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    Nos années sauvages
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    35 critiques spectateurs

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    overlook2
    overlook2

    19 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Avec ce magnifique opus, Wong Kar Wai nous fond dans une temporalité mouvante, toujours à la lisière de deux mondes, écartelée entre un passé et un futur castrateurs. Et ce pour des personnages dont le présent ne parvient pas à s'incarner. Dépossédés et déracinés, ils semblent perdus au milieu de désirs entravés, de pertes irréductibles, de blessures profondes et vivaces. L'enfance et l'avenir sont deux pôles de tension entre lesquels tout chute. Tout échappe aux personnages, ils se déplacent tels des spectres, sous le joug du décompte temporel, sans parvenir à retenir les choses et les êtres, souffrant en permanence de leur dépendance les uns aux autres.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    Quatre ans avant le succès critique de "Chungking Express", Wong Kar-Wai s'ètait fait connaître avec "Nos annèes sauvages" en devenant l'homme à abattre dans son pays! Ses dèbuts fracassants en 1988 avec "As Tear Go By", un polar brillant, dèmontrait dèjà ses qualitès! Chez Wong Kar-Wai, on ne joue pas son propre rôle, on se sort les tripes! Mais notre Leos Carax chinois ne va en faire qu'à sa tête : dèpassement de budget, stars locales à contre emploi (le trop regrettè Leslie Cheung est ici un wild boy violent et sensuel). A l'arrivèe, "Nos annèes sauvages", une sorte d'èvocation totalement irrèaliste du Honk Kong des sixties, consterne le public (rythme à l'europèenne, trop lent pour Hong Kong !), et dèconcerte la critique, qui reconnaît nèamoins que le film est esthètiquement incroyable! Un èchec qui n'empêchera pas Wong Kar-Wai d'amorcer une brillante carrière même si l'on aurait bien voulu voir une suite à ce film qu'il avait envisagè de tourner en deux parties...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2021
    Sauvage par la brutalité du désir
    Les femmes pleurent comme si elles croyaient que l’homme n’était que leur seul bonheur possible.
    Un film vraiment beau sur la recherche du bonheur finalement. Les femmes, l’homme et la mère. La vraie mère aussi d’ailleurs qui n’a pas voulu garder son enfant.
    WKW filme bien le désir d’aimer mais pas la douceur et il faudra des femmes compréhensives et patientes pour changer cette rage en plaisir de vivre.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    Nos Années Sauvages est pour moi mon troisième Wong Kar-Wai après les deux bombes In the mood for love et 2046 ! Les années se sont écoulées depuis ces deux visionnages et pourtant j'ai tout de suite retrouvé la touche de son metteur en scène. Ce film-ci est moins forts en sensations mais tout aussi beau, doux et saisissant que les deux bijoux précédemment cités. J'ai été conquis par cette composition, il serait grand temps de poursuivre mon incursion dans le cinéma et la filmographie intrigante de Wong Kar-Wai histoire de continuer à vivre de pareil instant ...
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2007
    Je dois reconnaître que le second long métrage de Wong Kar Waï est d'une beauté formelle rarement égalée dans le cinéma asiatique, et même dans le cinéma mondial. Le réalisateur hongkongais nous présente déjà ses personnages comme des êtres vivant par et pour des rituels : par exemple, la scène d'introduction nous présente le héros comme un homme attachant de l'importance à des rencontres furtives, instantanées ( " Nous sommes amis pendant une minute en ce jour du 16 avril " dit-il à la femme qu'il tente de charmer ). Cette étude quasiment mythologique des petits rituels amoureux se poursuivra dans les derniers films de Wong Kar Waï ( je pense à In The Mood for Love et 2046, films dans lesquels la métaphore du tronc d'arbre rappelle les petits jeux de Nos Années Sauvages ). Pourtant, j'ai trouvé ce film relativement ennuyant, faute à un scénario qui fait du surplace. A moins de n'avoir tout simplement pas réussi à accrocher, ce qui peut arriver ( j'avoue être à court d'arguments, et j'en suis d'autant plus frustré que le film me semble brillant ). C'est probablement le genre d'oeuvre que l'on apprécie après coup. A voir pour la beauté plastique et pour la leçon de séduction, d'attraction entre les personnages...
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2013
    Je crois avoir trouvé la martingale pour apprécier les films de Wong Kar Wai
    1/ Lire un résumé avant de voir le film pour espérer y comprendre quelque chose
    2/ Ne rien comprendre malgré tout au film
    3/ Se focaliser sur les ambiances, les lumières, les sons
    Après avoir pédalé dans la mélasse des "Cendres du temps" la semaine dernière, je suis retourné à la rétrospective WKW du Champo en potassant mon sujet.
    Bien m'en a pris : connaître quelques clés du film permet de ne pas se sentir totalement étranger à une histoire qui flotte toujours dans une brume cotonneuse.

    Deuxième film de Wong Kar Wai, tourné en 1990, mais sorti en France en 1996 seulement, "Nos années sauvages" a des airs de "In the mood for love"
    On y croise les mêmes acteurs : Maggie Cheung, Tony Leung, Rebecca Pan. Comme dans "In the mood ...", l'action se passe à Hong Kong dans les années 60. Les scènes de nuit prédominent. La musique - ici des airs de rumba de Xavier Cugat - est tout aussi envoutante.
    Pour les inconditionnels du grand maître hongkongais.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    16 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2012
    On reconnait clairement le style du réalisateur si particulier et qui fait à chaque fois son petit effet. On sent bien que ce long-métrage est une mise en place et que par la suite Wong Kair-Wai maitrisera de mieux en mieux son sujet. Il n'en reste pas mois un bon petit film qui vaut le coup d'œil!!
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2010
    Seconde réalisation de Wong Kar Waï,et déja on retrouve la patte du maître,tant dans le style visuel(et de son compère Christopher Doyle)que dans la manière de fragmenter le récit et d'y entremêler des histoires d'amours impossibles.Il règne sur "Nos années sauvages"(1990)une mélancolie lancinante,qui maintient les personnages dans un état de frustration permanente,se projettant de façon hypothétique dans le futur ou ressassant le passé,mais ne parvenant jamais à vivre l'instant présent.2 conceptions de l'amour s'opposent.Entre l'orphelin oisif(Leslie Cheung), qui fait souffrir les femmes de sa suffisance et de son humiliation,et le marin taiseux(Andy Lau)qui aime profondément en silence,le gouffre est grand,mais ils se rejoignent sur leur mal-être intime.Les femmes qui tournent autout d'eux sont possessives ou indécises et l'on reconnaît la déja essentielle Maggie Cheung.WKW expérimente certains effets sonores et d'autres de montage,pour une expérience à la poésie élégante.On sent tout de même qu'il ne maîtrise pas encore tout,ce qui est flagrant en voyant ses oeuvres ultérieures.Un songe où il ne faut chercher aucune réponse,juste se laisser porter.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2019
    Nos années sauvages réalisé dès 1990 apparait en deuxième position dans la filmographie de Wong Kar-wai. Si nous devions ne pas retenir l’ordre chronologique des réalisations du cinéaste hongkongais, ce deuxième long-métrage s’insèrerait volontiers entre Chunking express (1994) et In the mood for love (2000, Orchestration d'un chef-d'œuvre esthétique). Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2017
    Si ma découverte de Wong Kar-Wai est récente, il m'aura assez vite marqué, notamment grâce à Les Anges Déchus mais surtout In The Mood For Love et, à l'heure d'aborder son second film Nos Années Sauvages, je dois bien reconnaître que j'en attends beaucoup.

    C'est à Hong-Kong en 1960 qu'il nous entraîne et, comme dans ce que j'ai pu voir de lui jusque-là, il fait preuve d'une grande force et justesse pour aborder les thématiques si passionnantes du temps qui passe, des aléas de la vie ou encore de la complexité, et souffrance, provoquée par les sentiments. Il dresse le saisissant portrait d'une jeune belle gueule enchaînant les conquêtes pour vite s'en lasser, quitte à en blesser le cœur, préférant chercher ses origines tout en profitant de ses années jeunes et sauvages.

    Wong Kar-Wai arrive à donner à ce portrait une dimension forte, mélancolique, urgente et sous émotion. Il nous fait ressentir ce qu'il vit, ses douleurs mais aussi celles qu'il est capable d'infliger, volontairement ou non, aux autres, notamment ses conquêtes qui peuvent être vues comme des proies, et il tisse des liens intrigants entre lui et une intéressante galerie de personnages tournant autour. Nos Années Sauvages se voit comme une chronique de la fin de l'âge adolescent, ici d'une jeunesse sans amour et sans but où l'on est soumis à nos désirs et plaisirs égoïstes.

    La force de Nos Années Sauvage se trouve notamment dans l'alchimie entre l'histoire, les personnages et la mise en scène subtile du cinéaste de Hong-Kong. Il nous immerge au cœur du récit pour mieux nous en faire vivre les sensations qui en découlent, sachant user avec maîtrise de divers effets de style, notamment les zooms, ainsi que les jeux de lumières, pour mieux accentuer l'ambiance, tandis qu'il sait aussi utiliser les lieux pour exprimer les sentiments des personnages, offrant plusieurs séquences mémorables. Devant la caméra, Leslie Cheung ne joue pas un rôle, il est Yuddy, et c'est remarquable, tout comme Maggie Cheung symbolisant à merveille la frustration des sentiments.

    Wong Kar-Wai propose avec Nos Années Sauvages une puissante chronique de la fin de l'âge adolescent, où sa mise en scène forme une parfaite alchimie avec des personnages défiant la vie, le passé, l'amour et les sentiments.
    Marc H
    Marc H

    54 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    un peu lent au démarrage, le premier film de la trilogie de wong kar wai (avec in the mood for love et 2046, soyez attentifs...), mais émouvant et riche esthetiquement et scénaristiquement, ce film nous montre encore a quel point kar wai est un génie. bonne musique, très bons acteurs, excellente réalisation. un beau moment de cinéma.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    159 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2022
    L'histoire devait s'étaler au départ sur deux films. Mais à la suite de l'échec commercial de Nos années sauvages, la seconde partie ne fut jamais tournée. C'est finalement In the Mood for Love qui se rapproche le plus de la vision qu'avait le réalisateur de cette seconde partie. The Days of Being Dumb (1992) est une parodie de Nos années sauvages.
    Hong Kong Film Awards 1991 :
    Meilleur film, meilleur acteur (Leslie Cheung)
    Meilleur réalisateur
    Meilleure photographie (Christopher Doyle
    Meilleure direction artistique
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 mars 2018
    La belle mélancolie poétique accompagne ce film à l’histoire complexe, à voir pour cette palette d’acteur et d’actrice de cette génération.
    Linihila
    Linihila

    40 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2010
    Dans Nos années sauvages, on vit déjà un peu l'ambiance des films que Wong Kar-Wai a fait après, mais je n'ai pas été subjuguée, du moins pas autant que pas In the mood for love ou 2046. Pour moi, le réalisateur manquait encore un peu de maturité. Mais c'est très intéressant de voir ce film en ayant vu ceux d'après, même si ça fausse un peu le regard que l'on peut avoir dessus. A voir pour les fans du genre et du réalisateur (et de Maggie Cheung qui est magnifique !) !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Il faudra attendre quelques films avant que WKW trouve enfin le bon dosage entre improvisation et maîtrise.
    Celui-ci fait parti de la catégorie de films n'ayant ni queue ni tête. Parfois génial, parfois poussif, WKW se cherche, mais a tendance à nous perdre. Clairement le scénario est ici mis de côté. Son style d'énonciation essaie d'éviter l'académisme, parfois trop à mon sens, devenant une sorte de gadget genre réal insolent qui n'en fait qu'à sa tête et tant pis si celle du spectateur est pris de vertige. Les liens entre les scènes et les personnages sont très souvent incompréhensible. Un peu foutoir, mais le talent est palpable. Des idées de plans très inventifs et un réel désir de montrer. Les thèmes récurants qui jalonnent son cinéma sont déjà présents et fortement assumés. Les femmes, la musique, la nostalgie entre autre. L'ensemble bien qu'abscons a des allures de rêves. On navigue dans les pensées du réal et on finit par accepter qu'on ne comprendra pas grand chose à la fin. Mais le plaisir est ailleurs, ou plutôt ici, là, dans l'image. la moiteur des corps, les murs qui suintent, la séduction puérile, l'amitié fragile, les cries succédant aux rires.
    Film de jeunesse donc, où les tentatives ne sont pas toujours concluantes mais annonciatrices de ce que sera le cinéma de WKW des années 2000.
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