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    Flash, Titans, Gotham... Les séries DC Comics de la pire à la meilleure
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    "Arrow" est-elle meilleure que "Flash" ? Où se situe "Gotham" ? Quelle place pour "iZombie" et "Preacher". Découvrez notre classement des séries live adaptées de DC Comics et produites depuis 2012.

    Après Marvel, place à DC Comics : comme pour la Maison des Idées, nous avons établi notre classement des séries live produites par l'éditeur de Batman et Superman depuis Arrow en 2012. C'est en effet cette année-là que la machine s'est relancée, et il est plus facile d'établir un comparatif entre les shows qui ont vu le jour depuis, puisque reposant sur les mêmes codes et des critères qui les rendent plus proches les uns des autres qu'ils ne peuvent l'être du Flash des années 90 ou de Loïs et Clark. Découvrez donc notre classement, forcément subjectif, et n'hésitez pas à nous donner le vôtre dans les commentaires.

    Si l'on se fie aux notes des (télé)spectateurs, votre podium est composé de : Gotham, Flash et Lucifer. De notre côté, c'est un peu différent.

    13 - PREACHER (depuis 2016)

    Oui, ça nous fait mal aussi, vu la qualité du comic book dont elle s'inspire. Mais notre indulgence au début, lorsque Preacher se mettait en place lentement, a laissé place à de l'ennui lorsque l'on s'est rendus compte que l'ensemble ne décollerait jamais vraiment. Malgré le casting (Dominic Cooper et Joseph Gilgun en tête) et quelques moments hauts en couleur. Pas assez cependant...

    12 - POWERLESS (2017)

    Une série de bureau à la The Office dans un monde de super-héros ? Sur le papier, une belle idée. Dans l'exécution, moins. Si le talent du casting n'est pas à remettre en cause et que certains gags font mouche, la série a toujours donné l'impression de chercher son ton (le changement de showrunner pendant la production y est sans doute pour quelque chose) et qu'une super comédie se cachait derrière ce gentil divertissement qui n'a pas su prendre la mesure de ses pouvoirs, ni faire intervenir des personnages iconiques de la galaxie DC Comics.

    11 - CONSTANTINE (2014 - 2015)

    On espérait une série aussi badass et imprévisible que son héros, et il faut avouer que Matt Ryan fait le job dans l'imper de John Constantine. L'ambiance est glauque à souhait mais la série se révèle trop bavarde et met longtemps à installer sa propre mythologie. Il faut d'ailleurs attendre le final de la saison pour avoir envie de voir la suite... qui n'a jamais vu le jour. Heureusement, le personnage a fait un saut chez les autres (Arrow et Legends of Tomorrow).

    10 - GOTHAM (2014 - 2019)

    Prequel des aventures de Batman qui se focalise également sur la montée en puissance de ses futurs adversaires, Gotham lorgne aussi bien sur l'esthétique de film noir des Burton que le réalisme de Nolan, avec un soupçon d'outrance dans le jeu que Joel Schumacher n'aurait pas reniée. En tordant souvent le bras de la mythologie de l'Homme Chauve-Souris. D'abord brouillonne, la série s'est rattrapée avec sa saison 2, avant de retomber par moments dans ses travers dans la 3, inégale, et de faire un baroud d'honneur dans la 4 en grillant ses dernières cartouches restantes. Avant d'être renouvelée pour un dernier tour de piste.

    9 - SUPERGIRL (depuis 2015)

    Née sur CBS, la cousine de Superman a failli ne pas aller au-delà de la saison 1. Trop chère et pas assez rentable, en plus de souffrir d'intrigues molles et d'un problème de ton, la série a heureusement été sauvée par la CW, maison d'Arrow et Flash, qui lui a fait profiter du savoir-faire de ses scénaristes. Ça va beaucoup mieux depuis, et elle se permet d'aborder de vraies problématiques sociales (le racisme, la xénophobie, l'homosexualité), mais il manque encore un petit quelque chose pour que Supergirl aille plus haut. Peut-être des saisons moins longues.

    8 - KRYPTON (depuis 2018)

    Comme GothamKrypton est un prequel des aventures de Superman. Sauf que ce dernier n'est pas là car la série se focalise sur son grand-père. Une idée bancale sur le papier, mais qui surprend à l'image, par la qualité de ses effets spéciaux notamment, ou les différents clins-d'oeil à l'univers créé par Jerry Siegel et Joe Shuster. Sans oublier les premières apparitions live de personnages aussi iconiques que Brainiac (saison 1) et Lobo (attendu dans la saison 2), qui compensent quelques tunnels de dialogue et des intrigues à l'intérêt variable.

    7 - LEGENDS OF TOMORROW (depuis 2016)

    Le tonton rigolo des show DC de la CW, c'est lui : Legends of Tomorrow. Ou l'alliance de plusieurs des personnages de l'éditeur sur fond de voyages dans le temps. Après une première saison où elle cherche un peu trop à se prendre au sérieux, la série exploite son potentiel déconnant à fond (à grands renforts de personnages historiques), et fonctionne de mieux en mieux. Surtout depuis que les scénaristes et réalisateurs ont compris que Dominic Purcell n'était pas le meilleur des acteurs et insistent sur son côté (in)volontairement comique, en lui mettant toujours une bière à la main.

    6 - ARROW (depuis 2012)

    Celle par qui tout a commencé... et qui nous a fait un peu peur. Après un début encourageant et une saison 2 très solide, Arrow s'est émoussée dans la 3 et la 4, en faisant intervenir le surnaturel dans ses récits. La série s'est pourtant bien reprise depuis, en revenant à quelque chose de plus terre-à-terre et sec, avec des combats clairement inspirés sur ceux de Daredevil, en matière de fluidité et de longueur des plans. S'il y a moins de surprises, l'embellie continue dans la saison 7, avec des flashforwards qui teasent de gros changements à venir.

    5 - LUCIFER (depuis 2016)

    Imaginez Castle, mais avec un héros issu des enfers. Avec son côté procédural mêlé au fantastique, Lucifer ressemble plus à Sleepy Hollow (diffusée, elle aussi, sur FOX), que Constantine, car les enquêtes prennent le pas sur l'épouvante et l'horreur. Reposant beaucoup sur le charme diabolique de Tom Ellis, la série a su s'améliorer au fil des années, avec une arche narrative beaucoup plus suivie en saison 3 et portée par l'ex-Superman Tom Welling. Assez pour faire grandir le nombre de ses fans, dont la mobilisation a interpelé Netflix, qui a décidé de la sauver après son annulation par sa chaîne d'origine. Ou plutôt de la ressusciter, pour rester dans le thème.

    4 - BLACK LIGHTNING (depuis 2018)

    Peut-être l'une des plus grosses surprises. Une série dont on n'attendait pas grand-chose, que l'on redoutait même, et qui ressemblait au candidat tout désigné pour payer les pots cassés alors que les téléspectateurs approchaient de la saturation super-héroïque. Mais non : combinant le rythme des shows de l'Arrow-verse à des problématiques sociales proches de celles évoquées chez Luke Cage (mais en plus efficace), Black Lightning s'est illustré dans une première saison solide et où l'accent était régulièrement mis sur la famille. Attention toutefois à ce que les pouvoirs dont chacun hérite trop vite ne viennent pas parasiter le tout.

    3 - FLASH (depuis 2014)

    Quand le spin-off d'Arrow fait mieux que son modèle. Plus légère et orientée fantastique, Flash s'est immédiatement révélée séduisante, et a même atteint des sommets dans sa saison 2... pour mieux trébucher dans la suivante, en ratant son adaptation du culte "Flashpoint" où il est question de chronologie chamboulée. La série peine, depuis, a retrouvé son efficacité d'antan, mais parvient encore à faire des étincelles par instants. En cachant l'identité d'un méchant, dévoilant un nouveau concept de vitesse ou entourant la nouvelle venue de la saison 5 de mystère. D'où sa place sur le podium.

    2 - TITANS (depuis 2018)

    Une entrée fracassante. Au figuré comme au propre, vu comme Robin et les siens font craquer les os de leurs ennemis dès qu'ils en ont l'occasion. Dans la lignée de Daredevil pour sa brutalité, Titans s'aventure davantage dans le fantastique, qui se révèle être son talon d'achille, la faute à des effets spéciaux peu convaincants. Feuilletonnante, la première série de la plateforme DC Universe a la bonne idée de privilégier le réalisme et de multiplier les références à l'univers de Batman. Une bonne surprise, à confirmer en saison 2 en corrigeant ses défauts.

    1 - IZOMBIE (2015 - 2019)

    And the winner is... clairement sous-estimé. Après des débuts en douceur, cette adaptation des comic books de Chris Roberson et Michael Allred par Rob Thomas a passé la seconde, créant toute une mythologie autour des enquêtes à résoudre chaque semaine. Drôle, prenante et inventive, iZombie bénéficie de la prestation de Rose McIver en Veronica Mars 2.0, qui change de caractère au gré des cervelles qu'elle ingurgite, nous offrant quelques morceaux de bravoure de sa part. Alors que la série s'achèvera en 2019, il est plus que conseillé de la rattraper.

    13 - PREACHER (depuis 2016)

    Oui, ça nous fait mal aussi, vu la qualité du comic book dont elle s'inspire. Mais notre indulgence au début, lorsque Preacher se mettait en place lentement, a laissé place à de l'ennui lorsque l'on s'est rendus compte que l'ensemble ne décollerait jamais vraiment. Malgré le casting (Dominic Cooper et Joseph Gilgun en tête) et quelques moments hauts en couleur. Pas assez cependant...

    12 - POWERLESS (2017)

    Une série de bureau à la The Office dans un monde de super-héros ? Sur le papier, une belle idée. Dans l'exécution, moins. Si le talent du casting n'est pas à remettre en cause et que certains gags font mouche, la série a toujours donné l'impression de chercher son ton (le changement de showrunner pendant la production y est sans doute pour quelque chose) et qu'une super comédie se cachait derrière ce gentil divertissement qui n'a pas su prendre la mesure de ses pouvoirs, ni faire intervenir des personnages iconiques de la galaxie DC Comics.

    11 - CONSTANTINE (2014 - 2015)

    On espérait une série aussi badass et imprévisible que son héros, et il faut avouer que Matt Ryan fait le job dans l'imper de John Constantine. L'ambiance est glauque à souhait mais la série se révèle trop bavarde et met longtemps à installer sa propre mythologie. Il faut d'ailleurs attendre le final de la saison pour avoir envie de voir la suite... qui n'a jamais vu le jour. Heureusement, le personnage a fait un saut chez les autres (Arrow et Legends of Tomorrow).

    10 - GOTHAM (2014 - 2019)

    Prequel des aventures de Batman qui se focalise également sur la montée en puissance de ses futurs adversaires, Gotham lorgne aussi bien sur l'esthétique de film noir des Burton que le réalisme de Nolan, avec un soupçon d'outrance dans le jeu que Joel Schumacher n'aurait pas reniée. En tordant souvent le bras de la mythologie de l'Homme Chauve-Souris. D'abord brouillonne, la série s'est rattrapée avec sa saison 2, avant de retomber par moments dans ses travers dans la 3, inégale, et de faire un baroud d'honneur dans la 4 en grillant ses dernières cartouches restantes. Avant d'être renouvelée pour un dernier tour de piste.

    9 - SUPERGIRL (depuis 2015)

    Née sur CBS, la cousine de Superman a failli ne pas aller au-delà de la saison 1. Trop chère et pas assez rentable, en plus de souffrir d'intrigues molles et d'un problème de ton, la série a heureusement été sauvée par la CW, maison d'Arrow et Flash, qui lui a fait profiter du savoir-faire de ses scénaristes. Ça va beaucoup mieux depuis, et elle se permet d'aborder de vraies problématiques sociales (le racisme, la xénophobie, l'homosexualité), mais il manque encore un petit quelque chose pour que Supergirl aille plus haut. Peut-être des saisons moins longues.

    8 - KRYPTON (depuis 2018)

    Comme GothamKrypton est un prequel des aventures de Superman. Sauf que ce dernier n'est pas là car la série se focalise sur son grand-père. Une idée bancale sur le papier, mais qui surprend à l'image, par la qualité de ses effets spéciaux notamment, ou les différents clins-d'oeil à l'univers créé par Jerry Siegel et Joe Shuster. Sans oublier les premières apparitions live de personnages aussi iconiques que Brainiac (saison 1) et Lobo (attendu dans la saison 2), qui compensent quelques tunnels de dialogue et des intrigues à l'intérêt variable.

    7 - LEGENDS OF TOMORROW (depuis 2016)

    Le tonton rigolo des show DC de la CW, c'est lui : Legends of Tomorrow. Ou l'alliance de plusieurs des personnages de l'éditeur sur fond de voyages dans le temps. Après une première saison où elle cherche un peu trop à se prendre au sérieux, la série exploite son potentiel déconnant à fond (à grands renforts de personnages historiques), et fonctionne de mieux en mieux. Surtout depuis que les scénaristes et réalisateurs ont compris que Dominic Purcell n'était pas le meilleur des acteurs et insistent sur son côté (in)volontairement comique, en lui mettant toujours une bière à la main.

    6 - ARROW (depuis 2012)

    Celle par qui tout a commencé... et qui nous a fait un peu peur. Après un début encourageant et une saison 2 très solide, Arrow s'est émoussée dans la 3 et la 4, en faisant intervenir le surnaturel dans ses récits. La série s'est pourtant bien reprise depuis, en revenant à quelque chose de plus terre-à-terre et sec, avec des combats clairement inspirés sur ceux de Daredevil, en matière de fluidité et de longueur des plans. S'il y a moins de surprises, l'embellie continue dans la saison 7, avec des flashforwards qui teasent de gros changements à venir.

    5 - LUCIFER (depuis 2016)

    Imaginez Castle, mais avec un héros issu des enfers. Avec son côté procédural mêlé au fantastique, Lucifer ressemble plus à Sleepy Hollow (diffusée, elle aussi, sur FOX), que Constantine, car les enquêtes prennent le pas sur l'épouvante et l'horreur. Reposant beaucoup sur le charme diabolique de Tom Ellis, la série a su s'améliorer au fil des années, avec une arche narrative beaucoup plus suivie en saison 3 et portée par l'ex-Superman Tom Welling. Assez pour faire grandir le nombre de ses fans, dont la mobilisation a interpelé Netflix, qui a décidé de la sauver après son annulation par sa chaîne d'origine. Ou plutôt de la ressusciter, pour rester dans le thème.

    4 - BLACK LIGHTNING (depuis 2018)

    Peut-être l'une des plus grosses surprises. Une série dont on n'attendait pas grand-chose, que l'on redoutait même, et qui ressemblait au candidat tout désigné pour payer les pots cassés alors que les téléspectateurs approchaient de la saturation super-héroïque. Mais non : combinant le rythme des shows de l'Arrow-verse à des problématiques sociales proches de celles évoquées chez Luke Cage (mais en plus efficace), Black Lightning s'est illustré dans une première saison solide et où l'accent était régulièrement mis sur la famille. Attention toutefois à ce que les pouvoirs dont chacun hérite trop vite ne viennent pas parasiter le tout.

    3 - FLASH (depuis 2014)

    Quand le spin-off d'Arrow fait mieux que son modèle. Plus légère et orientée fantastique, Flash s'est immédiatement révélée séduisante, et a même atteint des sommets dans sa saison 2... pour mieux trébucher dans la suivante, en ratant son adaptation du culte "Flashpoint" où il est question de chronologie chamboulée. La série peine, depuis, a retrouvé son efficacité d'antan, mais parvient encore à faire des étincelles par instants. En cachant l'identité d'un méchant, dévoilant un nouveau concept de vitesse ou entourant la nouvelle venue de la saison 5 de mystère. D'où sa place sur le podium.

    2 - TITANS (depuis 2018)

    Une entrée fracassante. Au figuré comme au propre, vu comme Robin et les siens font craquer les os de leurs ennemis dès qu'ils en ont l'occasion. Dans la lignée de Daredevil pour sa brutalité, Titans s'aventure davantage dans le fantastique, qui se révèle être son talon d'achille, la faute à des effets spéciaux peu convaincants. Feuilletonnante, la première série de la plateforme DC Universe a la bonne idée de privilégier le réalisme et de multiplier les références à l'univers de Batman. Une bonne surprise, à confirmer en saison 2 en corrigeant ses défauts.

    1 - IZOMBIE (2015 - 2019)

    And the winner is... clairement sous-estimé. Après des débuts en douceur, cette adaptation des comic books de Chris Roberson et Michael Allred par Rob Thomas a passé la seconde, créant toute une mythologie autour des enquêtes à résoudre chaque semaine. Drôle, prenante et inventive, iZombie bénéficie de la prestation de Rose McIver en Veronica Mars 2.0, qui change de caractère au gré des cervelles qu'elle ingurgite, nous offrant quelques morceaux de bravoure de sa part. Alors que la série s'achèvera en 2019, il est plus que conseillé de la rattraper.

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