Avis sur Vitus, l'enfant prodige

Merci à tous ceux qui ont écrit leurs éloges sur ce film ; cela m'a permis de ne pas rater ce bijou injustement décrié par la critique.
Peut-être parce que "Vitus..." possède ce que ne possède pas (ou très peu) le cinéma français : de l'audace, de l'originalité, de la générosité.
Ce film m'a enchanté et beaucoup ému : histoire, interprétation, mise en scène musique...
A VOIR ABSOLUMENT!!!

Ce qu’il y a d’original dans Vitus, c’est le refus du pathétique dans un registre mélodramatique pourtant clairement assumé : le film offre une forme de rêverie réaliste où l’enfant n’est pas tant un être caractérisé par son âge qu’un état d’esprit, une naïveté première source d’émerveillement. Ainsi, le plus enfant des protagonistes est le grand-père, incarné avec tendresse par le regretté Bruno Ganz qui livre une performance touchante et tout en retenue. À l’image de ce long-métrage suisse à la mécanique un peu trop verrouillée mais gorgé d’un humanisme réjouissant.

Je ne sais pas du tout comment décrire ce film si particulier !! Et le mot est faible ! Vitus est un drôle de mélange entre différents genres et au final, il faut l'avouer, c'est complètement raté ! Le début est accrocheur (malgré quelques longueurs et des personnages antipathiques), le milieu n'est pas trop mal (même si les psychologies ne sont pas creusés) mais alors bon sang que dire de la fin ? On tombe dans le grand n'importe quoi et moi ça m'a achevé !! Le gamin n'était déjà pas très attachant mais alors à la fin ça dépasse l'entendement !! L'histoire devient incohérente et improbable et franchement on n'y croit plus du tout !! Au final on reste sur une note négative et le thème initial (c'est à dire l'enfant prodige mal dans sa peau) est parti bien loin et moi personnellement j'ai l'impression d'avoir perdu ma soirée.

Magnifique, un film d'une gr&ce et d'un enchantement rare. L'histoire d'un jeune garçon qui aspire à être aimé pour ce qu'il est et non pour ce qu'il fait.

On peut dire que Vitus est un petit mauvais film mal joué et bourré de maladresses.

Un thème peu courant très bien abordé. Bien qu’un brin hollywoodien et donc peu crédible, ce film qui s’intéresse à la surdouance satisfait par son (ses) acteur(s) principal (aux) et son scénario impossible, certes mais plaisant. La première partie du film résume parfaitement les problèmes dans la jeune enfance, tandis que la deuxième dans un contexte différent traite également bien des problèmes mais perd de son intérêt par la faible-crédibilité de son scénario. C’est d’ailleurs un des mauvais points du film, qui traite de la bourse d’une manière bien trop simpliste comme un moyen facile de gagner de l’argent. Néanmoins une phrase sort tout de même du lot : « La bourse c’est génial, tu peux gagner 1000% mais perdre que 100% ». Si on enlève cette partie financière, le film traite d’un sujet rarement vu au cinéma d’une manière plutôt réaliste en évoquant bien les problèmes que cela engendre. Dommage que le bon côté de cette intelligence (avec la bourse) efface complètement les mauvais (différences sociales, parents) et que la réflexion ne soit pas plus poussé ( spoiler: la tentative de suicide n’en étant pas vraiment une
). Enfin la mère (à l’accent anglais degeulasse en VF) n’aide pas vraiment avec un jeu d’acteur très moyen et une interprétation quasi-catastrophique. Seul son côté maternel arrive à ressortir. Bref, ce film est donc quasi-unique par son sujet et son scénario qui dans un premier temps met parfaitement en évidences toutes les difficultés que peuvent rencontrés les surdoués mais qui tombe ensuite dans la facilité hollywoodienne pour résoudre les problèmes familiaux. Il reste un bon film.

Murer signe l'interessant portrait d'un petit prodige du piano qui va preferer suivre les chemins empruntés par son grand-pére dont l'excentricite le fascine. Mais la banalité de sa mise en scene affadit cette belle histoire d'un gamin refusant de grandir aussi vite que son esprit le lui permet!

C'est le genre même de film difficilement digeste, plein de prétention de d'intellectualisme de mauvais aloi... Dur de plonger dans cete histoire finalement avec un personnage peu attachant.. N'ai pas aimé, mais bon, les gouts et les couleurs...

Ce film m'a sidéré notamment de par son histoire d'enfant surdoué. La réalisation est impeccable et le jeu des différents acteurs sonne juste. Tout d'abord, celui du petit Fabrizio BORSANI qui joue Vitus à 6 ans mais surtout celui du jeune pianiste prodige Téo GHEORGIU qui en fait joue-là presque son propre rôle. Il était alors âgé de 14 ans et c'est le seul film qu'il ait tourné et pour lequel il a eu un prix mais maintenant, à 17 ans, c'est un jeune pianiste de renommée mondiale qui va dans les plus grands festivals et qui a aussi reçu un prix à Saint-Marin en 2004. Pour en revenir à l'histoire de cet enfant sudoué qui veut autre chose que ce qui a été décidé par sa mère, elle est originale et captivante. Elle mérite qu'on s'y attarde. Hier soir, j'ai donc passé un très agréable moment à regarder et enregistrer en DVD ce très beau film suisse que je vous recommande et dont la place est dans toute bonne DVDthèque qui se respecte. N'hésitez pas à en acheter le DVD et vous ne serez pas déçus car c'est un petite perle rare du cinéma suisse si peu connu !

très beau film ! Triste mais bien .

Il est poétique, ce film. Un "coming of age" pour un enfant surdoué, l'idée est intéressante. Le garçon est attachant, aussi bien à 6 ans qu'à 12 (le jeune acteur de 6 ans est même encore plus intéressant que l'ado). La relation avec le grand père apporte beaucoup, un coup de chapeau à l'acteur. Et le final rappelle ceui d'August Rush, peut-ètre un cran en dessous. Une bien jolie comédie en tout cas !

"Vitus, l'enfant prodige" un film touchant d'émotion, d'humour où les notes de musique rythment cette histoire avec virtuosité. Ce jeune extraterreste surprend par son autodétermination et son intelligence. le scénario est surdoué...Super je me lève pour applaudir. Bravo !!!

décidément, il est difficile de comprendre la critique officielle, sans doute trouve-t-elle le scènario idéaliste, voire mièvre, pourtant les surdoués existent, que ce soit Evgueny Kissin donnant ses premiers concerts à l'âge de 6 ou 7 ans, que ce soit tel junior passé grand maître aux échecs à l'âge de 13 ou 15 ans, on en a tous eu l'écho.
Comprendre que le même gamin est capable de comprendre la subtilité des ventes ou des achats à découvert à la Bourse n'est plus aberrant puisque les adultes non doués y accèdent tous les jours.
Alors dire que ce film est beau, émouvant, que l'enfant protège son enfance en camouflant son génie, rien d'incroyable ici et les personnages jouent juste dont Bruno Ganz, évidemment.
N'écoutez pas la critique officielle,et courez y vite.

Film suisse, typique, aussi mou et lourd qu'une fondue au gruyère.

Naif et sans intéret. Prétentieux et convenu.