Avis sur The Broken

Que se passe-t-il derrière le miroir quand on se regarde dans la glace ? C’est le point de départ choisi par Sean Ellis pour nous présenter un film d’angoisse comme on n’en a pas vu depuis longtemps. Tout est suggéré dans le regard des acteurs comme l’a enseigné en son temps Hitchcock. Ellis a parfaitement retenu la leçon. Il se passe quelque chose d’anormal dans cette famille, quelque chose qui s’immisce de façon insidieuse dans le comportement journalier de chacun. Progressivement les membres de la fratrie ne semblent plus être eux-mêmes. Le doute s’installe y compris dans les relations les plus intimes. Les doubles qui habituellement nous répondent dans les miroirs semblent se rebeller et vouloir prendre leur indépendance. Sur ce thème, le film se rapproche de « Body Snatchers » d’Abel Ferrara. Le film de Sean Ellis peut provoquer le même malaise qu’ « Un papillon sur l’épaule » de Jacques Deray où Lino Ventura était pris dans la nasse sans jamais pouvoir en sortir. Le mal frappe en premier l’aînée de la famille jouée par la glaciale mais envoûtante Lena Headey. Le grand mérite du film au-delà de jouer avec les nerfs du spectateur est de réveiller les peurs primales enfouies au plus profond de nos âmes. Qui sommes-nous réellement ? Sommes-nous maîtres de toutes nos actions ? Quels sont les véritables liens qui nous unissent à nos proches ? Enfin le mal vient-il de l’intérieur où d’une force extérieure destinée à prendre possession de l’humanité ? Comme Jacques Deray, Sean Ellis a choisi judicieusement de nous laisser à nos angoissantes questions. Le thème du double et de l'autoscopie a toujours été récurrent dans la littérature "(Le Horla" de Guy de Maupassant, "L'étrange cas du Docteur Jekyll et de M Hyde" de Robert Louis Stevenson) et le cinéma fantastique, faisant appel à la confrontation presque toujours douloureuse avec celui que nous connaissons si mal et qui parfois nous regarde lorsque l'on reste trop longtemps devant un miroir. Sean Ellis a parfaitement su jouer avec cette peur, même si son propos sans réel parti pris a pu en agacer certains qui exigent que les choses aient une explication même non rationnelle.

Un film d'atmosphère et d'angoisse sur le thème du miroir du réalisateur et photographe de mode Sean Ellis - à qui nous devons l'émouvant Cashback. L'œuvre n'a pas fait grand bruit, pourtant, elle se monte au niveau des plus grands. J'ai aimé la sobriété, l'élégance, la finesse avec laquelle nous nous trouvons emportés par la peur. Un vrai travail esthétique, avec la volonté de ne pas ennuyer et de surprendre, loin des canons hollywoodiens en vogue.

The broken a suscité des réactions très contradictoires. C'est pourtant ce qu'on attend d'un film fantastique de qualité. Les autres, le sixième sens...

Nous ne sommes pas dans Conjuring ( qui est bon dans son style ). Ici c'est l'ambiance, l'angoisse, l'esthétique et la sobriété.

Avec un vrai scénario.

Film qui se rapproche plus d'un thriller psychologique que d'un film d'horreur et qui bénéficie d'un scénario plutot interressant et original meme si prévisible assez tot.
L'ambiance tendue est perceptible tout du long mais il manque un petit plus dans la réalisation qui ferait frissonner et sursauter un peu plus, qui accentuerais le suspens. Il y a trop de temps mort.
Les acteurs sont assez convaincant et le final ne nous éclaire guere sur les intentions ou le pourquoi de ces "doubles".
Bref, on sent que le potentiel n'a pas été entiérement exploité.

Une déception! je reprend certains avis comme quoi ce film est plat! mais le pire c'est que j'ai eu l'impression que le scénariste c'est perdu lui même dans cette histoire, ne sachant pas comment la conclure, il nous laisse le faire à sa place! ce n'est pas si facile de vouloir jouer entre les réalités, (pour moi le décor et la musique pseudo intrigante ne suffisent pas) ... ici c'est totalement raté !!!

Ce film est d'une nullité effrayante: ça ne décolle jamais, car c'est bien gentil de nous faire se poser des questions, encore faut il la matière pour y répondre. Ici, c'est le néant, le réalisateur brode (de fort jolie manière ma foi) pendant 1h30 pour nous laisser sur notre faim.

Un navet. Le flash back de l'accident qui revient sans cesse sous différents angles sans intérêt. La scène de la douche à la "Psychose" qui est l'une des plus pitoyable que j'ai vu spoiler: Une main dans la bouche la victime, du sang qui pisse par on ne sait où et la victime qui balance les bras en ouvrant et fermant les rideaux de douche sans se débattre contre son bourreau
. Un montage mauvais, une lenteur extrême, une intrigue malmenée en long en large et en travers (J'aime cette expression). Le final est une étrange copie de spoiler: "Sixième sens"
en plus tordue.

Un film qui sort effectivement des sentiers battus et qui divisera sans aucun doute les spectateurs!
Sur un sujet proche de Mirrors, mais pas dans la forme, le réalisateurs tente de nous montrer que lorsqu'une personne se regarde dans un mirroir son moi-interieur se trouve derrière. Et si se moi intérieur devait devenir réel?
Le film dans sa construction nous fait suivre le parcourt d'une femme qui après un accident ne sait plus qui elle est vraiment: le devant ou le derrière du mirroir...
Un peu comme dans "La part des ténèbres" de Stephen King on pense un moment que les deux cohabitent dans un même monde. Mais les 5 dernières minutes qui ne vous donneront pas forcément la réponse vous scotcheront inévitablement à votre siège!
Effectivement, je ne suis pas fan des films qui ne donnent pas de réponse, mais dès le départ on sait aussi que le film n'est pas destiné au grand public qu'il veut être montrer à des cinéphiles dit plus intelligents!
Lena Healin, sorti de 300 et de Sarah Connor, est splendide dans ce rôle ambiguë qui malgré le malaise final ne sortira pas de ci tôt de notre tête!
Un film à voir pour l'aimer ou le détester mais un film qui partage est toujours le signe d'une grande envie de dire quelque chose!!

On avait été stupéfait en découvrant Cashback (2007), le premier long-métrage de Sean Ellis, il était donc normal que nous nous intéressions de près à The Broken, première incursion dans l’univers de l’épouvante/horreur pour ce jeune réalisateur (après un premier essai réussi dans la comédie dramatico/sentimentale).
Ce qui est sur, c’est que ce réalisateur anglais est doué de talents et parvient à insuffler à son film, une ambiance des plus dérangeantes, l’osmose qui s’en dégage et cette allure glaciale captive au plus haut point. Seul bémol, la complexité du scénario ne facilite pas sa compréhension et la fin peut s’avérer incomprise.
Quant au casting, on félicitera le choix et la direction d’acteurs, où l’on retrouve dans le rôle principal (et pour la première fois en tête d’affiche) la ravissante Lena Headey (300 - 2007), avec à ses côtés, le frenchi Melvil Poupaud (Speed Racer - 2008), et enfin, Richard Jenkins (The Visitor - 2008).
Sean Ellis réussit son film d’horreur à base de miroirs et de doubles maléfiques, là où le frenchie Alexandre Aja et son Mirrors (2008) nous avait laissé perplexe et sur notre faim !

Seré je le seul a aimé ce petit bijou sombre et tragique qui crée une œuvre personnelle et terriblement efficace ?Sean Ellis réussit là où, il y a quelques mois, le film d’Alexandre Aja avait échoué .On détecte chez Sean Ellis, dont le sens visuel donne lieu à des « peintures filmées avec une photographie tre soigné et froide avec une ambiance de plus en plus pesante se ménage tout de même quelques scènes horrifiques du plus bel effet.Les cadrages nous donne un style lugubre, poétique par intermittence et une lourdeur de melancolie qui donne froid dans le dos .Les effets sont saisisant avec quelque scenes bien gores avec un twist final renversant.Ce film nous emerveille par les craintes et les sentiment des ses pratagonistes qui ne s identifi plus face a leur image donné par ces miroirs. Un monde d identité completement ambigu qui restra dans les annales des fils sensorielles et innovateur.

Sean Ellis revient en pleine forme pour ce film glaçant et glacé. Sur une idée tout ce qu'il y a de plus simple, le réalisateur de Cashback arrive à nous immerger dans cet univers claustrophobe où Lena Headey donne vie à une femme perdue et complexe après un accident de voiture. Comme les miroirs qui semblent ici être une véritable obsession pour le réalisateur, le film est à l'image de tout ceux qui s'y brisent: un puzzle sombre qu'on hésite à achever. L'ensemble donne une œuvre qui malgré la lenteur de la narration nous tient en haleine jusqu'au dénouement malheureusement incertain. Un film aux multiples interprétations ou à voir plusieurs fois. En tout cas, après son premier essai très réussi, Sean Ellis nous prouve qu'il a le sens de l'image et de la narration.

Tout cela est bien confus , et n'amène à rien ...

sobre, froid, intelligent, ce film glace le sang et détonne par sa réalisation, très bonne surprise !

Etrange long métrage fantastique que ce The Broken, l'histoire est plutôt agréable ( et ressemble beaucoup a l'Invasion des Profanateurs d'ailleurs ), dommage néanmoins que le dernier acte soit si incompréhensible, ce qui enlève du charme à cette oeuvre.
L'interprétation est correct en règle général, notamment celle de Lena Headey ( la série Terminator ) assez à l'aise das son rôle .
Le film possède une atmosphère assez intriguante, la photopraphie est des plus réussis et la mise en scène de Sean Ellis est loin d'être mauvaise.
A voir donc, même si cette fameuse fin risque d'en dérouter plus d'un.

Encore un film qui part d'une idée originale pour en arriver à une nullité absolue ...
Aucune explication sur les phénomènes rencontrés ...
Ni crédible ni censé ...
Pourtant j'aime les histoires du genre ...
A éviter ...

Très bonne ambiance rendue dans ce thriller fantastique avec la divine Léna (qui arrive à nous faire oublier Cercei). J'avais beaucoup apprécié Cashback, j'ai beaucoup aimé The Broken. Dommage qu'il ne soit pas sorti en salles. Seul reproche : spoiler: on ne connait pas l'origine de ces doubles