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    Best-of 2017 : le meilleur et le pire des séries

    Quelles séries ont brillé en 2017 et quelles sont celles que l'on préférerait oublier ? De "Big Little Lies" à "This is Us", en passant par "Prison Break" et "The Walking Dead", retour sur les tops et les flops de ces 12 derniers mois.

    HBO / Fox

    La série la plus glaçante de l'année : The Handmaid's Tale

    The Handmaid's Tale, notre série n°1 de 2017 est l'un des dramas les plus essentiels de ces dernières années. En nous plongeant dans un futur proche où les droits des femmes ont été annihilés et où un régime hypocrite régi uniquement par des hommes a été mis en place pratiquement du jour au lendemain, cette série dystopique déploie une force létale tout en incitant à un réveil brutal. Impossible de sortir indemnes de ces 10 épisodes assourdissants, inquiétants, terrifiants, vibrants, totalement glaçants.

    La série qui fait pleurer de l'année : This is Us

    Elle n'a pas failli à ses engagements. Ceux qui nous promettaient de l'émotion pure, des situations familiales personnellement éprouvées, des personnages hauts en couleur et du "pour le meilleur et pour le pire" savamment distillé. Après une première saison bouleversante, This is us nous livre une saison 2 d'une justesse et d'une finesse remarquables, s'attachant à souligner les failles de ses héros si nuancés et leurs difficultés à communiquer, inhérentes à leur forte capacité d'aimer. Et c'est parce que le tragique pointe toujours que les larmes sont inévitables...

    La dégringolade de l'année : The Walking Dead

    Negan est arrivé... et The Walking Dead s'est effondrée comme l'une des victimes de sa batte Lucille. Si la saison 7 a fait illusion grâce à quelques sursauts et des audiences au beau fixe, les téléspectateurs sont de moins en moins nombreux à suivre les aventures de Rick et de ses amis. "S'ennuyer devant" serait même un terme plus approprié, malgré le choc du final de mi-saison. Et si la fin était plus proche qu'on ne le pensait ?

    Le renvoi le plus médiatique de l'année : Kevin Spacey de House of Cards

    Accusé de harcélements sexuels, Kevin Spacey s'est fait renvoyer de House of Cards après quelques semaines de suspense quant au sort que Netflix allait lui réserver... La dernière saison de la série politique se fera donc sans lui, ce qui permettra de mettre davantage en avant celui de Robin Wright, qui l'a bien mérité. Une affaire sordide qui aura peut-être la conséquence heureuse de faire changer les choses à Hollywood... et peut-être aussi ailleurs, qui sait ?

    La série qui sait se renouveler de l'année : Grey's Anatomy

    14 saisons déjà et pas l'ombre d'une ride, pas un signe de fatigue, bien au contraire ! En laissant de côté le drame à tout prix pour miser, comme à ses débuts, sur un comique de situation et une répartie bien sentie, Grey's Anatomy prouve qu'elle n'a pas dit son dernier mot. Elle s'offre même le luxe de coller parfaitement à son époque en mettant en scène une nouvelle génération d'internes hors des réalités du métier car ultra connectée. Toujours aussi captivante, elle ose enfin être intelligemment féministe, et gentiment coquine. Que demander de plus ?

    L'accident industriel de l'année : Marvel's Inhumans

    Après une première bande-annonce qui avait de quoi inquiéter et un flop en salles lors de la diffusion en avant-première du pilote dans les salles IMAX du monde entier, la série Marvel's Inhumans a été programmée par ABC à partir de fin septembre tous les vendredis soirs (preuve que même la chaîne n'y croyait pas) durant 8 semaines. Résultat : des audiences très mauvaises et un bon gros accident industriel pour Marvel et ABC, vu le budget plus que confortable alloué aux 8 épisodes de la saison. Et malheureusement, cet échec n'a pas pu être rattrapé par les qualités de la série, puisque celles-ci sont quasi inexistantes... Dialogues risibles, scènes d'action ridicules, effets spéciaux laids et cheap, acteurs en roue libre, c'est bien simple, rien ne va dans Inhumans !

    La série française de l'année : Quadras

    Les séries françaises commencent doucement et sûrement à s'imposer. Cette année, c'est celle portée par les complices François-Xavier Demaison et Alix Poisson qui brille par son originalité. Une écriture ciselée  au service de répliques déjà cultes, une structure et une mise en scène bien pensées, et surtout une qualité de jeu comique donnant vie à des personnages clairement au-dessus du lot : tout y est, ultra attachant et hilarant. A ce propos, mention spéciale à la folie douce et sans filtre de la révélation Sarah Le Picard !

    Le super-héros en mousse de l'année : Iron Fist

    Moins dark que Daredevil, et pas aussi cool que Jessica Jones ou Luke CageIron Fist s'impose comme la plus faible des séries Marvel Netflix à ce jour. Une déception à tous les niveaux (intrigue dénuée de cohérence, acteur principal sans grand charisme, personnages manquant cruellement de relief), et, pas de bol, ça dure 13 épisodes. Bref, au rayon des super-héros, Iron Fist tient davantage du super-zéro...

    La scène de sexe de l'année (hot mais incestueuse quand même) : Game of Thrones

    Game of Thrones nous a tout donné cette année. De l'épique, de l'action, des retrouvailles... Et plein de rencontres. Celle entre Daenerys Targaryen et Jon Snow était très attendue et n'a pas manqué de nous satisfaire. Inexorablement, les deux leaders ont fini par développer, plus que de l'admiration, de véritables sentiments amoureux, menant à une scène aussi torride que tragique. Alors qu'en fond, la voix de Bran nous raconte la vérité sur Jon ("Il n'a jamais été un bâtard. Il est l'héritier du Trône de Fer"), on voit les deux amants s'aimer, sans savoir qu'ils sont en réalité tous deux des Targaryen...

    Les révélations de l'année : Katherine Langford et Dylan Minnette dans 13 Reasons Why

    Si nous ne devions retenir qu'un seul acteur et une seule actrice parmi tous les jeunes talents qui sont sortis du lot en 2017, ce serait sans aucun doute les deux stars de 13 Reasons WhyKatherine Langford (inconnue auparavant) et Dylan Minnette (vu dans Awake, et dans les films Chair de poule et Don't Breathe, mais relativement peu identifié du grand public). Tous deux excellents de vérité dans la peau d'Hannah et Clay, les deux ados perdus et meurtris au centre de la série, qui ont su nous toucher en plein coeur. Et qu'on a hâte de retrouver en saison 2.

    La série la plus politique de l'année : American Horror Story : Cult

    Avec sa saison 7, "Cult", American Horror Story nous a offert l'une de ses saisons les plus réussies, et assurément la plus politique. Car la vraie "horreur" de ces 11 épisodes dominés par la prestation au top d'Evan Peters est bien l'atmosphère de paranoïa, de phobie, et de haine post-élection de Trump dans laquelle elle se déroule. Un pari osé (parler de l'Amérique d'aujourd'hui et viser Trump), seulement quelques mois après l'arrivée au pouvoir du nouveau Président des États-Unis, mais réussi avec brio.

    La douche de l'année : Bates Motel S5

    Entre l'engagement de Rihanna et le trait d'union avec Psychose, cette saison 5 de Bates Motel était guettée avec attention. Et la scène de la douche plus particulièrement. Pari gagné. Cette séquence, qui survient dans l'épisode 6, aura réussi à surprendre les spectateurs  spoiler: en inversant les rôles et en faisant de Sam Loomis la victime de Norman Bates alors que Marion Crane reprend la route... les poches pleines.

    La série qui a le mieux porté son nom de l'année : La Bouse

    Si OCS nous a, l'an dernier, enchanté avec ses dramédies françaises Irresponsable et Les Grands, il n'en est vraiment pas de même cette année. Caricaturale, poussive, pas (très) drôle, et pas franchement super bien interprétée, La Bouse, diffusée en août sur OCS Max, porte vraiment bien son nom. À tel point que même Hollyweed, qui débutera le 21 décembre, paraît réussie en comparaison...

    La distribution quatre étoiles de l'année : Big Little Lies

    On n'aurait même pas osé en rêver mais HBO l'a fait : Nicole Kidman, Reese WitherspoonShailene WoodleyLaura Dern réunies dans une même série, c'est le petit miracle Big Little Lies. En plus de cette distribution impressionnante, elle a réuni les talents de David E. Kelley à l'écriture et de Jean-Marc Vallée à la mise en scène et a été à la hauteur des attentes ! A tel point que ce qui ne devait être qu'une mini-série va finalement revenir pour une saison 2 en 2019...

    Les retours qu'on ne voulait pas voir et que personne n'a vu : Prison Break et 24

    En 2017, FOX a tenté de répondre à deux questions : 24 peut-elle vivre sans Jack Bauer ? Et peut-on renouer avec l'esprit des premières saisons de Prison Break ? Dans le cas de 24, Legacy a prouvé que la réponse était clairement "non", et ce n'est pas le retour de Tony Almeida qui a changé quoi que ce soit à l'indifférence suscitée par ce reboot/spin-off. Et pour ce qui est de Prison Break, cette saison 5 s'est surtout rapprochée de... la 4. Mais en réussissant à faire pire. On se consolera en disant que c'était quand même drôle à voir.

    La meilleure série de 2017 sortie en 2016 : The OA

    Alors oui, The OA date de 2016 puisqu'elle est arrivée sur Netflix, par surprise, sans annonce au préalable, le 16 décembre. Mais la majorité des gens l'ont savourée en 2017. Une série étrange, étonnante, poétique, émouvante, qui a divisé mais qui n'a jamais laissé indifférent. Si vous êtes passés à côté, il n'est pas trop tard pour donner sa chance à cet OVNI !

    Les abdos de l'année : KJ Apa dans Riverdale

    Riverdale a évidemment d'autres qualités, mais il faut bien avouer que ce qu'on retient le plus depuis son lancement en janvier c'est la plastique de KJ Apa, l'interprète d'Archie, et tout particulièrement ses abdos, que les scénaristes ne perdent pas une occasion d'exhiber ! On en viendrait presque à se dire que le vrai mystère de Riverdale, plus intéressant que l'identité du meurtrier de Jason ou celle du Black Hood, c'est de savoir qui a bien pu voler les t-shirts d'Archie ! Mais soyons honnêtes, on ne s'en plaint pas du tout !

    L'épisode le plus WTF?! de l'année : American Gods

    Ceux qui avaient lu le livre de Neil Gaiman dont la série American Gods est une adaptation plutôt fidèle attendaient avec impatience de voir si l'un des passages les plus fous du roman allait être intégré. Celui d'une déesse qui avale ses amants... par le vagin ! Et Bryan Fuller, le producteur et scénariste, a osé ! Certainement le truc le plus dingue vu cette année à la télé. Gloups.

    Les adieux déchirants de l'année : The Leftovers

    Quand une bonne série s'en va, c'est toujours difficile à vivre. Quand une très bonne série s'en va, on souffre beaucoup. Quand une série exceptionnelle comme The Leftovers s'achève, tout est dépeuplé... Elle nous manquera infiniment et on ne l'oubliera jamais.

    La série toujours plus dark et désespérée de l'année : Murder

    Chaque année, Murder nous impressionne et chaque année, on pense qu'elle ne va pas pouvoir se surpasser ni nous surprendre la saison suivante... et pourtant, elle y arrive toujours ! La saison 3 était très forte, la saison 4 l'est tout autant, avec un final de mi-saison époustouflant et fou, hyper dark... Le Murder qu'on adore en somme et dont on ne se lasse pas !

    Le truc chiant de l'année : The Deuce

    Au-delà de la reconstitution crasseuse à souhait du New York des années 70, cette plongée au coeur de l'essor du porno a (beaucoup trop) pris son temps. Les huit épisodes de la première saison de The Deuce tournent ainsi rapidement à vide, entre deux James Franco jumeaux qu'on peine à dissocier, les passes sordides répétitives des prostituées et la découverte des tournages X par Maggie Gyllenhaal.

    Le retour réussi que l'on n'attendait pas : Will & Grace

    11 ans après sa fin (ratée), la sitcom Will & Grace -peu connue chez nous, culte outre-Atlantique- a fait un retour triomphal à la télévision américaine, tant en terme d'audience que de qualité. Plus politique que jamais sous l'ère-Trump, elle a su garder sa modernité, son humour ravageur, et ses personnages attachants, remplis de second degré. Un tour de force qu'on n'avait pas vu venir et qui nous enchante !

    Le grand regretté de l'année : Ragnar dans Vikings

    Vikings a beau nous avoir préparé au départ de Ragnar, en nous présentant ses fils et sa lignée, son absence dans la seconde partie de la saison 4 et en ce début de saison 5 se fait grandement sentir. Toujours spectaculaire et incendiaire, Vikings a tout de même perdu un peu de son âme et de son aura en perdant Travis Fimmel/Ragnar, un héros décidément trop charismatique et complexe pour être remplacé aussi facilement...

    L'épisode WTF de l'année : Twin Peaks épisode 8

    On connaissait le penchant de David Lynch pour les images fantasmagoriques mais le niveau d'abstraction de l'épisode 8 de cette saison 3 de Twin Peaks a de quoi dérouter ses fidèles. Pourtant, il s'agit d'un épisode clé car le réalisateur nous ouvre les portes de sa propre mythologie, peuplée d'esprits destructeurs et de divinités créatrices, traversée de brèches dans l'espace et le temps. Le cinéaste cède sa place au plasticien pour revisiter le motif du yin et yang d'une manière organique et poétique. Une expérience mystique qui se passe de mots, à l'exception de cette incantation répétée en boucle qui viendra hanter vos nuits : “This is the water, and this is the well. Drink full, and descend. The horse is the white of the eyes, and dark within”.

    Le ras le bol de l'année : Scandal

    On a tant aimé Olivia Pope. Mais, depuis un bon moment déjà, les intrigues de Scandal rivalisent d'absurdités, de choix insensés et de trash. On aime l'idée qu'Olivia devienne mauvaise, que son coeur devienne sombre (mais qu'elle tue quelqu'un avec une chaise !!?) et que les défauts d'une héroïne soit explorés mais, Scandal ressasse trop, surjoue trop et s'appuie encore et toujours sur d'insupportables scènes avec l'horrible Papa Pope qui aurait dû être tué il y a bien longtemps ("I want my bones !"). Assez. Heureusement, c'est la dernière saison !

    La série la plus "forking" décalée de l'année : The Good Place

    Après être passée inaperçue en 2016, The Good Place a fait une entrée fracassante dans le coeur des téléspectateurs à partir de la saison 2 grâce à son arrivée sur Netflix hors US. Cette comédie décalée, inventive, et génialement incarnée par le duo Kristen Bell & Ted Danson, sans oublier les excellents personnages secondaires, est un petit bijou qui ravira vos fêtes de noël si vous avez un peu de temps à lui accorder.

    Le pari réussi de l'année : Demain nous appartient

    En lançant en juillet dernier, à 19h25, Demain nous appartient, son feuilleton quotidien censé devenir son Plus belle la vie, TF1 prenait un gros risque. Mais finalement, la chaîne, contente des audiences (et des bons scores en replay) a récemment commandé 60 épisodes supplémentaires (qui s'ajoutent à la commande initiale de 130 épisodes) et compte bien installer de manière permanente la série dans sa grille. Alors oui, côté intrigue c'est souvent un peu le grand n'importe quoi, et tous les acteurs ne jouent pas forcément très très bien, mais si on aime les soaps rythmés et bien produits, Demain nous appartient a tout du plaisir coupable doublé d'une bonne surprise.

    Le discours féministe de l'année : Juliette Binoche dans Dix pour cent S2

    "Réjouissons nous que de plus en plus de femmes fassent des films (...) qu'elles participent enfin au grand récit collectif qui s'écrit ici [au Festival de Cannes]. On a besoin de leur regard, de leurs histoires, de leur vérité. Encore aujourd'hui le corps des femmes est un enjeu de pouvoir, de conflit, et le cinéma, les images sont une façon pour elle de résister." Avant le séisme de l'affaire Weinstein et ses nombreuses répliques, Juliette Binoche tenait un discours engagé, au sein d'un épisode particulièrement réussi et drôle de Dix pour cent. On a envie de dire : merci !

    La transformation de l'année : Pickle Rick dans Rick et Morty

    Déjà considéré par les fans comme l'un des plus cultes de la série, l'épisode 3 de la saison 3 raconte comment Rick tente d'échapper à une séance de thérapie familiale : en se transformant... en cornichon. Son plan semble se dérouler à merveille, mais tout bascule lorsqu'il tombe dans les égouts, obligé pour retrouver sa forme humaine de se concocter un corps de fortune, à base de muscles de rats et d'entrailles de cafards.

    Le mulet de l'année : Dacre Montgomery dans Stranger Things

    Coiffure très populaire dans les 80's, la "coupe mulet" est, semble-t-il, redevenue à la mode en 2017. Sur petit écran, l'un des meilleurs exemples de ce revival capillaire se nomme Dacre Montgomery, nouveau venu dans l'univers de Stranger Things (on avoue, c'est de la triche, l'action se déroule en 1984). Mais il serait injuste de résumer l'acteur australien à une simple nuque longue : après la déception Power Rangers, sa performance dans la série Netflix est aussi remarquable que son audition pour le rôle est dingue.

    Le personnage flippant de l'année : Ed Kemper

    Un colosse moustachu, extrêmement intelligent, aussi fascinant que terrifiant : voilà en quelques mots le portrait-robot du premier tueur en série interrogé dans MINDHUNTER. Un monstre accusé de neuf meurtres, dont Cameron Britton a su capter la noirceur et la bonhommie. Son ombre plane sur la saison 1 et hante Holden Ford. A l'image de ce que fut un Hannibal Lecter pour Clarice Starling.

    Les génies adorables de l'année : The Good Doctor / Young Sheldon

    Ces gamins plus intelligents que nous et souvent prétentieux avaient tendance à nous agacer à la télévision... mais ça, c'était avant ! Avant le héros autiste de The Good Doctor, l'un des nouveaux hits de l'année, et avant le spin-off de The Big Bang Theory centré sur Sheldon jeune. En plus, d'être adorables, ils sont amusants et émouvants. On les connait depuis peu de temps mais on sait déjà qu'on a envie de passer quelques années à leurs côtés.

    L'annulation la plus injuste de l'année : American Crime

    Certes, c'est déjà un miracle qu'une série comme American Crime ait pu voir le jour sur un network. En trois saisons, ce drama, qui rayonnait "câble" de toutes parts, a conquis la critique, les récompenses (Regina King, sublime, a décroché deux Emmys pour ses rôles)... mais jamais les audiences. Si on réalise le miracle de l'avoir vu tenir trois ans, cela reste tout de même une énorme perte de voir un show d'une telle qualité quitter les écrans. American Crime a su exposer avec finesse, nuances et intelligence de vrais problèmes de société (l'esclavage moderne en saison 3), en bouleversant systématiquement le téléspectateur.

    Le reboot de la dernière chance de l'année : Once Upon a Time

    Côté audiences et magie, le conte n'était plus vraiment bon pour Once Upon a Time. Assez pour refermer le livre sur un bon vieux "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants dans des saisons que vous ne verrez pas" ? Que nenni ! ABC a plutôt joué sa carte reboot en élargissant l'univers et renouvelant une bonne partie du casting autour de Gold, Regina et Hook. Un grand bouleversement hélas peu courronné de succès pour la série, déplacée au vendredi, et qui suscite aujourd'hui plus l'indifférence qu'autre chose.

    Le regard de l'année : Lena Dunham à la dernière seconde de Girls

    En six saisons, Girls nous a tout fait : rire, grincer les dents... Tout. Mais, elle ne nous a jamais laissés indifférents. Si pour beaucoup, l'avant-dernier épisode de la saison, où les filles réalisent que leur amitié est finie, aurait dû clore la série, le final a pris un chemin de traverse très osé et peu traditionnel. Lorsqu'épuisée face à son bébé et désemparée face à son nouveau rôle de mère et aux peurs qu'il génère chez elle, Hannah, l'égocentrique parmi les égocentriques, arrive à ce moment où elle sent enfin la connexion avec son enfant. Elle lève un regard ému et magique vers nous. Hannah a grandi et elle vient de comprendre quelque chose d'unique...

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