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    Swimming Pool
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    221 critiques spectateurs

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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2014
    Un thriller intelligent de François Ozon, au scénario plus complexe qu'il n'y parait et qui dévoile un twist final intéressant et plutôt déroutant. "Swimming Pool" c'est l'histoire de Sarah (Charlotte Rampling) une écrivaine anglaise de polars à succès qui se rend dans la maison française de son éditeur pour se reposer et écrire son nouveau roman, elle y rencontrera sa fille Julie (Ludivine Sagner), les deux femmes au caractère diamétralement opposés vont se livrer un jeu attentiste, sensuel et troublant. Durant la majorité du film on croit à un long métrage traditionnel, qui plus est bien réalisé et mis en scène, le duo d'actrice est excellent, l'atmosphère s'alourdit au fur et à mesure créant un climat de suspense assez efficace. Ozon prend son temps et aime nous faire languir avec des séquences peu rythmées mais subtiles, ou d'autres plus explicites dans son intention scénaristique comme celle de la danse où Sarah et Julie s'affrontent lors d'un jeu de séduction avec Frank le serveur, un moment charnière du film car ensuite tout ça va s'enchaîner. La jalousie mutuelle va laisser place à une sorte de fraternité face au rebondissement du meurtre, et Sarah apprendra que la mère de Julie est en fait décédée dans un accident de voiture et que cette dernière chercherait un substitut matrimonial envers la romancière. Et dans le dernier quart d'heure le film prend une tournure inattendue, retournant tout ce que l'on a vu depuis, Julie serait en fait une représentation des fantasmes de Sarah, où elle a puisée son inspiration pour écrire son nouveau roman. Tout est assez malin mais mériterais sans doute un second visionnage par curiosité pour voir si des éléments m'auraient échappé. "Swimming Pool" est donc un bon thriller, audacieux et sensuel, manquant parfois certes de rythme mais qui bénéficie d'une atmosphère intrigante parfaitement mise en scène par Ozon mettant au passage en valeur le duo Rampling - Sagnier.
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Brillant exercice de style qui cherche d’abord à s’inscrire dans les polars british comme les affectionnait Chabrol, Swimming Pool se détourne peu à peu de sa trame policière pour se concentrer sur les fantasmes d’un écrivain sur le retour qui va finir par retrouver l’inspiration à travers son imagination débordante. Si le cinéaste est passé maître dans l’art de brouiller les frontières entre fantasme et réalité, il va plus loin encore ici et questionne le spectateur sur la véracité de ce qui vient de se dérouler devant ses yeux. Et si l’un des personnages n’était que l’émanation du refoulé de l’autre ? Autant de questions qui sont évoquées au fil d’un film paisible, solaire et comme en points de suspension. Le tout dégage une folle sensualité, d’autant que les deux actrices sont formidables. Une belle réussite.
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Parfois un peu lent, sinon c'est à la fois, très beau, et très très fort. La mise en place est longue sans être ennuyeuse, mais quand ça démarre, ça démarre, on a envie de savoir et certaines scènes sont proprement hitchcockienne (la magnifique scène du jardiner). Ajoutons à cela un fabuleux jeu d'acteur, Ludivine Sagnier qui joue de son corps avec un naturel époustouflant (Rampling aussi d'ailleurs, à 57 ans). Bref que du bonheur. Et quand la fin arrive on se rend compte qu'il y avait une tout autre lecture du film, ce qui aurait pu être artificiel, mais qui en réalité le rend encore plus intéressa.
    Claricewins
    Claricewins

    54 abonnés 1 053 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2011
    Ce film m'a vraiment surpris. Non seulement je ne m'attendais pas à un twist (l'histoire telle qu'elle était me plaisait bien), mais en plus l'ambiance m'a plutôt plue, alors que je suis souvent hermétique à ce genre, où les longs silences qui en disent long sont nombreux. Mais ici, la tension est construite dès que Julie arrive, le personnage de Sarah étant en lui-même peu intéressant (la vieille fille revêche, qui engouffre des kilos de fromage blanc alors qu'elle est en Provence), on se dit qu'avec l'arrivée de Ludivine Sagnier, l'action commence enfin. Et on n'est pas déçu : l'opposition entre les deux femmes est belle à voir, l'une est prude, l'autre est dévergondée, l'une profite de la vie, l'autre préfère rester chez elle. Après, le film tourne sur le psychologique, autour du personnage de Julie qui devient de plus en plus complexe, avant de finir sur cette fin à Londres que je n'ai pas vue venir. Pour cela, l'histoire est vraiment bien menée, et après un moment de confusion, on voit ce qui change et ce qui ne change pas. Les deux actrices sont vraiment très bonnes dans leur rôle, même si les émotions de Charlotte Rampling sont parfois difficiles à voir. Ozon signe un très bon thriller, qui, je le vois, divise les spectateurs.
    Pierre E
    Pierre E

    197 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2007
    François Ozon revient à une veine plus mystérieuse et dramatique après le récréatif mais brillant " 8 Femmes ", et retrouve Charlotte Rampling, qu'il avait abandonné sous le sable deux années plus tôt, ainsi que Ludivine Sagnier, bel(le) et bien devenue une véritable femme. Il signe avec SWIMMING POOL une des ses plus grandes oeuvres oeuvres, si ce n'est la meilleure, en mettant en scène avec une patience et une maîtrise rigoureuses, mais particulièrement une grande maturité, ce jeu de manipulation d'esprit et de suspense, dont il situe l'action dans une splendide propriété sous le soleil du Lubéron. Ozon distille son suspense en surface, en même temps qu'une inquiétante étrangeté en profondeur, au rythme d'un calme plat, créant par la même occasion une intelligente mise en abyme filmique et littéraire, au dénouement aussi troublant que déconcertant... Plongez dans les profondeurs dangereuses de cette eau qui dort, en compagnie de Ludivine Sagnier, sensuelle fleur de poison, et de Charlotte Rampling, dont la flegme n'a d'égale que le mystère qu'elle contient. SWIMMING POOL, un chef d'oeuvre troublant de mystère, d'érotisme et de perversité.
    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2014
    François Ozon tourne son premier film en anglais,paradoxalement dans une villa provençale. Surtout,il signe un thriller dérangeant et pervers,tout en non-dits et avec une ambiance vénéneuse qui ne fait que croître tout du long. Charlotte Rampling,l'écrivaine dérangée et mystérieuse face à Ludivine Sagnier,bimbo provocante et manipulatrice. Un duo quasi lesbien,avec une photographie extrêmement lumineuse. "Swimming Pool" rappelle évidemment "La Piscine" du couple Delon/Schneider. Mais prend des chemins de traverse inquiétants et laissant libre cours à diverses interprétations...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2019
    En manque d’inspiration, Sarah Morton trouve refuge dans la maison estivale de son éditeur : elle s’approprie les lieux, découvre une piscine sous bâche qui laisse pourtant, une fois la couverture soulevée, entrevoir quelques feuilles mortes. Un cadavre qui va peu à peu s’incarner à mesure que la fille deviendra personnage : d’abord un corps, magnifique, érotique, sensuel, rivalisant avec sa romancière qui apprendra, à terme, de son protagoniste au point d’en épouser les comportements et les formes, jeu de miroir rendu par un subtil travail de mise en scène où les plans semblent se refléter dans l’eau. L’auteure donne vie à Julie et s’en nourrit – le foie gras vient remplacer le fromage blanc –, elle s’alourdit, dévore un dessert composé de choux à la crème, porte en elle le poids d’une autre qui ne demande qu’à s’incarner par les mots. Julie constitue une projection à la fois idéale et détestable de son auteure-modèle. Une fois le corps croqué vient la « chaire » (appuyée au stylo) : la culotte est ramassée puis conservée, le journal intime est dérobé. Julie est jolie, évoque juillet. Sarah était morte. L’onomastique parle, tout comme les regards et, plus largement, le corps féminin. Ce dernier respire le désir ; c’est lui qui s’inscrit au cœur de l’histoire en train de s’écrire, cet amour assassiné. Le désir est un manque, et le combler exige la mort. Pour se faire, Ozon filme la révolution d’une écriture qui ne passe plus par un support papier mais se dématérialise : Julie écrit ses pensées dans un journal privé que Sarah exploite à travers les lignes froides et marchandes du traitement de texte. Nous glissons du stylo maintenu par la jeune femme dénudée aux touches frappées par des doigts ridés. Il y a d’ailleurs un plan magnifique, tout en mouvement, qui part du visage de Sarah en train d’écrire pour gagner la porte, puis revient à Sarah. La fenêtre est ouverte, un nouveau dossier a été créé sur le bureau informatique : une porte ouverte sur l’inconnu, le mystère, la création. Et ce qu’il y a de plus fort, c’est que les degrés de lecture ne s’effacent guère à mesure que le symbolique prend le pas : tout se superpose, s’emboîte. Les corps se cherchent dans une danse à laquelle le spectateur aimerait participer encore et encore, lui qui frémit, s’impatiente, cherche la clef. Jamais cinéaste n’avait capté avec autant de justesse le processus de création d’un roman policier et exposé en concomitance sa réception par le lecteur-spectateur. Du grand art.
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Je n'y peux rien : à quelques exceptions près, j'aime bien François Ozon. Et sans doute encore plus lorsque j'y repense par la suite, trouvant souvent à ses titres une richesse supplémentaire, un sens caché. « Swimming Pool » n'échappe pas (du tout) à la règle : évoquant aussi bien « La Piscine » qu'Hitchcock, construit avec beaucoup de soin pour nous perdre suffisamment tout en maintenant un suspense constant sur le récit, il est difficile, voire impossible de savoir comment ce dernier va évoluer, le réalisateur étant presque passé maître dans l'art de la manipulation. Vous en dire beaucoup plus serait gâcher le plaisir de ceux ne l'ayant pas encore découvert, mais dans ce jeu oscillant constamment entre fantasme et réalité, aussi bien magnifié par une splendide lumière estivale qu'une musique follement élégante, difficile de rester insensible au charme vénéneux de ce thriller singulier, porté par deux actrices inspirées : on avait l'habitude pour Charlotte Rampling, moins pour Ludivine Sagnier, développant ici une sensualité merveilleusement adaptée au propos. Enfin, pour en avoir parlé avec quelqu'un juste après, difficile d'avoir un avis tranché sur le dénouement tant celui-ci multiplie les interprétations... Bref, sans être extatique, voici une œuvre dans laquelle on se plonge (oho) avec ravissement : étonnant « thriller ».
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 167 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2011
    Après 8 Femmes (2002), François Ozon change radicalement de registre pour s'atteler à un thriller sulfureux qui va départager bon nombre de spectateurs (surtout à la fin, grâce au twist-ending pour le moins complexe). Avec Swimming Pool (2003), attendez vous à un thriller qui va vous amenez de surprises en surprises. Une atmosphère prenante et emplie de mystère, François Ozon joue sur le côté sensuel de ses actrices, à la fois perverses ou érotiques. La beauté du Lubéron et cette villa avec piscine sont les principaux décors de ce passionnant thriller psychologique.
    Attendez vous à être dérouté, perplexe, à ne plus savoir si vous avez réellement compris la fin du film, de ses tenants et de ses aboutissants, de l'identité de ses personnages, ce qu'ils sont vraiment ou ce qu'ils semblent être. Charlotte Rampling & Ludivine Sagnier sont rayonnantes de beauté, empreintes chacune de mystère, d'ambiguïté et nous pousse à en savoir d'avantage sur elles et leurs motivations. François Ozon signe ici un très beau thriller, tourné en langue anglaise mais avec une touche et une délicatesse bien française.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    Assez fascinant quand même. Qu'est-ce qui est vrai ou faux? Fantasme ou réalité. La solution, c'est le spectateur qui l'a. C'est déroutant et énigmatique mais c'est très bien filmé et très lumineux. Charlotte Rampling superbe
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Un thriller très bien emmené et intelligent, ambiance pesante et ambiguë. La dualité entre les personnages de Sagnier en jeune fille à la sexualité débridé et Rampling romancière anglaise coincée est intéressante. Pas de scènes superflue ou suspense inutile, la fin est particulièrement subtile.
    elisa2102
    elisa2102

    127 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2010
    Swimming pool est l'un des films les plus troublants que j'ai vu, mené par deux actrices de talent : Charlotte Rampling, parfaite comme à son habitude, et Ludivine Sagnier, jeune actrice pleine de caractère et bourrée de charme. Le ryhtme est certes lent mais j'ai quand même accroché, plus d'une fois. (Spoiler) La fin est poignante dans le sens où on comprend que le personnage de Julie n'est pas comme on l'imaginait, et que tout n'est qu'invention, mais c'est aussi ce qui fait l'intêret du film.
    Dawasta
    Dawasta

    45 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    François Ozon reprend des éléments (et certains plans) de "La Piscine" pour faire son propre film-hommage. Ce thriller franco-britannique au rythme un peu lent mais captivant possède lui aussi un beau casting : Charlotte Rampling et Charles Dance, sans oublier la provocante et troublante Ludivine Sagnier dont la venue fait monter la température et entraine une certaine tension. L'histoire n'est quand même pas tout à fait la même que celle de 1969, en particulier la fin, qui a de quoi surprendre. (Bien)
    Eric C.
    Eric C.

    201 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Le film en lui même est déjà passionnant, savamment construit, avec lenteur mais sans faille, mais le final le rend encore plus intéressant avec une dimension émotionnelle et psychologique encore plus intense. Le début est marqué par l'opposition frontale entre une romancière anglaise Charlotte Rampling, froide, austère, coincée, assez égocentrique sur son statut de romancière à succès et la jeune fille de son éditeur qui débarque dans la maison que celui ci lui a prêté dans le sud de la France. Là apparaît Ludivine Sagnier, libre, fraîche, dévergondee, libertine et provocante. Ludivine Sagnier livre une prestation hors norme, sensuelle et erotique, jouant de son corps parfait autour de la piscine qui sera le centre de l'intrigue qui ira en se complexifiant. Peu à peu un rapprochement, une connivence, une amitié va s'installer entre les deux femmes contraires jusqu'à se transformer en rapport mère fille. Puis on avance dans le film par une approche plus polar et quasi hitchkockienne. Le final, le roman terminé, viendra bouleverser nos certitudes et faire s'installer le doute, de nouveau.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2008
    François Ozon est l'un des rares cinéastes français connaissant une certaine notoriété à l'étranger. Avec "swimming pool" il livre une premier film en anglais. Un long-métrage assez intime et très travaillé. Toute l'intrigue se base sur la confrontation entre deux femmes que tout oppose. Il y a Sarah, écrivaine anglaise populaire en manque d’inspiration, à la vie solitaire et monotomne. De l’autre côté nous avons Julie, jeune et sensuelle, collectionneuse d’hommes. Charlotte Rampling, assez charismatique mais parfois passive, et surtout la superbe Ludivine Sagnier, explosive et gracieuse. Un beau duo d’actrices même si Sagnier prends le dessus. Ozon filme cette dernière amoureusement, comme en témoigne les superbes plans où la belle se trouve dans la piscine, puis est couchée au bord. On croirait presque revoir Hitchcock filmant ses égéries. L’influence de maître Hitch est d’ailleurs évidente, de par le voyeurisme et le double. Sans parvenir à garder ce haut niveau sur la totalité du film (les premières minutes très ennuyeuse, l‘opposition entre les deux femmes manquant parfois de subtilité), la mise en scène peut être considérée comme une réussite, grâce à des séquences mémorables, des symboles intéressants (piscine, miroir), une bande-son utilisée intelligemment et une photographie appliquée. Le scénario aborde des thèmes intéressants sans les transcender. J’ai particulièrement apprécié la réflexion sur l’inspiration littéraire, et l’idée de secret lié à la famille assez inattendu. Sur la fin , Ozon a réussit à créer un film d’auteur en suggérant de nombreux éléments, pour finir sur une fin ouverte assez troublante.
    En bref, « Swimming Pool » est à voir car il ne laisse pas indifférent et hante encore l’esprit une fois le générique terminé.
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