures. Dans Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes, il se voit contraint de lancer ses hommes de main à la poursuite de son fils spirituel pour racheter l’honneur de son fils biologique, moins dégourdi. La crème de la jeune génération fera de son mieux pour lui donner la réplique : Tom HanksDaniel Craig et Jude Law. Mais personne ne fait le poids face à Paul Newman qui sera le seul comédien des Sentiers de la Perdition à décrocher une nouvelle nomination aux Oscars.

    Le Gaucher (1958)

    Premier grande performance pour Paul Newman qui n’en est qu’à son septième long métrage, en 1958, avec Le Gaucher. Très remarqué déjà deux ans plus tôt dans le rôle de Rocky Graziano dans le film de boxe Marqué par la haine (signé Robert Wise), c’est en interprétant Billy le Kid dans Le Gaucher d’Arthur Penn qu’il devient une vedette. Ce rôle, il le transmettra plus tard à son éternel compère : Robert Redford. Il sera nommé à l’Oscar du meilleur acteur l’année suivante, mais pour une autre magnifique performance. Dans La chatte sur un toit brûlant, adapté de la pièce de Tennessee Williams, il est éblouissant en mari dépressif et alcoolique face à Elizabeth Taylor.

    L'Arnaqueur (1961)

    Deuxième nomination à l’Oscar du meilleur acteur avec probablement le plus grand rôle de sa carrière ! Dans L’ArnaqueurPaul Newman joue le légendaire Eddie Felson qui va de club de billard en club de billard, se prétendant débutant alors qu’il n’a pas son égal. Le but de sa combine : faire monter les paris contre lui et empocher la mise. Mais ce style de vie n’est pas sans danger… Vingt-six ans plus tard, Paul Newman retrouvera son personnage dans une suite aussi formidable que le film original.

    Le Rideau Déchiré (1966)

    Même les plus grands fans du comédien et du cinéaste ont parfois tendance à oublier qu’ils se sont associés le temps d’un film. Dans Le Rideau DéchiréPaul Newman joue enfin pour la caméra d’Alfred Hitchcock. Les cinéphiles diront qu’il s’agit probablement d’un de ses moins bons longs métrages. Mais impossible de blâmer le comédien, irréprochable dans son rôle de chercheur en physique nucléaire aux ambitions suspectes.

    Luke la main froide (1967)

    Luke la main froide est à lui seul un archétype dans la culture cinématographique mondiale. Ce personnage de bagnard à la forte tête offrira à Paul Newman sa troisième nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Réalisé par Stuart Rosenberg, le film suit les aventures d’un héros de guerre incarcéré pour avoir vandalisé des parcmètres. Détenu pendant deux ans dans un camp de travail du sud des Etats-Unis, Lukas Jackson devra échapper à la vigilance de ses matons, décidés à lui faire courber l’échine.

    Butch Cassidy et le Kid (1969)

    C’est la rencontre entre deux stars du cinéma qui ne se quitteront plus. L’acteur chevronné Paul Newman fait la connaissance de Robert Redford, le jeune chien fou du Septième Art. Ensemble, ils se donneront la réplique dans un chef d’œuvre signé George Roy Hill : Butch Cassidy et le Kid. Pour l’occasion, Newman offre le rôle qui l’a rendu célèbre (Billy le Kid) à Redford et endosse celui de Butch Cassidy. Ces deux pieds nickelés de la fin du XIXème siècle ne font plus le poids face à la violence d’un Far-West déclinant.

    L'Arnaque (1974)

    Encore une collaboration mythique entre Paul Newman et Robert Redford ! Si certains pensent que L’Arnaque (à ne pas confondre avec L’Arnaqueur) n’est qu’un récit de petit malin, l’Académie des Oscars attribuera tout de même la statuette du meilleur réalisateur et du meilleur film à ce long métrage signé George Roy Hill. Paul Newman est Henry Gondorff, un spécialiste de l’arnaque qui va aider un jeune escroc à piéger le caïd d’une mafia locale, dans le Chicago des années 1930.

    Le Verdict (1982)

    Puisqu’il prête ses talents aux plus grands cinéastes de son époque, il n’est pas étonnant de retrouver Paul Newman chez Sidney Lumet ! Dans Le Verdict, il incarne Franck Galvin, un avocat alcoolique qui s’attaque à une affaire épineuse. Sa réputation sera définitivement en jeu. A la clef : une sixième nomination à l’Oscar du meilleur acteur et une sixième statuette qui lui passera sous le nez. Paul Newman aura tout de même offert aux spectateurs quelques nouvelles séquences légendaires, comme la terrible scène où il gifle en public le personnage interprété par Charlotte Rampling.

    La Couleur de l'argent (1986)

    Vingt-six ans après L’ArnaqueurPaul Newman retrouve son mythique personnage d’Eddie Felson pour une suite réalisée par Martin Scorsese. Cette fois, l’expert du billard risque bien de se casser les dents sur plus fort que lui. En faisant la rencontre de Vincent Lauria, inévitablement interprété par le jeune Tom Cruise, Eddie Felson croit déceler chez ce petit prodige la fougue qui l’habitait dans ses jeunes années. Pour la nomination à l’Oscar du meilleur acteur : la septième, c’est la bonne ! Mais Paul Newman n’est pas présent ce soir-là pour recevoir la seule statuette de sa carrière.

    Le Grand Saut (1994)

    Ses apparitions à l’écran se re raréfient à partir des années 1990. Mais Paul Newman a toujours le temps de reprendre du service quand les cinéastes ont du talent ! Et puisque celui des frères Coen n’est plus à démontrer, le voilà qui incarne un grand patron dans la comédie loufoque et cynique Le Grand Saut. Certains fans du tandem de cinéastes prétendent même qu’il s’agit-là de leur film le plus sous-estimé. L’heure n’est plus aux récompenses pour Paul Newman qui, sur le tard, accepte un virage de carrière inattendu : renouer avec des personnages troubles, comme à ses débuts.

    Les Sentiers de la perdition (2002)

    C’est d’ailleurs en chef de la pègre que Paul Newman dit adieu (ou presque) au public des salles obscures. Dans Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes, il se voit contraint de lancer ses hommes de main à la poursuite de son fils spirituel pour racheter l’honneur de son fils biologique, moins dégourdi. La crème de la jeune génération fera de son mieux pour lui donner la réplique : Tom HanksDaniel Craig et Jude Law. Mais personne ne fait le poids face à Paul Newman qui sera le seul comédien des Sentiers de la Perdition à décrocher une nouvelle nomination aux Oscars.

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