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    L'Eté indien
    Note moyenne
    2,5
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    7 critiques spectateurs

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    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mars 2008
    Voilà une oeuvre étrange et opaque, sortie de nul part, qui parle de l'amour et du secret entre un père et sa fille, pour qui sa mère ne compte plus. Opaque car on ne sait pas trop où est le message, s'il y a une réelle dimension réflexive dans l'alternative du père, si les grands paysages parlent pour dire l'horreur de l'urbanisme, et si ce secret, enfin révélé, a en soi la puissance d'émouvoir. Car le problème de "L'été indien" est d'être trop prévisible, anticipant des scènes importantes par trop d'ellipses, notamment la fin. On ne sait pas trop où se situer face à cet étrange voyage, pénible à cause d'un rythme inégal, troublant quand il dépeint des montagnes aspergées d'un vent doux, émouvant parfois grâce au magnétisme de Johan Leysen, vieux loup usé et errant, et plus léger quand il se rapproche du jeune couple qui alimente face au père délaissé des scènes de disputes ou de froid total bouchant les trous d'un scénario vaguement traînard. On ne sait pas trop non plus s'il y a une vraie ambiance, malgré des clairs-obscurs fougueux sur les visages plein de vie et de passé des personnages, la musique se figant toujours dans un mystère visuel qui ne lui correspond pas souvent. "L'été indien" est en tout cas un film faussement naïf sur le rapport père/fille qui se désagrège alors que la pluie tombe et que le soleil revient, mais la lourde insistance avec laquelle Raoust matraque son secret en font une brise de vallée gâchée par l'idée qu'il faut toujours tout démontrer. A ce titre, la séquence quasi finale où la fille retrouve la mère, si mystérieusement et subtilement abordée par son absence jusque-là, casse tout le principe dramaturgique d'un film qui préfère se taire pour laisser respirer le sentiment du besoin qui ne vient pas. Il y a donc une conclusion trop conclusive, qui semble fermer le récit comme le romancier se délecte fièrement d'une fin qui coupe tous les liens. Comme si tout ce qui était là auparavant, tour à tour tranches de vies déprimantes et enso
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2008
    C'est un peu un OVNI... difficile d'en dire du mal tant le sujet est fort; difficile d'en dire du bien avec enthousiasme tant la lenteur du film peut énerver. Car il y a de vraies longueurs dans cette oeuvre malgré tout émouvante et attachante
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2008
    La famille et ses secrets inspirent largement le cinema. Alain Raoust(La Cage) parvient neanmoins a faire entendre sa petite musique singuliere dans ce drame intense. A l'ecoute de ses comediens, il saisit ainsi a merveille les regards de haine, d'amour et d'incomprehension que s'echangent le pere et la fille, quand le passe tortueux qu'a tenté d'oublier le premier est révél" a la seconde. Il sait faire de ces paysages alpins, aussi majestueux qu'opressants, un personnage a part entiére. L'intrigue parvient a eviter tout pathos, a l'image de l'interprétation fievreuse et pudique a la fois de Johan Keysen et de Deborah François.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2008
    D'abord, il y a Déborah François, à la peau laiteuse et d'un incroyable naturel, contrastant avec le beau visage fatigué de Johan Leysen. Et la montagne, grandiose et vide. Ce film raconte le mal-être d'un père qui voit sa fille grandir et s'échapper de lui. "L'Eté Indien" est un beau film, rare et tendre, avec un personnage principal attachant malgré ses faiblesses et ses lâchetés. Même si le rythme n'est pas toujours soutenu et que la fin, trop démonstrative, déçoit (la révélation du père à sa fille), on reste ému par le film d'Alain Raoust.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juin 2008
    un film attachant et troublant, bien interprété. La nature, omniprésente est très bien filmée. Le film souffre malheureusement de nombreuses maladresses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2008
    Impressionant ! Johan Leysen est criant de vérité, et porte ce film sur ses épaules, sans brocher, avec énormément de classe !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2008
    Une vraie découverte ! Ce film a une force étonnante, un magnétisme inouï. l'acteur qui joue le rôle principal est incroyablement crédible, bouleversant. Il y a du sensible, de l'émotion, du troublant tout au long du film. Je ne savais pas de quoi il était question et l'histoire m'a totalement touché.
    Je suis resté sans voix, absorbé, bouleversé par la profonde et intense humanité de personnage, sa lente et progressive perdition au milieu "du bruit et de la fureur du monde". Les derniers plans sont magistraux dans la manière dont ils suggèrent ce que vit intérieurement cet homme, et comme lui, en sortant de la salle, je me sentais perdu et hagard au milieu de la foule rue d'Antibes, ayant presque du mal à revenir à la réalité.
    Les derniers plans, dans la galerie marchande d'un hyper (à quoi ressemble plus un hyper qu'à un hyper... que par le son…) et ce regard perdu devant le défilé des allers et venues de la circulation... Cette fin est terriblement ouverte sur l'inconnu et le vide (en tout cas, je la ressens comme telle) !! Je suis aussi frappé à quel point le film exprime la vie intérieure des êtres de manière "sonore". En particulier: je pense au bruit des bouteilles d'alcool qui s'entrechoquent quand le personnage principal sort du supermarché après sa demande d'être pris dans les bras de la caissière, comme un enfant dans ceux de sa mère, rare moment où il s'abandonne et laisse transparaître son désarroi avant de glisser. Nous sommes fait de ce que l'on a vécu et la vie – celle de ce père, de cet homme qui se déteste depuis trop longtemps – a soulevé chez moi une émotion difficilement contenable. Bravo !
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