Avis sur Coffy - La Panthère noire de Harlem

De la vraie blackexploitation bien glamour (et remise au goût du jour par Tarantino), on adore cette panthère traquant les 2 genres, les maris cocus & les bourgeois prétentieux; malgré le fait que l'ensemble peut parfois sombrer dans le vaudeville.

Film culte essentiellement grâce à la présence magnétique de Pam Grier (elle bouffe la caméra), Coffy est une série B qui représente le haut du panier de la Blaxploitation. Le reproche qu’on peut lui formuler est de se contenter de prendre à son compte tous les clichés du film de gangsters pour le transposer dans la communauté afro-américaine. Ici, la seule petite nouveauté est de montrer un représentant de cette communauté comme étant un politicard corrompu, se servant de la cause noire pour arriver à ses fins malhonnêtes. Pas de quoi révolutionner le petit monde de la série B policière. Comme Jack Hill n’est pas un manchot (on lui doit l’excellent Spider Baby), le résultat est bien fichu, avec de l’action, du suspense, le tout resserré sur une courte durée afin de ne jamais ennuyer le spectateur. A noter aussi quelques plans bien violents et surtout un nombre impressionnant de filles dénudées. Bref, c’était quand même le bon temps !

la musique est bonne, pam grier est charismatique, l'histoire commence bien mais finit dans un racisme anti-blanc de bas étage. dommage, se regarde gentiment mais devient agacant sur la fin.

Des séries B comme celle-là, aussi bien foutue on en redemande. Si le pitch est simpliste (une histoire de vengeance comme dans un western), il faut voir comment c'est dosé, tout y est : sens du suspense, poursuite, scènes chocs (l'exécution sadique du chef dealer) et jolies filles peu farouches (ne boudons pas notre plaisir, cette bagarre entre femme où ces dames finissent toutes dépoitraillées est très bien foutue). Je n'ai pas encore parlé de Pam Grier : c'est bien simple : elle illumine le film de sa grâce et de sa beauté, 24 ans plus tard Tarentino se souviendra d'elle pour Jackie Brown.

Grand film de la Blaxploiation, "Coffy" est un film exceptionnel sur le thème de la vengeance. Pam Grier est magnifique dans son rôle ( son meilleur ? ), la bande son est tout juste parfaite est sinon celà fait plaisir de voir Sid Haig ( Capitaine Spaulding dans "The Devil's Rejects de Rob Zombie ). "Coffy" est un film aillant inspiré Quentin Tarantino pour son "Jackie Brown", et est une perle du cinéma. Un film culte, un classique, une époque, un bijou ! Je suis totalement sur son charme !

Pam Grier la plus grande actrice noire de tous les temps. Je crois que j'en suis tombé raide dingue d'elle. Et son chef d'oeuvre est ce Coffy. L'un des fleurons de la Blaxpoitation. Etonnant qu'il n'y ait pas plus de critique de cette perle.

Avant je croyais que Blaxploitation c'étaient des films ou les nègres dansent et les blancs applaudissent.........Erreur! c'est beaucoup plus que ça, beaucoup plus révolutionnaire et créatif...
Blaxploitation ou les premiers films hollywoodiens où les héros sont noirs: revendication identitaire assumée, érotisme poussé, drogue, violence, humour "noir", musique soul, cocktail détonnant, ENJOY!
Coffy est une infirmière qui veut venger sa soeur transformée en junkie, et son pote le seul flic intègre du film, il s'est fait descendre. Elle se retrouve seule, et la suite va montrer qu'elle se débrouille très bien toute seule.
Pam Grier est rayonnante et son personnage sort miraculeusement indemne de toute cette violence dans tous les sens du terme, je craques!
Film surprennant avec une liberté de ton qui penche parfois vers le sordide et le glauque, sur le fil du rasoir, mais qui reste aussi séduisant qu'une BD pour adultes, en compagnie d'une musique qui n'a pas pris une ride, Roy ayers inspiré, Denise Bridgewater voix chargée d'émotion, à voir et à revoir!

PS: Tarentino a piqué plein de trucs la dedans jusqu'à réemployer Pam Grier des années plus tard, ça a donné "Jackie Brown"

Voila un des films cultes de la "blaxpoitation" qui fit fureur au debut des années 70.Un des films qui a inspiré Quentin TARANTINO ( il fera appele d'ailleurs a Pam GRIER pour etre l'interprète pricipal de JACKIE BROWN).
Le film a plutot mal viellit même si tous les ingrédients sont là :dialogues un peu crus,scènes sensuelles,violence, fusillade,revendications politiques et message social...
Reste Pam GRIER magnifique de beauté et de sensualité.
Petite rectification par rapport au résumé du film fait par ALLOCINE: FOXY ne veut pas venger sa fille mais sa soeur qui s'est droguée...

Film symbole de la blaxploitation, Coffy est un alliage d’une Pam Grier sexy et badass, de funk, de gros flingues de pas mal de plans seins gratuits et de fringues improbables. C’est aussi un autre regard dans le cinéma américain de l’époque sur le trafic de drogue sur son territoire. La drogue qui tue dans les quartiers pauvre noirs et qui semblent arranger ceux qui la vendent et permet finalement de ne rien faire pour ses populations. Un film d’exploitation qui a bien traversé les années.

Mon premier film de blaxploitation. C’est de la vraie série B, avec des dialogues et des situations complètement invraisemblables, des seins toutes les dix secondes, du crêpage de chignons bien sauvage et les costumes et décors 70’s les plus kitsch. Pas vraiment mon truc, mais j’y ai quand même trouvé mon compte, grâce à certaines ambiances urbaines nocturnes, de petits détails presque giallesques et un propos politique certes simpliste, mais dont on comprend facilement ce qu’il peut avoir de libérateur, surtout quand il prend la forme toujours efficace du film de vengeance. Et la BO bien sûr !

Sexe, violence, ambiance rétro seventies , tout se que j'aime dans ce genre de film, la performance de Pam Grier est exceptionnelle, elle avait tout pour elle dans ces années là, la beauté, le charisme et la volonté d'être une grande actrice.

Produit en pleine explosion de la Blaxploitation, un revenge movie culte et réjouissant, illuminé par la plantureuse justicière Pam Grier.

Considéré comme un des films symboles du mouvement de la blaxploitation, avec la sculpturale Pam Grier en tête de gondole (et qui assume parfaitement son rôle), ce film impose surtout une esthétique et un clinquant très 70's, avec une mise en scène décomplexée et une accentuation à la limite du grotesque des moindres situations. Entre les gros coups de calibre et les physiques plus qu’avantageux de la gent féminine (régulièrement mis en avant sans le moindre complexe), c'est une trame ultra-classique qui est déroulée ici, entre sexe, drogue et corruption, avec une bande-son inspirée et un scénario qui l'est un peu moins.

Toujours un peu surcoté à mon gout ces films "Blaxploitation", et ce Coffy ne déroge pas à la règle. Sauf que là c'est une femme noire qui prend les armes, à la plastique irréprochable et au charme magnétique, contre les méchant dealers responsables de l'handicap de sa soeur. Le scénario pas jojo donc mais si c'est ce que l'on recherche, que l'on aime Pam Grier et qu'on souhaite voir où Tarantino a puisé quelques idées, alors "Coffy" reste un bon divertissement. Avec la musique soul noir de l'époque que j'apprécie davantage que les films, la musique d'ouverture ainsi qu'une ou deux par la suite sont à noter. Un film qui fait du bien pour changer, le meilleur de son genre avec "Sweetback Badasss". Le policier Shaft étant un peu l'emblême du courant Blaxploitation, un brin surfait, est moins jouissif que ces deux films je trouve

Au niveau de la qualité de la réalisation et du jeu des acteurs il y a des choses à revoir même chez Pam Grier, pourtant le film possède un ton direct et parfois cru très efficace typique de la blaxploitation, sans compter la bande son à la pédale wha wha.