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    Si vous aimez Dawson et Desperate Housewives, vous aimerez Riverdale !

    Adaptée des personnages Archie Comics, la série "Riverdale" débarque en France ce vendredi 27 janvier sur Netflix, au lendemain de son lancement US sur la CW. Un teen drama teinté de mystère, entre "Dawson", "Pretty Little Liars", et "Veronica Mars".

    CW

    Après avoir opéré un changement de cap ces dernières années, en explorant l'univers des super-héros, avec Arrow et Flash, ou en s'essayant à la dramédie survitaminée avec Jane the Virgin et Crazy Ex-Girlfriend, la chaîne américaine The CW revient au genre qu'elle affectionnait tant à ses débuts avec Riverdale. Un teen drama qui devrait ravir les fans de Gossip Girl et des Frères Scott, mais pas seulement. Car en remettant au goût du jour les personnages phares de l'éditeur Archie Comics, en piochant dans tout un tas de références, et en agrémentant son récit ado d'une bonne dose de noirceur, cette nouveauté très attendue de la saison 2016-2017 a tout pour s'adresser à un public plus large.

    Et si Riverdale, qui sera disponible en France dès ce vendredi 27 janvier sur Netflix (en US+24), était la série ado que l'on attendait, après quelques années d'errance ?

    Synopsis : Sous ses airs de petite ville tranquille, Riverdale cache en réalité de sombres secrets. Alors qu'une nouvelle année scolaire débute, le jeune Archie Andrews et ses amis Betty, Jughead, et Kevin voient leur quotidien bouleversé par la mort mystérieuse de Jason Blossom, un de leurs camarades de lycée. Qu'est-il arrivé au golden boy, et que sait vraiment sa soeur jumelle, Cheryl, au sujet de son décès ? Alors que les secrets des uns et des autres menacent de remonter à la surface, et que la belle Veronica, fraîchement débarquée de New York, fait une arrivée remarquée en ville, plus rien ne sera jamais comme avant à Riverdale...

    Après DC Comics, Greg Berlanti et la CW s'attaquent à Archie

    Alors que Vampire Diaries, Pretty Little Liars, et Teen Wolf, derniers vestiges des séries ados à succès de ces 10 dernières années, prendront toutes les trois fin cette année, qui mieux que Greg Berlanti, le producteur le plus prolifique de la télévision américaine (Arrow, Flash, Supergirl, Legends of Tomorrow, Blindspot, c'est lui !), pour tenter de redonner ses lettres de noblesse au genre du teen drama et de combler une place bientôt vacante sur le marché ? Pour ce faire, Berlanti, qui officie en tant que producteur délégué sur le show, et le showrunner Roberto Aguirre-Sacasa (qui a écrit pour Glee et Looking) se sont à nouveau tournés vers des comic books pour créer Riverdale. Sauf qu'ici, point de super-héros ou de super-vilains estampillés DC Comics.

    Katie Yu/The CW

    Riverdale correspond tout simplement à la ville dans laquelle évoluent la plupart des personnages des comics de l'éditeur Archie Comics, à qui l'ont doit des publications à succès telles que Archie, Betty and Veronica, Josie et les Pussycats, ou encore Sabrina, l'apprentie sorcière. Un univers riche, aux intrigues parfois proches du soap, qui s'imposait donc comme la base parfaite pour un teen drama. Roberto Aguirre-Sacasa, qui connaît bien Archie Comics pour en être le responsable de la création depuis 2013, a donc pioché dans la palette de personnages qui s'offrait à lui et y a ajouté une grosse pointe de sexy et de mystère pour rendre le tout plus moderne. Avec, à la clé, une mort suspecte, et un cadavre, pour happer les téléspectateurs, sur suggestion de Greg Berlanti lui-même. Au cas où les rêves de chanson du sportif rouquin Archie (campé par K.J. Apa, nouveau visage venu de Nouvelle-Zélande) et les rebondissements romanesques du triangle amoureux Archie-Betty-Veronica n'auraient pas suffi à passionner les téléspectateurs en manque de Gossip Girl.

    Riverdale, le Stranger Things des séries ado ?

    Dès les premières minutes du pilote, Riverdale impose une ambiance brumeuse et inquiétante, qui rappelle forcément Twin Peaks, à grands coups de plans alternant entre rivière et montagne, le tout saupoudré d'une musique pop envoûtante, dans la veine de Lana Del Rey. Et ce qui pourrait être vu comme une faiblesse est en réalité l'une des forces de cette nouvelle série : être consciente de ses influences parfois grossières, et s'en servir habilement et avec humour pour proposer un hommage bien fait, qui donne un coup de fouet à un genre un peu endormi et le "réinvente" à sa façon, sans toutefois le révolutionner. À la manière d'un Stranger Things du teen drama, où la lettre d'amour des frères Duffer aux films des années 80 serait remplacée par une volonté de Berlanti et de Aguirre-Sacasa de renvoyer à tout un tas de séries qui les (nous) ont fait rêver, de Twin Peaks à Desperate Housewives, en passant par Veronica Mars ou Dawson.

    Car oui, l'atmosphère mystérieuse du show, où chacun semble cacher de nombreux secrets et pourrait être responsable de la mort de Jason Blossom, fait évidemment penser à la série de David Lynch, à Desperate Housewives, ou encore à Pretty Little Liars. Oui, le fait que la brune et la blonde soient toutes les deux attirées par le doux rêveur Archie rappelle les débuts de Dawson (et on ne vous parle même pas de la scène où Archie croise pour la première fois le chemin de Veronica, qui nous ramène forcément à l'arrivée de Jen à Capeside). Quant aux couloirs du lycée, ils ont ce petit quelque chose de Veronica Mars, de Teen Wolf, ou de la première saison de Vampire Diaries. Mais c'est aussi ça qui rend Riverdale si jouissive. D'autant plus que les parents, dont les névroses n'ont rien à envier aux femmes au  foyer de Wisteria Lane, sont campés par d'anciennes gloires de teen dramas ou de teen movies à succès, tels Luke Perry (Beverly Hills), Madchen Amick (Twin Peaks), ou encore Molly Ringwald (Breakfast Club). Une manière de boucler la boucle ?

    Netflix

    Mais malgré ces références en pagaille, Riverdale parvient à proposer une intrigue qui n'a pas de mal à emballer au fil des 46 minutes de son premier épisode. Grâce notamment à une palette de personnages attachants, parmi lesquels Kevin, le pote gay de Betty, et évidemment Betty et Veronica. La relation entre les deux filles pourrait d'ailleurs bien être l'une des grandes réussites de la série. L'alchimie est indéniable, et les scénaristes semblent vouloir éviter d'en faire des rivales adeptes du crêpage de chignon, ce qui est plutôt rafraîchissant. Reste que certains personnages, tels la peste de service Cheryl ou Archie lui-même ont pour le moment du mal à se défaire de leur côté archétype. Mais la série a au moins le mérite de s'en amuser, avec des dialogues tels que "Tu es peut-être un personnage type tout droit sorti d'un teen movie des années 90, mais ce n'est pas mon cas". Et on est en droit d'espérer un peu plus d'épaisseur au fil des épisodes. Après tout, avant d'être aux commandes d'Arrow, Greg Berlanti a écrit pour Dawson et a créé Everwood. On peut donc lui faire confiance. Il en connaît un rayon en matière de séries ado, et on est heureux qu'il revienne à ses premières amours.

    Ce qui est certain, c'est que la CW pourrait bien avoir trouvé son nouveau Gossip Girl avec Riverdale. Un teen drama addictif, qui ne demande qu'à devenir un phénomène ?

    Les 13 épisodes de la première saison de Riverdale sont à découvrir chaque semaine sur Netflix, au rythme d'un épisode tous les vendredis, en US +24, à partir de ce 27 janvier.

    Pour regarder Riverdale sur Netflix, c'est par ici.

    Pour toi savoir sur la série, c'est par là.

    La bande-annonce de Riverdale :

     

    Archie Andrews

    Incarné par le néo-zélandais K.J. Apa, inconnu jusque-là, Archie, le héros de Riverdale, a tout du lycéen typique américain, athlète adulé au sein de son lycée. Oui, mais derrière cette façade, Archie rêve d'une carrière musicale, ce qui ne va évidemment pas plaire à son père ou à son entraîneur de foot. Ajoutez à cela un possible triangle amoureux avec Betty et Veronica, une relation secrète avec un professeur, et une amitié fracturée avec son ancien meilleur ami, et tout de suite, Archie devient beaucoup plus intéressant...

    Betty Cooper

    Peu sûre d'elle et amoureuse en secret de son ami Archie depuis des années, Betty (Lili Reinhart) en a marre d'être vu comme la gentille fille parfaite. Son amitié inattendue avec la belle et décomplexée Veronica (Camila Mendes), nouvelle venue à Riverdale, va enfin lui ouvrir de nouveaux horizons.

    Veronica Lodge

    Originaire de New York, Veronica (Camila Mendes) vient s'installer avec sa mère à Riverdale pour échapper au scandale qui a envoyé son père en prison, et a éclaboussé son image. Franche, intelligente, et intrépide, celle qui manie les catchphrases et les références comme personne (de Truman Capote à Ansel Elgort !) se lie rapidement d'amitié avec Archie, Betty et Kevin, et se fait tout aussi rapidement de Cheryl une ennemie. Ce nouveau départ va-t-il lui permettre de laisser derrière elle son passé de mean girl ?

    Jughead Jones

    Solitaire et vraisemblablement enfermé dans une sorte de colère constante contre le reste du monde, Jughead (Cole Sprouse) est celui par le biais de qui on pénètre dans l'univers mystérieux de Riverdale, grâce au récit qu'il narre en voix-off, et qui correspond au roman qu'il est en train d'écrire sur la petite ville et ses nombreux secrets. Que sait-il vraiment sur la mort de Jason ? Et surtout, pour quelle raison son amitié avec Archie est-elle à ce point en lambeaux ?

    Cheryl Blossom

    Peste en chef du lycée de Riverdale (et évidemment capitaine des pom-pom girls), Cheryl (Madelaine Petsch) mène la vie dure à Betty et Veronica. Mais derrière cette façade se cache des failles. Comme le traumatisme lié à la mort de son frère jumeau, Jason. Que s'est-il réellement passé le 4 juillet, jour où les deux jumeaux sont partis faire une balade en barque sur la rivière ? Une balade dont Jason n'est jamais revenu...

    Josie McCoy

    Belle, acerbe, et ambitieuse, Josie (Ashleigh Murray) est le leader charismatique des Pussycats (et oui, Josie et les Pussycats, ça ne vous dit rien ?), qui ne semble pas décidée à servir de mentor à Archie, qui aspire lui aussi à une carrière dans la musique. Ce qui est certain, c'est que les premiers tubes des Pussycats, qui bercent la série, vont probablement vous happer sans aucun mal !

    Kevin Keller

    Kevin (Casey Cott), lycéen ouvertement gay, est l'un des meilleurs amis de Betty, qui se lie également rapidement d'amitié avec la très sûre d'elle Veronica. Un personnage introduit assez récemment dans les comics (suite à une réinvention de l'univers Archie au début des années 2010), qui apporte pas mal d'humour à la série. Mais c'est aussi lui qui va faire une découverte qui va lancer l'un des mystères du show...

    Fred Andrews

    C'est Luke Perry, le Dylan de Beverly Hills, qui campe Fred, le père d'Archie, dans Riverdale. Un homme qui espère voir son fils suivre ses traces, en reprenant un jour son entreprise de construction. Et qui cache probablement des secrets, comme tous les habitants de Riverdale !

    Alice Cooper

    Alice Cooper, la mère froide, autoritaire, et bitchy de Betty (Lili Reinhart), qui semble plutôt heureuse de la tragédie qui touche la famille Blossom, est incarnée par Mädchen Amick, l'interprète de Shelly Johnson dans Twin Peaks. Un parallèle marrant vu que la série de David Lynch fait forcément partie des influences de Riverdale.

    Hermione Lodge

    Hermione Lodge (Marisol Nichols, vue dans 24 heures chrono et Teen Wolf notamment) fait son retour à Riverdale, sa ville d'origine, pour échapper au scandale ayant touché sa famille. Mais nul doute que son passé, et ses secrets, vont finir par la rattraper.

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