Avis sur Miracle à Santa-Anna

Spike lee signe un film carte poste folklorique,grossier et simpliste ou les noirs sont les gentils et les blancs les vilains.Même si il y a très certainement un fond de vérité,il mélange la guerre de 45 a celle du Vietnam pour pondre un discourt idiot et simpliste,sur un fait historique qu'il arrange comme bon lui semble,et c'est bien le problème.Il pense que mettre les soldats noirs sur un piédestal rétablira la balance,ce n'est pas la cas car il se fout complétement du reste et passe a coté du plus important l'histoire de santa-anna.On comprend que les habitants de santa-anna n'est pas apprécié le film et que celui-ci ne soit jamais sorti en Europe.Faute d'un discourt ultra débile.

Cette très bonne réalisation de Spike Lee nous délivre un film de Guerre sans concession. Avec une belle efficacité, le cinéaste Américain nous offre des scènes de grande intensité, une intrigue nous procurant action et un émouvant coté mystique.
Le porte-parole du cinéma afro-américain évoque évidemment le racisme avec ce "Black Soldier" d'infanterie qui se découvre plus aimé par les Italiens que par les gens de son propre pays.
En plus du bon scénario de James McBride, ce film nous offre bien des motifs de satisfaction : une superbe BO, de belles images de Toscane et un casting très solide avec la grande prestation d'Omar Benson Miller dans le rôle de Sam Train, le Buffalo Soldier qui sauve Angelo le gamin. Belle présence également du charismatique Pierfrancesco Favino qui incarne le personnage de Peppi le maquisard Italien.

Franchement mauvais. Partant d'une histoire vrai (le massacre par les allemands) Lee nous sort un film de guerre mettant en valeur les noirs dans les unités combattantes américaines. Pourquoi pas. l'ennui c'est que Lee est aussi credible que Melanchon faisant un film sur wall street. Le film montre et exagére les differences raciales où, bien sur, les blancs sont soit idiots soit des chefs racistes; les italiens des arriérés découvrant le monde et où evidement les femmes sont pretes à coucher pour une clope et les hommes completement à coté de leurs pompes; les allemands hallucinants dans les scenes de combat: courant et mourrant par poignée, tuants systematiquement les civils (femmes et enfants en priorité) en évitant soigneusement les militaires américains et bien sur mis à part une exception sadiques et idiots. Je ne parlerai pas des scenes de combats nulles et des uniformes ou materiels plus pourris (et faux) que les films des années 50. L'histoire quand à elle met mal à l'aise car si on oubli qu'un postier se ballade à son guichet avec un lugger chargé (!) il arrive à faire justice lui meme sans procés ni rien...a quoi sert la justice ? Ah j'oubliai, en plus c'est long. Le miracle de spike lee faisant un film sans etre aveuglé par la haine ou l'injustice n'est pas près d'arriver. A eviter ou à regarder avec un maximum de recul.

Il y a quelque chose de particulier qui me gagne quand j'ai regardé la première fois ce film. Pourtant c'est un film de guerre. Une scène horrible lors du massacre des villageois par les allemands (cette scène m'a beaucoup marqué). Comme je disais c'est la guerre, il y a du sang des morts et du sang, et voilà qu'apparaît ce petit garçon: Angelo, un jeune italien de 9 ans. Innocent et pur, il se trouve embarqué dans ce voyage avec une escouade américaine. C'est pour ça que je pense alors qu'il y a de la magie dans ce film, grâce a ce jeune garçon (sa prestation et son jeu d'acteur est remarquable). Un chef d'oeuvre du genre. Bravo Spike lee

On aura tout vu (ou presque) en ce qui concerne la seconde guerre mondiale. Etrangement, Hollywood aura toujours snobé le destin des soldats dits "de couleur", combattants de l'ombre certes relégués à l'arrière-plan, mais qui n'ont pas moins donné leur vie pour défendre le monde libre. En grand réalisateur engagé qu'il est, Spike Lee répare donc cette injustice avec cette reconstitution inédite dans nos salles. Construit comme un long flashback censé lever le mystère sur un homicide inexpliqué, le film souffre surtout de nombreuses longueurs et d'un abus de bondieuseries nuisant considérablement à l'ensemble. Malgré cela, on ne peut que saluer la démarche, d'autant que Spike Lee parvient à créer une véritable empathie pour ses personnages, tous interprétés par des comédiens exemplaires, laissant ainsi entrer l'émotion au détour de quelques scènes qui vous prend aux tripes, soignant également ses (rares) scènes de combats. A voir donc, ne serais-ce que pour la réhabilitation de combattants ne méritant pas autant d'oubli.

j'ai vu le film au festival de deauville, avec spike lee qui est venu le présenter! vraiment très beau film, très différent des autres film de guerres. l'amitié entre le soldat et l'enfant, très émouvant.

à voir absolument. juste magnifique. gros coup de coeur pour le petit Angelo et son géant de chocolat. adorable

2H30, de quoi calmé les néophytes du genre. J'ai adoré ce film, malheuresement il sera impossible de le voir au cinéma dans nos salles. Un second film sur le sujet en 1an c'est trop pour l'éthique à la française semble t'il. C'est vrai que certaines scènes sont trash, la traversé de la rivière ou encore celle de l'église de St Anna. Largement assez pour interdire ce film aux moins de 16 ans peut être. Mais de la à censuré un film d'un réalisme et d'une émotion rare et intense, c'est "bof".

Revenons au sujet, le film, rien à redire, magnifique. Spike Lee nous transporte dans une sombre époque en satirisant la croyance en Dieu, c'est t'i pas joli ???
Quand au final, c'est touchant. Mais il manque, d'après moi, une ou deux scènes.

J'espère que les français ne seront pas privé d'un tel film encore très longtemps.

:" Indigènes" à l'américaine , Miracle at St Anna est une fresque historique évoquant l'histoire de quatre soldats de la 92nd infantry division engagée en Italie durant la dernière guerre mondiale d'Octobre 1944 à Avril-Mai 1945 . Ce film n'étant pas sorti sur les écrans français je me suis procuré le DVD américain et je ne le regrette pas . Le film est très bon et servis par des acteurs particulièrement sincères . Les allemands ne sont pas forcément tous vilains , en tout cas pas plus dangereux que certains collaborateurs italiens.. Spike Lee pointe le doigt où ça fait mal sur plusieurs points : - La ségrégation et le comportement de certains officiers vis à vis des soldats afro américains - La collaboration - Les bavures de la Resistance Italienne Inspiré sur quelques faits réels le film est parfois très dur , insoutenable . Certaines scènes peuvent effectivement choquer y compris les personnes initiées à ce genre de contexte , moi y compris ! . Niveau uniformologique c'est un sans faute également . La musique de Terrence Blancharde est particulièrement réussie . A noter de sympathiques apparitions de John Turturro et Joseph Gordon-Levitt De bons acteurs , les horreurs de la guerre filmées par un Spike Lee engagé , un final qui intervient sans crier gare et pour le moins étonnant font de ce film sans prétention une franche réussite . 9/10 .

Film censuré sans aucune raison de valable mais il n'en demeure pas moins que c'est le film de Spike Lee le plus fouillis, le moins bien construit... A vouloir rajouter des ingrédients de tous genres Spike Lee surfe avec le hors-sujet, le mélange des thèmes et des genres atténuant d'autant la portée de son propos. Du point de vue historique il prend des libertés certaines (sur la trahison d'un résistant jamais prouvé bien au contraire) et les clins d'oeil appuyés sur la religion et la foi sont grossiers. Les 5 premières minutes et les 5 dernières très et trop symboliques gâchent des scènes de combat efficaces et des moments où la tension est prenante. Un des films de Spike Lee où le cinéaste a vu trop grand pour lui, à vouloir toujours politiser ses oeuvres (à l'exception notable de "La 25ème heure" et "Inside man")il se perd lui-même.

Malgré un démarrage plein de promesses, Miracle A Santa-Anna ne tarde pas à s'enliser dans un marécage fait de longueur et de manichéisme horripilants.

« Miracle à Santa-Anna » est un film de guerre réalisé par Spike Lee. Construit en flashback, le récit commence à notre époque par un meurtre de sang froid. Le coupable, après avoir été appréhendé par la Police, rencontre en prison un journaliste à qui il raconte son histoire. Celle-ci remonte à la Seconde Guerre Mondiale lors de la campagne d’Italie en 1944. Le meurtrier, le Caporal Hector Negron, faisait alors partie de la compagnie des Buffalo Soldiers composée essentiellement d’afro-américains. A travers un récit dense et épique, Spike Lee rend hommage à tous les soldats de couleur ayant participé aux combats contre l’ennemi nazi. Le réalisateur avait créé la polémique il y a quelques années en reprochant au grand Clint Eastwood de ne pas avoir montré un seul soldat de couleur noire dans son dytique sur la bataille d’Iwo Jima, allant même jusqu’à le traiter de raciste. Dans sa volonté de réhabiliter la mémoire des afro-américains engagés au combat, Spike Lee dépeint ses personnages avec parfois un manque évident de nuances. Dans « Miracle à Santa Anna », les hommes noirs sont en effet courageux et bienveillants tandis que les blancs sont fourbes, racistes et arrogants. Comme souvent chez Spike Lee, les idées sont foisonnantes et les thèmes abordés nombreux, comme celui récurrent de la foi, même si la narration n’est pas toujours parfaitement rigoureuse. Mais force est de reconnaître que peu de réalisateurs de nos jours sont capables comme lui de capter l’attention du spectateur sur une durée de presque 2h40. La distribution est très homogène et les scènes de combats particulièrement réussies. Il est vraiment regrettable qu’un tel long métrage, pour des raisons commerciales et contractuelles assez obscures, n’ait pas connu une distribution en France quand tant de navets sortent sur nos écrans. Malgré quelques réserves sur la forme, « Miracle à Santa-Anna » est un film méritoire à découvrir.

Spike Lee traite avec brio un sujet à nouveau sensible, toujours dans ses cordes, et celui-ci est superbement mise en scène. Le film se révèle à la fois dur et poétique, et au final très beau.

:" Indigènes" à l'américaine , Miracle at St Anna est une fresque historique évoquant l'histoire de quatre soldats de la 92nd infantry division engagée en Italie durant la dernière guerre mondiale d'Octobre 1944 à Avril-Mai 1945 .

Ce film n'étant pas sorti sur les écrans français je me suis procuré le DVD américain et je ne le regrette pas .

Le film est très bon et servis par des acteurs particulièrement sincères .

Les allemands ne sont pas forcément tous vilains , en tout cas pas plus dangereux que certains collaborateurs italiens..

Spike Lee pointe le doigt où ça fait mal sur plusieurs points :

- La ségrégation et le comportement de certains officiers vis à vis des soldats afro américains

- La collaboration

- Les bavures de la Resistance Italienne

Inspiré sur quelques faits réels le film est parfois très dur , insoutenable .

Certaines scènes peuvent effectivement choquer y compris les personnes initiées à ce genre de contexte , moi y compris ! .

Niveau uniformologique c'est un sans faute également .

La musique de Terrence Blancharde est particulièrement réussie .

A noter de sympathiques apparitions de John Turturro et Joseph Gordon-Levitt

De bons acteurs , les horreurs de la guerre filmées par un Spike Lee engagé , un final qui intervient sans crier gare et pour le moins étonnant font de ce film sans prétention une franche réussite .

9/10 .

Soulever et montrer le racisme absurde durant la deuxième guerre mondiale de cette façon avec les entrelacs fasciste italien de l'époque n'était pas chose aisée en ne tombant pas dans les clichés. Les premières minutes donnent envies de voir la suite, ensuite, grand temps mort durant 1h30 sur un quotidien avant un sacré final ou tout se raccorde. L'exercice de style est réussi, le message aussi. Seul petit bémol pour 4 étoiles : une inégalité dans les acteurs ! A voir.