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    20 personnages culte du cinéma : Terminator, E.T, Hannibal Lecter...
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Du Terminator à Hannibal Lecter en passant par Wall-E ou l'homme sans nom immortalisé par Clint Eastwood pour n'en citer qu'une minuscule poignée, le cinéma a fait défiler quantité de personnages devenus iconiques. En voici 20, pour commencer !

    Splendor Films

    Avant-propos...

    Le cinéma nous a livré -et livre encore- des galeries de personnages mémorables, à des degrés divers. De là l'idée de dresser une liste de 100 personnages, tous genres confondus, y compris des films d'animation. Voici une sélection de vingt d'entre eux, pour commencer ! Une seule règle : un seul choix par film.

    Rendez-vous prochainement pour un volume 2 !

    Alex DeLarge

    L'oeil fixe et le regard menaçant, comme un défi lancé au spectateur, Alex DeLarge ouvre Orange mécanique en se mettant en condition pour une petite séance d'ultra violence orchestrée par Stanley Kubrick. Le rôle d'une vie, celui de Malcolm McDowell, qui aura beaucoup de mal par la suite à se défaire d'un personnage devenu iconique et encombrant.

    Annie Wilkes

    Extraordinaire Kathy Bates, absolument glaçante et terrifiante sous les traits de l'ex infirmière psychopathe Annie Wilkes, dans la brillante adaptation de l'oeuvre de Stephen King, Misery. Une composition récompensée à juste titre par l'Oscar de la Meilleure actrice.

    Harry Powell

    Love, Hate tatoués sur les phalanges, la bouche esquissant toujours un rictus, Robert Mitchum est Harry Powell, faut prêcheur mais vrai meurtrier, toujours inquiétant, dans le chef-d'oeuvre absolu La Nuit du chasseur. Le comédien compose ici sans conteste un des plus grands méchants de l'Histoire du cinéma.

    Bonnie Parker

    Sublime Faye Dunaway sous les traits de Bonnie Parker, compagne d'infortune de Clyde Barrow, pour le meilleur et surtout pour le pire, embarqués dans une cavale à l'issue fatale devant la caméra d'Arthur Penn. C'est par ce rôle -inoubliable- que la comédienne fut révélée sur grand écran.

    Ash Williams

    Potache, frénétique, armé de sa "baguette magique" comme il l'appelle (un fusil Remington calibre 12 à canon scié) et de sa tronçonneuse qu'il se greffe à la main droite (amputée dans Evil Dead 2 parce que possédée par un esprit démoniaque), Bruce Campbell a su créer avec Ash un personnage culte et délirant dans la saga Evil Dead, entré depuis longtemps dans la Pop Culture.

    Atticus Finch

    Dans Du silence et des ombres, puissant drame se déroulant durant la Grande Dépression en Alabama, Gregory Peck campe un extraordinaire Atticus Finch, avocat élevant seul ses deux enfants. Intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un homme noir injustement accusé de viol... Oscarisé pour ce rôle, ce dernier était d'ailleurs le préféré du comédien de toute sa filmographie.

    Lieutenant Ellen Ripley

    Sous les auspices de Ridley ScottSigourney Weaver incarne dans le premier volet de la saga Alien un personnage badass, une icône matricielle devenue pour toute une génération d'actrices en devenir un modèle à suivre.

    Dr. Emmett L. 'Doc' Brown

    Faut-il vraiment vous présenter Doc Brown, le prof excentrique le plus loufoque et génial du 7e art ? Un personnage inoubliable qui doit bien entendu à la merveilleuse incarnation faite par Christopher Lloyd, dans une saga au succès et à l'amour trans-générationnel. On rend aussi évidemment hommage à la voix légendaire de Pierre Hatet, qui avait merveilleusement su rendre si attachant ce personnage iconique.

    E.T

    E.T., dont les (més)aventures filmées par Steven Spielberg ont durablement marqué la mémoire rétinienne et cinéphilique des spectateurs, a ému aux larmes des générations entières. L'adorable créature est depuis longtemps largement entrée au panthéon de la Pop Culture.

    George Bailey

    Ce n'est pas tout à fait un hasard si La Vie est belle est LE film de Noël par excellence. Sous l'oeil amoureux de la caméra de Frank CapraJames Stewart campe un merveilleux George Bailey, modèle d'altruisme, de bonté et de générosité, qui a passé sa vie à aider les autres sans rien attendre en retour. Tourné un an à peine après être revenu du front où il s'était brillamment illustré, Stewart est allé chercher et puiser dans ses souvenirs de guerre, parfois douloureux, pour insuffler toute la force émotionnelle et l'énergie à son personnage. Le résultat est fabuleux.

    Hannibal Lecter

    16 minutes. Il aura seulement fallu 16 min de présence à l'écran dans Le Silence des agneaux, pour qu'Anthony Hopkins se hisse quasi instantanément au panthéon des Serial Killers sur grand écran avec son incarnation glaçante et hypnotique d'Hannibal Lecter. Une extraordinaire composition qui lui a même valu un Oscar.

    L'homme sans nom

    Un chapeau troué, un poncho sale, un cigarillo toujours vissé au coin de la bouche, et une gâchette aussi facile que rapide : Clint Eastwood a incarné grâce à Sergio Leone le plus illustre personnage "inconnu" du 7e Art dans sa trilogie du dollar; un personnage qui s'est quasi érigé en figure mythologique.

    Jack Torrance

    Dans Shining, l'hôtel Overlook est un lieu maléfique qui s'éveille pour prendre possession des vivants. En particulier Jack Torrance, écrivain en mal d'inspiration, venu garder les lieux tout l'hiver avec sa femme et son fils. Plongé d'abord dans une sorte de léthargie puis glissant progressivement dans la folie, Jack Nicholson livre une composition démente et hallucinante dans le film de Kubrick. Ce n'est pas pour rien que l'AFI plaçait en 2012 ce personnage à la 25e place des 50 plus grands héros et méchants de l'Histoire du cinéma américain.

    Gizmo

    Qui n'a pas senti son coeur fondre comme neige au soleil en voyant pour la première fois le petit mogwaï Gizmo sortir de sa boîte, apeuré, dans Gremlins ? Pas grand monde en vérité, tant le public s'est pris d'affection pour ce petit être à l'allure d'une peluche pleine de poils. Et dire qu'à l'origine, il devait être le méchant... Avant que Spielberg, producteur exécutif du film, se ravise en se disant avec raison qu'il était définitivement trop mignon pour que le public le considère comme un méchant !

    John Merrick

    Immense et regretté John Hurt, qui réussissait l'exploit, derrière l'extraordinaire et impressionnant maquillage de Christopher Tucker (8h de maquillage par jour pour la pose des prothèses !) à composer l'inoubliable, bouleversant et déchirant personnage de John Merrick, alias Elephant Man. Sublimé par la photo en noir et blanc signée par le grand chef op' Freddie Francis, le comédien livre une fabuleuse performance, faisant passer par les yeux et la voix l'émotion et la solitude de son personnage.

    John McLane

    On ne remerciera jamais assez la Fox d'avoir finalement choisi Bruce Willis, qui était à l'époque une valeur montante du petit écran grâce à Clair de Lune, pour incarner le coriace et poil à gratter des méchants John McLane, plutôt que de rester sur les acteurs envisagés comme Burt Reynolds et Richard Gere. Avec son humour pince sans rire, son flegme, sa décontraction, il a su apporter un vrai vent de fraîcheur à la figure de l'Action Heroes des années 80, épaulé il est vrai par un cinéaste qui a laissé une empreinte indélébile dans le genre.

    Vito Corleone

    Certes, la saga du Parrain de Francis Ford Coppola est une trilogie, dont le personnage de Michael Corleone constitue le noeud gordien. Mais elle commence sous les auspices de Vito Corleone, magistralement incarné par le jeu feutré de Marlon Brando qui était à cette époque considéré comme toxique pour le Box Office et que plus personne ne voulait. Si l'intéressé ne s'est pas déplacé pour reçevoir son Oscar du Meilleur acteur, sa récompense résonne comme une gifle envoyée à ceux qui le croyaient fini. Un personnage entré dans la légende du 7e art, pour une saga qui ne l'est pas moins.

    Snake Plissken

    Grâce à New York 1997, Snake Plissken est devenu une icône, la matrice des anti-héros Badass par excellence, ayant toujours une punchline qui tue dans sa besace, une source d'inspiration pour toute une génération de cinéastes, et même de Game Designers dans l'industrie des jeux vidéo (Hideo Kojima, au hasard). Le croisement génial et absolu entre le flegmme d'un Clint Eastwood qui aurait rencontré un Hell's Angels. Une incarnation qui doit aussi évidemment beaucoup à son interprète, Kurt Russell.

    Wall-E

    Dernière machine présente sur une planète Terre dévastée par la pollution et laissée à l'abandon par l'Humanité, le petit robot Wall-E, sous ses traits terriblement attachants, a su émouvoir aux larmes les spectateurs, déjà ébahis par une première demi-heure sans aucun dialogue absolument sidérante.

    Terminator

    Né d'un rêve fiévreux, le Terminator de James Cameron a crevé l'écran grâce à un Arnold Schwarzenegger à la carrière ascendante depuis Conan le Barbare, et que ce rôle de Cyborg du futur propulsera vers les cimes. Au-delà de sa carrure imposante -et parfaite pour son rôle de machine à tuer que rien n'arrête-, il faut rendre grâce à Stan Winston, génie des effets spéciaux et du maquillage, qui a su créer et façonner ce personnage devenu, lui aussi, une icône de la Pop Culture.

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