Avis sur Exterminator II

Série B musclée, suite d’un premier épisode qui s’était fait sa petite réputation dans le monde du film d’auto-défense, Exterminator II est un métrage qui a la finesse de son titre ! Pas désagréable finalement, mais assez vain.
Pas désagréable car le film se montre bien radical dans son genre, parfois même jusqu’à la caricature ! L’introduction du film est un grand moment du genre ! C’est dynamique, un peu comique malgré lui, violent, et il y a des scènes d’action plutôt bonne pour ce qui reste un petit produit cinématographique. Même si là aussi c’est assez caricatural, j’ai apprécié le petit relief que le film a cherché à introduire avec le personnage de Deborah Geffner, et on a quelques scènes au romantisme eau de rose assez étrange au milieu d’un métrage roublard et viril à souhait !
Si le film ne brille pas par son histoire mais reste relativement efficace, le casting n’est pas non plus tonitruant ! Il y a des surprises, comme une des premières apparitions à l’écran de John Turturro (dans un rôle de figuration quasiment), la présence d’un Mario Van Peebles débutant lui aussi dans la peau du méchant ainsi que Frankie Faison, un second rôle récurrent de la télé surtout. Faison est assez bon, Peebles en fait des caisses en méchant stylé « post-nuke », mais il est finalement pas déplaisant, tandis qu’on regrettera le manque de charisme de Robert Ginty. Il faut avouer que malgré sa bonne volonté, Ginty il a une tête sympathique, il ferait un acteur de comédie correct, mais là, pour jouer un vengeur sans pitié ça ne convainc pas ! En plus dur d’imaginer qu’un type à peu près normal au quotidien, s’enthousiasmant sur la danse de sa fiancée devienne la nuit un tueur sans pitié qui dézingue du méchant au lance-flamme !
Visuellement Exterminator II c’est un film urbain typique des années 80. Décors un peu glauque avec succession d’usines vides, de rues sombres et de bouges, photographie un peu grise mais pas déplaisante avec quelques éclairages fluos d’un bel effet, le film dispose aussi d’une mise en scène pas vilaine qui met assez bien en valeur le cadre du film et les scènes d’action. Un ou deux petits plans violents émaillent le métrage pour lui donner un caractère plus trash. Le tout servi par une bande son efficace et très eighties. Elle surprend même parfois par sa qualité par rapport au film.
Un film que je n’ai pas détesté mais qui reste tout de même souvent risible ! Excessif à souhait, Exterminator II force le trait jusqu’à la caricature si bien que parfois on dirait une parodie du genre ! C’est dommage, car on a du mal à prendre le film au sérieux, et cela lui est nuisible ! Il faut dire que s’être doté d’un méchant au costume futuriste, semblant tout droit sorti de Los Angeles 2013 c’était culotté question crédibilité. 2.

Le vétéran du Vietnam John Eastland, plus connu sous le nom de "L'Exterminateur" est de retour, suite à l’agression de sa petite amie. Cinq ans après le nihiliste et sans concession Exterminator : Le droit de tuer (1980), il revient pour s’attaquer à une bande de dealers, armé d’un lance-flamme et d’un casque de soudeur, au volant de son… camion-poubelles blindé !

Il s’agit du seul et unique long-métrage réalisé par Mark Buntzman (qui avait coproduit le 1er opus). Cette suite se démarque de l’original de par son affiche, qui cette fois-ci n’est pas mensongère (on a enfin un justicier masqué armé d’un lance-flamme, contrairement à l’affiche du précédent opus qui l’annonçait alors qu’il n’y en avait pas). Pour le reste, on se retrouve devant un banal vigilante-movie, toujours en compagnie de Robert Ginty (qui a visiblement abusé du mascara), aux côtés du redoutable Mario Van Peebles.

Oubliez tout ce qui faisait la saveur du premier volet (réactionnaire et politiquement incorrecte), oubliez toute cette violence aussi bien physique que verbale, oubliez le côté nauséeux de certaines rencontres (comme celle avec le pervers pédophile du précédent opus). Exterminator II (1985) est typiquement le genre de suite dénuée d’un quelconque intérêt, surfant uniquement sur la renommée du premier film. Cette suite met un temps fou à se mettre en route, elle brasse du vent, il ne se passe rien pendant près de ¾ d’heure et il faudra attendre la dernière demi-heure pour enfin voir notre héros transformer son camion-benne en char d’assaut et buter les voyous.

Un vigilante-movie inutile & inintéressant de bout en bout, le tout plombé par un main theme insupportable composé par David Spear.

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Mon Dieu que c'est consternant de nullité seule la BO est potable sinon ce film de justicier (le justicier est aussi charismatique qu'une pastèque) est d'une grande médiocrité avec une interprétation déplorable. Du nanar à 100%.

excellente suite des aventures de john eastland ex vétéran du vietnam qui avait dijoncté après son retour a new york suite a l'agression de son meilleur ami et compagnon d'armes. chaque nuit il crame au lance flamme les indésirables de new york avec un camion d'éboueurs relouké façon tank. robert ginty et bon comme dans le premier opus ''le droit de tuer'' avec une music explosive.
film réalisé façon bande déssinée a voir ou a revoir.

Ce film est vraiment genial comme a l'image des acteurs qui sont tous sublime mention special a exterminator qui joue vraiment comme un dieu.Le seul probleme c'est que le film est beaucoup moins bien que le premier opus a l'image du scenario qui est beaucoup moins inventif et en plus le film a un peu vieilli.Ce qui ne l'empechera pas d'etre un film culte meme si pour moi ce film est deja tres culte

La film tombe dans tout les travers des films de cette époque que ce soit son écriture ou ses acteurs ainsi que certains personnages qui agisse de manière étrange. Mais ce que je peux en retirer de bon dans ce film est la musique et la thématique de la montée de la violence qui sont très bien utilisé que ce soit le personnage principale dont son comportement évolue en fonction de la musique qui devient de plus en plus grave. Ou encore une autodestruction de l'antagoniste et du protagoniste en fonction de l'avancement du film jusqu'à perdre leur vies et leur familles. Mais malheureusement la mise en scène manque de dynamique que ce soit dans son ambiance qui varie entre une fraicheur hostile et un chaos dans la rue, et l'aspect sectaire ou familial dans les plans en intérieur. même si la folie de l'antagoniste est bien présente, il compte faire tomber tout le monde avant lui.