Avis sur Travaux

Une comédie étonnante qui mélange adroitement petits soucis quotidiens dans lesquels nous pouvons nous reconnaître, ainsi que réalisme social abordé avec un regard empli de lucidité. Brigitte Rouän réussit à doser ces ingrédients de façon on ne peut plus subtile, en y ajoutant une petite pincée de folie douce. Le film dégage aussi un bel humanisme grâce à l’intelligence du propos et à une brochette d’excellents comédiens qui s'en donnent tous à coeur joie (à noter, le retour en fanfare d’Aldo Maccione). Rires garantis.

Faire l'éloge de cette dénonciation sociale pitoyable serait d'une désolation intellectuelle révoltante. Brigitte Roüan, la réalisatrice de ce chantier candide, nous donne une image consternante du cinéma, incapable d'approfondir un sujet qu'elle n'arrive même pas à rendre crédible dans sa forme. Certes, le message est là. Mais malheureusement, la réflexion est tellement basse et superficielle qu'elle n'est qu'inefficace. Agaçant de prétention, Travaux essaye maladroitement de cacher son sentiment de révolte borné par un scénario caricatural, mal rythmé, effroyablement joué, comme un Jean-Pierre Castaldi qui mériterait de s'enterrer sous sa tombe d'acteurs de boulevards assomés de clichés sociaux de journeaux gratuits miteux. Non seulement Travaux est une honte à la réflexion, mais expulse gratuitement toutes possibilités de voir les choses autrement, le film étant sans nuances. Porte fermé donc à toutes méditations politiques sur le sujet, on préfère nous bourrer le crâne d'idées stéréotypées d'une France qui exploite ses immigrés. Et que cela est, évidemment, très mal. Incroyable. Par conséquent, non content d'être politiquement limité par des idées totalement à l'écarts de toute réalités et d'ouvertures, Brigitte Roüan incite à la passivité et détruit l'esprit de voir les choses sous un autre angle, puisque la nuance dans Travaux est interdite. Scandaleusement misérable, le film accumule les clichés sur clichés, cherchant l'humanité qu'elle ne trouvera jamais, la réalité étant tout autre. En bref, cela nous fait repenser aux Enfants de Don Quichotte, véritable coup de ping sur la misère sociale, où certains artistes se permettaient d'exploités ces exclus de la société en balbutiant des âneries pour se donner une bonne image. Le tout pour se donner une piteuse image sociale à deux euros. Paroles souvent artificielles, fausses et vaines, Travaux accumule toutes ses erreurs. Présomptueux.

Le néant absolu!!!! Rarement vu un navet aussi gigantesque!

Cette comédie se démarque des habituelles comédies françaises par sa tonalité sociale.
L'autre particularité du film est sa tendance burlesque. Et c'est là où le bas blesse avec ses comédiens qui gesticulent dans tout les sens provoquant une désagréable sensation de tournis.
"Travaux" n'arrive pas à me convaincre même si sa singularité est louable.

Un immigré, c'est sacré ! La réalisatrice compte un peu trop sur le capital-sympathie de cette profession de foi pour se permettre tout et n'importe quoi, et surtout de bâcler son film. Carole Bouquet incarne donc une avocate passionaria de la cause des sans-papiers qui danse pour convaincre ses interlocuteurs lors de scènes dont le grotesque se voudrait fantaisie. Pour se débarrasser d'un intrus, elle engage de monstrueux travaux dans son appart, ce qui est une méthode comme une autre (quoique quelque peu dispendieuse). Entre donc en scène une bande de sympathiques réfugiés qui vont user de toute leur incompétence pour saloper le logis dans les grandes largeurs, leur bonne volonté et leur condition excusant bien des choses, le tout dans une saine ambiance d'échange entre les peuples. Que les âmes sensibles se rassurent, tout finira bien : l'appartement sera finalement remis en état et aucun clandestin ne sera reconduit dans son pays en charter par Nicolas Sarkozy. Entre plaidoyer maladroit pour la richesse du cosmopolitanisme et comédie paresseuse basée sur les diverses catastrophes bricolos et autres caméos de prestige (Aldo Maccione ! Bernard Menez ! Hugh Grant !), le film s'avère en définitive une gène pour la cause -honorable s'il en est - qu'il prétend défendre.

Affligeant. Film pour "bobos", gauche caviar, et artistes maudits...
Carole Bouquet ridicule. Les "enfants" de Carole Bouquet : insipides et fades. Les personnages qui font les travaux : forts sympathiques et attachants, mais cela ne suffit malheureusement pas. Aldo : la classe! JP Castaldi : ridicule.
Film complaisant et bourré de bons sentiments. Seules les scènes dansées et d'engueulade entre aldo et le chef de chantier sont marrantes.
La cause des étrangers en situation irregulière est utilisée pour redorer le blason d'une "bourge de gauche". Ne payez pas pour le voir.

Tout simplement excellent !

Soyons honnête, j'ai abandonné au bout d'une demi heure. Le film est grotesque, absurde et très mal joué. Enorme déception et incompréhension quant à la présence d'une actrice talentueuse comme Carole Bouquet dans un tel navet. A éviter !!!!

J'en avais entendu parler a la radio, mais vraiment les critiques c'est du n'importe quoi, snob ( sujet avec des sans papier,..) et de gauche. Car faut le voir pour le croire, c'est chiant, long et pas drole, il n'a strictement aucun interet. Je ne sait meme pas comment on peut faire une merde pareil.

Un film bruyant (logique) mais surtout hystérique pour lequel la talentueuse Brigitte Rouän n'a pas su choisir entre comédie burlesque, fable sociale et délire pseudo-poétique. En résulte un film bancal, saugrenu et épuisant, que son interprétation parfaitement inégale finit d'achever. Bien courageux ceux qui iront jusqu'au bout.

Bruyant à la limite du supportable, ridicule et stupide.

Un cauchemar ! j'ai rarement vu une merde aussi grotesque et ridicule que celle-ci ! Accumulations de clichés, de scènes absurdes et nulles ! ce film est une grosse merde !

Affligeant de nullité je ne peux pas dire autre chose !!

De son titre Travaux, on sait quand ça commence... Je vous dis de suite travaux il y'a de quoi fuir. Comment Carole Bouquet à pu se mettre dans un tel chantier de nullité. Tout est à jeter, les protagonistes représentent les gravas et il faut tout refaire à zéro sauf pour ce qui concerne Carole même si son personnage est sous un scénario dérisoire. Jean-Pierre Castaldi lui semble s'amuser, pour nous spectateur il aggrave encore bien plus le désastre de ses travaux.

J'ai trouvé que ce film se suivait sans déplaisir mais je pense qu'il y a trop de caricatures durant tout le film et c'est lassant.