Mon compte
    Slumdog Millionaire a 10 ans ! Découvrez dix anecdotes amusantes sur le film de Danny Boyle

    C’était il y a dix ans déjà : Jamal partait à la recherche de la belle Latika et participait à la version indienne de "Qui veut gagner des millions ?" dans l’espoir de la retrouver. Voici dix petites choses à savoir sur le film aux 7 Oscars !

    Pathé Distribution

    Tu veux-tu gagner des millions ?

    Nos compères québécois sont célèbres pour leur détermination à traduire tous les titres de film dans la langue de Molière, y compris quand le pari semble irrationnel. Danny Boyle en avait déjà fait les frais avec Trainspotting qui était devenu "Ferrovipathes" chez eux. Et même si le terme "Slumdog" a été imaginé pour les besoin du film (littéralement : "chien des bidonvilles"), les Québécois ne se sont pas avoués vaincus. Voilà pourquoi le film est sorti chez eux sous le titre : "Le Pouilleux Millionnaire".

    Un tournage en loucedé

    Pour éviter de se confronter à la bureaucratie indienne, Danny Boyle et son équipe ont décidé de tourner une bonne partie du film sans autorisation. Grâce à l’inventivité du chef opérateur Anthony Dod Mantle, ils ont pu passer inaperçus aux yeux des autorités en employant de toutes petites caméras numériques très légères et maniables. Pour la scène située autour du Taj Mahal, toute l’équipe de Slumdog Millionaire s’est faite passer pour un groupe de touristes munis d’appareils photos. Ils s’en servaient en réalité pour filmer aux yeux de tous les plans nécessaires à cette séquence.

    Recyclage musical

    Le compositeur A.R. Rahman, qui a été récompensé par deux Oscars pour son travail sur Slumdog Millionaire (meilleure musique et meilleure chanson originale), n’aura travaillé qu’une vingtaine de jours. En récupérant une chanson composée pour le film Yuvvraaj et finalement rejetée, il gagne une première statuette avec "Jai Ho". Dans le reste de la bande originale, on retrouve des samples puisés chez la Danoise Sys Bjerre ("Ringa Ringa", emprunté à "Alle Mine Veninder") ou même carrément chez les légendaires Clash, puisque "Paper Planes" doit son instrumentalisation à la chanson "Straight To Hell".

    Les Mozart des pickpockets

    Dans une scène où Jamal et Salim vont faire les sacs à main des touristes dans un théâtre en plein air, l’opéra chanté en français qu’on entend hors-champ est "Orphée aux Enfers" d’Offenbach. Il raconte le périple d’Orphée qui descend jusqu’aux Enfers pour retrouver sa femme Eurydice, de la même façon que le petit Jamal est prêt à tous les sacrifices dans sa quête de Latika qu’il s’est juré de sauver.

    Direct 2 DVD

    Avant d’être acquis par Pathé Distribution, Slumdog Millionaire a bien failli ne pas trouver de distributeur pour sa sortie sur grand écran. Très longtemps, il a été envisagé de ne le publier qu’en DVD, ce qui ne lui aurait pas permis de décrocher ses 7 Oscars en 2009 !

    Choisis l’Inde, choisis ton taudis, choisis tes flashbacks…

    Au début du film, Danny Boyle s’est autorisé un clin d’œil à sa propre filmographie, au détour d’une scène clef du film. Quand le petit Jamal se fait enfermer dans les toilettes par son frère Salim, il est contraint de se jeter dans l’immonde fosse pour se libérer et aller demander son autographe à l’acteur Amitabh Bachchan. Cette scène fait évidemment référence à Trainspotting, lorsque Mark Renton plonge dans la cuvette des toilettes publiques pour aller chercher ses suppositoires d’opium dans les égouts ! Dans les deux cas, les excréments ont été composés à base de chocolat et de beurre de cacahouètes, rendant le tournage bien moins répugnant que le spectateur se l’imagine.

    Un homme et une femme

    Si Slumdog Millionaire n’est souvent attribué qu’à Danny Boyle, il s’agit d’une coréalisation avec la directrice de casting indienne Loveleen Tandan qui a aidé le cinéaste à tourner les scènes en Hindi. En effet, un cinquième de ce film n’aurait pas pu sonner juste sans l’assistance d’une réalisatrice capable de comprendre les jeunes acteurs et de leur donner des directions de mise en scène !

    Les Jean-Pierre Foucault indiens

    En Inde, deux acteurs légendaires ont présenté "Qui veut gagner des millions ?" : Amitabh Bachchan et Shah Rukh Khan. Les deux ont évidemment été approchés pour interpréter Prem Kumar, le présentateur de l’émission dans le film, mais ont refusé au profit d’Anil Kapoor. Un autre clin d’œil à Amitabh Bachchan intervient au début du film quand le petit Jamal, fan du comédien, ne recule devant rien pour obtenir un autographe. Là encore, la légende de Bollywood a refusé de faire une apparition dans le film et a finalement été remplacé par une doublure dont on ne voit que la main gauche. Un souci du détail méticuleux : Amitabh Bachchan est effectivement gaucher !

    Qui veut gagner son salaire ?

    Jamal, Salim et Latika apparaissent à trois âges différents dans Slumdog Millionaire : d’abord enfants, puis adolescents et enfin adultes. Pour rémunérer les petits comédiens, la production a décidé de bloquer leur salaire sur des comptes en banque auxquels ils pourraient accéder le jour de leurs seize ans. En attendant cet anniversaire, un chauffeur de taxi a également été engagé pour les emmener à l’école chaque jour.

    L’oublié d’un générique inoubliable

    On se souvient tous du générique final de Slumdog Millionaire, hommage dansé aux comédies musicales de Bollywood. Malheureusement, le chorégraphe Longiness Fernandes qui a travaillé sur cette séquence finale a été oublié au générique. Le soir de la cérémonie des Oscars, au moment de recevoir la statuette du meilleur film, Danny Boyle s’est publiquement excusé auprès lui.

    BONUS – Merci Qui ?

    En 2010, les deux visages d’AlloCiné Kevin Sardet et Grégoire Lassalle décident de mettre un point final à leur web-série à succès "Merci Qui ?". Ce 250ème et dernier épisode est consacré à Slumdog Millionaire et se termine, comme le film de Danny Boyle, par une chorégraphie impliquant toute l’équipe du site, dans les anciens locaux de l’avenue des Champs-Elysées !

    Tu veux-tu gagner des millions ?

    Nos compères québécois sont célèbres pour leur détermination à traduire tous les titres de film dans la langue de Molière, y compris quand le pari semble irrationnel. Danny Boyle en avait déjà fait les frais avec Trainspotting qui était devenu "Ferrovipathes" chez eux. Et même si le terme "Slumdog" a été imaginé pour les besoin du film (littéralement : "chien des bidonvilles"), les Québécois ne se sont pas avoués vaincus. Voilà pourquoi le film est sorti chez eux sous le titre : "Le Pouilleux Millionnaire".

    Un tournage en loucedé

    Pour éviter de se confronter à la bureaucratie indienne, Danny Boyle et son équipe ont décidé de tourner une bonne partie du film sans autorisation. Grâce à l’inventivité du chef opérateur Anthony Dod Mantle, ils ont pu passer inaperçus aux yeux des autorités en employant de toutes petites caméras numériques très légères et maniables. Pour la scène située autour du Taj Mahal, toute l’équipe de Slumdog Millionaire s’est faite passer pour un groupe de touristes munis d’appareils photos. Ils s’en servaient en réalité pour filmer aux yeux de tous les plans nécessaires à cette séquence.

    Recyclage musical

    Le compositeur A.R. Rahman, qui a été récompensé par deux Oscars pour son travail sur Slumdog Millionaire (meilleure musique et meilleure chanson originale), n’aura travaillé qu’une vingtaine de jours. En récupérant une chanson composée pour le film Yuvvraaj et finalement rejetée, il gagne une première statuette avec "Jai Ho". Dans le reste de la bande originale, on retrouve des samples puisés chez la Danoise Sys Bjerre ("Ringa Ringa", emprunté à "Alle Mine Veninder") ou même carrément chez les légendaires Clash, puisque "Paper Planes" doit son instrumentalisation à la chanson "Straight To Hell".

    Les Mozart des pickpockets

    Dans une scène où Jamal et Salim vont faire les sacs à main des touristes dans un théâtre en plein air, l’opéra chanté en français qu’on entend hors-champ est "Orphée aux Enfers" d’Offenbach. Il raconte le périple d’Orphée qui descend jusqu’aux Enfers pour retrouver sa femme Eurydice, de la même façon que le petit Jamal est prêt à tous les sacrifices dans sa quête de Latika qu’il s’est juré de sauver.

    Direct 2 DVD

    Avant d’être acquis par Pathé Distribution, Slumdog Millionaire a bien failli ne pas trouver de distributeur pour sa sortie sur grand écran. Très longtemps, il a été envisagé de ne le publier qu’en DVD, ce qui ne lui aurait pas permis de décrocher ses 7 Oscars en 2009 !

    Choisis l’Inde, choisis ton taudis, choisis tes flashbacks…

    Au début du film, Danny Boyle s’est autorisé un clin d’œil à sa propre filmographie, au détour d’une scène clef du film. Quand le petit Jamal se fait enfermer dans les toilettes par son frère Salim, il est contraint de se jeter dans l’immonde fosse pour se libérer et aller demander son autographe à l’acteur Amitabh Bachchan. Cette scène fait évidemment référence à Trainspotting, lorsque Mark Renton plonge dans la cuvette des toilettes publiques pour aller chercher ses suppositoires d’opium dans les égouts ! Dans les deux cas, les excréments ont été composés à base de chocolat et de beurre de cacahouètes, rendant le tournage bien moins répugnant que le spectateur se l’imagine.

    Un homme et une femme

    Si Slumdog Millionaire n’est souvent attribué qu’à Danny Boyle, il s’agit d’une coréalisation avec la directrice de casting indienne Loveleen Tandan qui a aidé le cinéaste à tourner les scènes en Hindi. En effet, un cinquième de ce film n’aurait pas pu sonner juste sans l’assistance d’une réalisatrice capable de comprendre les jeunes acteurs et de leur donner des directions de mise en scène !

    Les Jean-Pierre Foucault indiens

    En Inde, deux acteurs légendaires ont présenté "Qui veut gagner des millions ?" : Amitabh Bachchan et Shah Rukh Khan. Les deux ont évidemment été approchés pour interpréter Prem Kumar, le présentateur de l’émission dans le film, mais ont refusé au profit d’Anil Kapoor. Un autre clin d’œil à Amitabh Bachchan intervient au début du film quand le petit Jamal, fan du comédien, ne recule devant rien pour obtenir un autographe. Là encore, la légende de Bollywood a refusé de faire une apparition dans le film et a finalement été remplacé par une doublure dont on ne voit que la main gauche. Un souci du détail méticuleux : Amitabh Bachchan est effectivement gaucher !

    Qui veut gagner son salaire ?

    Jamal, Salim et Latika apparaissent à trois âges différents dans Slumdog Millionaire : d’abord enfants, puis adolescents et enfin adultes. Pour rémunérer les petits comédiens, la production a décidé de bloquer leur salaire sur des comptes en banque auxquels ils pourraient accéder le jour de leurs seize ans. En attendant cet anniversaire, un chauffeur de taxi a également été engagé pour les emmener à l’école chaque jour.

    L’oublié d’un générique inoubliable

    On se souvient tous du générique final de Slumdog Millionaire, hommage dansé aux comédies musicales de Bollywood. Malheureusement, le chorégraphe Longiness Fernandes qui a travaillé sur cette séquence finale a été oublié au générique. Le soir de la cérémonie des Oscars, au moment de recevoir la statuette du meilleur film, Danny Boyle s’est publiquement excusé auprès lui.

    BONUS – Merci Qui ?

    En 2010, les deux visages d’AlloCiné Kevin Sardet et Grégoire Lassalle décident de mettre un point final à leur web-série à succès "Merci Qui ?". Ce 250ème et dernier épisode est consacré à Slumdog Millionaire et se termine, comme le film de Danny Boyle, par une chorégraphie impliquant toute l’équipe du site, dans les anciens locaux de l’avenue des Champs-Elysées !

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top