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    Benjamin ou les mémoires d'un puceau
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    11 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 novembre 2017
    On se demande ce qu'a voulu montrer le réalisateur, une apologie plus ou moins critique du libertinage ? Imiter l'esprit des contes libertins de l'époque ? Mais peu importe, puisqu'il se plante en beauté. Après un début amusant l'histoire s'enlise rapidement et perd le rare intérêt qu'on pouvait lui trouver. Côté acteur à part Piccoli, impérial et Deneuve bien jolie, le reste est une catastrophe, Clémenti se prend pour un acteur, Morgan est carrément mauvaise, en revanche le trio de soubrette (Catherine Rouvel, Anna Gaël et Francine Bergé) sont amusantes, les deux premières assurant l'infime d'érotisme du film en nous montrant leur tétons l'espace d'une seconde. Il y a des belles images, mais pas mal de scènes ridicules : la première scène avec Odile Versois, la scène de l'incendie devant lequel on danse au lieu de l'éteindre (ce doit être une allégorie cachée). Les dialogues sont exagérément ampoulés, même lorsque les circonstances ne l'imposent pas (parce que c'est bien connu au 18ème siècle tout le monde parlait à l'imparfait du subjonctif !) et frisent souvent le ridicule. On finit par trouver le temps long devant tant de vacuité.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2008
    Malgré une apparente liberté de moeurs bien souvent fausse ( et d'ailleurs typique de ces soixantehuitards - la plupart du temps - tellement bourgeois ! ) ; ce film recréant une grande partie du XVIIIème qu'on aurait du mal à voir rejoué aujourd'hui séduit parfois - et surtout quant à ce Benjamin faussement culte, infiniment matérialiste et finalement...dévot !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2011
    D'après une histoire de Nina Companeez, qui assume ègalement le scènario et le montage du film, "Benjamin ou les mèmoires d'un puceau" est un conte de la fin du 18ème siècle joliment ècrit par Companeez et signè par Michel Deville au moment le fructueux de leur collaboration! Pierre Clèmenti en jeune homme innocent, Michel Piccoli en comte Philippe de Saint-Germain, Michèle Morgan en comtesse Gabrielle de Valandry et Catherine Deneuve en Anne de Clècy sont les heureux icônes de ce voyage aussi sensuel que sentimental! Une destination populaire au charme dèlicatement cruelle, à la photographie superbe de Ghislain Cloquet, ex-opèrateur de Robert Bresson, qui arrive à ne pas tomber dans les mignardises de ce temps et à la belle musique de Jean Wiener qui s'inspire des airs de Haydn ou de Mozart! On n'est donc dans la lègèretè, la libertè laissèe au libertinage, dans cette petite rèussite d'èquilibre qui enchante tous les sens tournè dans un beau château 18ème des environs de Cognac...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2013
    Loin de la gravité actuel, léger sans être vulgaire, un casting de rêve, un film probablement difficile à réaliser de nos jours.Un scénario un peu plus dense aurait été un plus appréciable pour maintenir l'intérêt qui baisse un peu sur la fin.
    Kubrock68
    Kubrock68

    33 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Un jeune de 17 ans est envoyé chez envoyé chez sa tante une grande bourgeoise qui vit dans un château très libertin. On retrouve le marivaudage cher à Michel Deville. Le film est léger et distrayant, mais la profondeur n'est pas absente. Piccoli est magistrale tout comme Deneuve en adorable peste. C'est joyeux et cela rend heureux.
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Au firmament de la collaboration historique entre une exceptionnelle scénariste-dialoguiste-monteuse Nina Companeez et le réalisateur hyperdoué Michel Deville, collaboration qui s’achèvera avec le très beau Raphaël ou le Débauché 1971 et avait commencé en 62-64 avec les trois comédies brillantes « en A » (A cause d’une Femme avec Marie Laforêt, Adorable Menteuse avec Vlady, L’appartement des filles avec Mylène Demongeot) -comédies qui tranchaient sur le cinéma morose de l’époque d’après-guerre et aussi avec la Nouvelle Vague montante pas encore très habile -, Benjamin est un festival de liberté, de légèreté, de dialogues étincelant, de finesse psychologique, de prise de vue réglée au cordeau, de découpage parfait.
    C’est aussi une réflexion sur l’âge que porte presque seule Michèle Morgan (sublime à 48 ans) : elle montre la sensualité, l’amour et aussi la loyauté de son personnage à son amant qui s’en va et qu’elle ne veut pas abîmer en le retenant. Piccoli joue merveilleusement un Don Juan au petit pied, un peu raté, peu volontaire et manipulé par une belle orpheline jouée par Catherine Deneuve (que je trouve toujours peu convaincante : on dirait comem souvent qu’elle ne daigne même pas se couler dans son personnage).
    Les soubrettes et les comtesses sont toutes merveilleuse de vivacité, de justesse et surtout de beauté : Francine Bergé, Anna Gaël, Catherine Rouvel, Tania Torrens et la sœur de Marinaz Vlady Odile Versois. Excusez du peu.
    Reste le rôle du puceau nigaud ... mais de moins en moins nigaud et finalement plus puceau du tout. C’est cette étoile filante admirable qui l’incarne : Pierre Clémenti, un homme qui a fasciné une génération mais qui n’a pas pu donner, sans doute en raison de son caractère difficile et de ses nombreux problèmes personnels, la totalité de ce qu’il valait comme acteur, sauf ici semble-t-il.
    Un petit bémol quand même pour mieux mettre en évidence la beauté du film : au troisième plan du prégénérique, quand Clémenti-Raphaël le puceau orphelin quitte le château de son enfance avec son précepteur (Dufilho, génial), il passe devant un beau troupeau de vaches frisonnes pie-noires très propres… race qui a été importée en France vers 1950 alors que le film se passe au dix-huitième. Ce type d’anachronisme agronomique est très courant en France : on voit de beaux champs de maïs dans la région parisienne au début du vingtième siècle dans La Maison des Bois (Pialat 70) ou Un Dimanche à la Campagne (Tavernier 1984), maïs qui n’a été implanté au nord de la Loire qu’après la seconde guerre mondiale. Script(e)s : à vos encyclopédies !
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2011
    Ah le XVIIIème Siècle!!! L'époque était très loin d'être parfaite mais elle était bénie pour une chose : les filles étaient faciles. Pas besoin de faire des pieds et des mains comme aujourd'hui pour parvenir à ses fins. Le film donne l'envie de se voyager au moins une journée dans ce siècle et d'y profiter pleinement (en évitant si possible d'attraper la chtouille!). Ce marivaudage dans une ambiance qui rappelle celle des toiles de Watteau ou de Fragonard est d'une fraîcheur exquise sans pour autant que la profondeur en soit sacrifié et sans la moindre lourdeur, et les actrices sont très belles. Michel Deville est certainement un des cinéastes français a avoir su le mieux concilier intelligence et divertissement, un mérite qui est très loin d'être mince.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2021
    Le scénario du film est de très mauvaise qualité et le jeu des acteurs est provincial et tous aussi mauvais en particulier celui de Michel Piccoli. Les costumes sont d'une qualité inférieure à celle d'un drame télévisé et la vérification des faits historiques est inexistante. Le film pourrait tout aussi bien se dérouler dans un monde fictif ou sur la lune que sa qualité ne serait pas améliorée. Mais j'ai l'impression qu'aucun des célèbres scénaristes français n'a de talent ou la qualité pour nous conter cette histoire. Tous les dialogues sont faibles ou stéréotypés. Mais qu'est ce qui rend cette pièce de pacotille hilarante. C'est le culot des intellectuels français de rire des films américains qui ont quand même plus de valeur artistique que Benjamin ou les Mémoires d'un puceau...
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Michel Deville et Nina Companeez signe un film qui joue sur les fantasmes d'une époque, qui fait de l'érotisme une image d'épinal bucolique pour ce qui reste un conte érotico-soft un brin suranné et même... puritain ! En vérité on ne voit rien de rien, pas une scène scabreuse et/ou sexuellement explicite. On effleure, on embrasse, on caresse timidement mais aucune scène réellement sexuelle. Pas d'inquiétude c'est tout public, peut être à l'exception d'une petite goutte de sang délicatement léchée par un Saint-Germain/Piccoli qui s'offre ainsi une jeune Anne de Clécy/Deneuve toute en beauté virginale et diaphane. On retrouve un amour des mots et du verbe à la mode de la littérature romantique avec des dialogues aussi poétique que savoureux tout à l'honneur de l'amour à "l'heure charmante où les femmes se déshabillent". Les auteurs y ajoutent aussi le côté bucolique et champêtre s'inspirant des arts comme on le constate avec le le foisonnant déjeuner sur l'herbe. Malgré un petit manque d'audace et un côté kitsh (même en 1968 !) ça reste un bon moment.
    Site : Selenie
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2021
    Dans un 18e siècle fantasmé, Benjamin est un jeune homme naïf et inexpérimenté ; c'est en arrivant chez sa tante qu'il va découvrir les plaisirs de la chair. Le moins que l'on puisse dire, c'est que malgré son casting impressionnant, cette comédie érotique de Michel Deville a assez mal vieilli. On rit souvent, mais parfois plus du film qu'avec lui, la faute à quelques dialogues d'une niaiserie ahurissante, et à une esthétique très toc qui passe mal. Il y a toutefois quelques moments de grâce, qui évoquent ponctuellement les meilleurs Rohmer ou Demy. La conclusion est elle aussi bien plus fine qu'espérée, subvertissant les codes de la comédie et laissant entendre, de façon assez poétique, que l'amour n'a d'existence que contrarié, incertain.
    Alain Dodane
    Alain Dodane

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2022
    Très bon film loin de l'esprit stupide et du mauvais français de notre époque médiocre. Très bonne interprétation des comédiens qui disent leur texte avec une intelligence remarquable ce qui nous change de la médiocrité actuelle.
    Les meilleurs films de tous les temps
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