Avis sur Valdez

Valdez is coming est une promesse, une promesse faite aux méchants du film, mais aussi au spectateur qui durant toute la première partie peut avoir un peu de mal à voir Burt Lancaster se faire malmener comme un pauvre type timide rongé par la cupabilité. Parce que Valdez c'est ça, un pauvre type qui tente de faire le "bien" en toute humilité, qui tente d'éviter un bain de sang et qui finit par se faire piéger par des gens pas aussi bien intentionnés que lui. Seulement il est le seul à vouloir racheter sa faute... Il est plus simple d'ignorer sa faute et de faire comme si elle n'avait jamais existé plutôt que de demander pardon.

Dans son chemin vers la rédemption Valdez va donc se faire humilier par le caïd du coin, une fois, deux fois, mais pas trois. Il fait ensuite cette promesse : Valdez is coming. Et on sent que ça marque, le "méchant" en perd le sommeil, toutes ses troupes sont mobilisées. Le pauvre type dont on se moquait avant est craint à présent, mais qui est donc ce Valdez ?

Et c'est là que le film surprend, si on pouvait s'attendre une simple attaque rapide, brutale et quelque part assez joussive, on n'en est même pas à la moitié du film et le réalisateur va faire autre chose de son sujet qu'un "bête" (ou banal) film de vengeance, il faut "autre chose". Et c'est ça qui est intéressant, c'est certes franchement violent, ça dépote pas mal, mais surtout ça dit des choses, sans forcément dialoguer pendant des heures et des heures, par un regard, un geste, c'est fluide et limpide. Tout ça pour arriver au dénouement, ou au... euh... ben cette scène finale aussi belle que surprenante.

Ce qui est intéressant sans vouloir raconter tout le film c'est la réaction de fascination des gens envers Valdez alors qu'ils le méprisaient juste au début. Et ça c'est la classe. Comment ce type qui au début du film est anonyme va mettre son étoile de shérif sans grande conviction et se faire littéralement traîner dans la boue pour enfin renaître après un chemin de croix.

Bref un film assez profond et intense qui va sur des sentiers où on ne l'attendait pas forcément, tout en restant viscéral !

Valdez tout court pour la France alors que le titre original signifie "Valdez arrive", ce qui est plus perspicace par rapport à l'histoire.
C'est un western parfois bancal mais qui parvient à nous accrocher jusqu'à sa fin. Réalisé par Edwin Sherin qui a peu travaillé pour le cinéma, son film a des airs de production italienne car le tournage à lieu sur celui des westerns transalpins.
On suit le parcours d'un shérif américain d'origine mexicaine qui tue un innocent, certes en légitime défense, il veut dédommager sa veuve (une indienne enceinte dont tout le monde s'en fiche), il va voir le principal responsable de la fusillade, un homme et ses sbires qui terrorisent le coin. Le shérif va subir une terrible humiliation, et cet ancien Tunique Bleu qui a notamment fait la guerre contre les Apaches va vouloir se venger.
S'en suit une vengeance implacable, cela reste assez basique mais ce western parvient à dégager une certaine sécheresse, ponctué par des accès de violence.
Burt Lancaster est comme d'habitude excellent, le seul point négatif c'est qu'il n'a pas vraiment l'allure d'un Mexicain d'ailleurs il est mal maquillé avec un fond de teint grossier (c'est un peu dommage). Les autres rôles sont tous bien campés, et le final qui aurait pu s'achever sur un éclat de violence surprend par son ton désabusé.
Sans être époustouflant, Valdez vaut le coup d’œil.

C'est l'histoire de Valdez, un homme de loi qui commet une erreur et qui l'assume. Chassé par les notables de la ville dans laquelle il passait et voulant réparer l'injustice en prenant soin de la femme de l'homme qui a été tué, Valdez réclame de l'argent au chef d'une bande de malfrats et se fait chasser. Animé d'un esprit de justice et de vengeance, Valdez s'en prend alors à cet homme et à sa bande... L'histoire est très classique pour un western et Burt Lancaster, avec sa présence imposante à l'écran, compose très bien ce personnage vieillissant confronté à des plus jeunes et plus fourbes que lui. Mais le film ne comporte malheureusement que Lancaster et cela ne suffit pas pour le sauver. Sur un scénario qui a inspiré des chefs-d’œuvre crépusculaires, "Valdez" reste mou et manque d'énergie, la faute à une mise en scène totalement insipide et sans grand intérêt, qui peine à faire décoller le peu de rythme qu'il y avait présent dans le scénario. Seul Lancaster et sa prestance nous font tenir mais on l'a connu plus en forme.

Je n'ai aucun argument pour défendre ce film. Il a trop de défauts et sa mise en scène est à peine supérieure celle d'un western spaghetti duquel il se rapproche beaucoup. A une différence prés et quelle différence: Burt Lancaster . Cela a du l'amuser de faire un truc à la ''Sergio Leone. Pour une poignée de dollars, Valdez is coming, c'est exactement cela. On sent bien qu'il a posé sa griffe du début à la fin sur toutes les scènes le concernant. Pour ce faire il a usé de la dérision et de mythe jusqu'aux limites du possible...Il nous a même frustré au final en nous laissant le choix de les dépasser. Les 4 étoiles que je lui accorde sont à la mesure de mon plaisir. Plaisir d'admirer tout mon soûl cet acteur exceptionnel, un des dix meilleurs au monde, sans qui le cinéma ne serait pas ce qu'il est. Son regard et sa voix sont magnifiques, son allure n'en parlons pas et son jeu est ici d'un minéral parfait au milieu des outrances des personnages secondaires. Il a poussé loin la demande des 100 dollars mais n'en a jamais fait trop dans son jeu. C'est un western jubilatoire, construit pour cela, avec au passage une phrase d'une morale exemplaire ''je l'ai fait quand je n'avais pas de cerveau'', qui fait passer tout le reste. Il y a comme cela de temps en temps des films bien critiquables que j'adore, les amoureux du cinoche me comprendront.

Un représentant de l'ordre d'origine mexicaine veut faire rendre des comptes à l'homme qui l'a forcé à tuer un innocent... Heureusement qu'il y a Burt Lancaster - et son charisme habituel - dans ce western, car pour le reste on ne peut pas dire que l'on passe un grand moment de cinéma. La faute a une histoire vu et revu un nombre incalculable de fois, et à une mise en scène de Edwin Cherin pour le moins ennuyeuse, même si il y a bien par-ci par-là, quelques séquences assez violentes. Il y a donc pas grand chose de bien positif à se mettre sous la dent, pour ce western du début des années 70 qui fait partie, à coup sûr, des oeuvres mineurs dans la filmographie de Burt Lancaster.

Un bon western à l'ancienne avec un Burt Lancaster vieillissant (57 ans) mais qui continue à assurer dans cette poursuite impitoyable qui se termine dans un tête à tête dont on nous laisse imaginer l'issue.

Valdez est une très bonne surprise ! Film américain réalisé en Espagne, Valdez développe un scénario très intéressant, reposant sur le parcours et la révolte d'un homme contre le système immoral dans le lequel la population locale, baignée dans une misère entretenue par un tyran avide, évolue. On découvre ainsi Burt Lancaster dans un rôle surprenant de shériff latino fatigué, très respectueux des rapports sociaux qui l'oppriment mais fondamentalement attaché aux valeurs humaines et qui, prenant son courage à deux mains, prend toute sa place dans les rapports sociaux pour aller gagner le respect d'une communauté. La réalisation d'Edwin Sherin est parfois irrégulière mais l'utilisation des paysages d'Almeria est très réussie. Au final on assiste à un film très plaisant qui aborde de très nombreux thèmes comme ceux du racisme, des conflits sociaux et de la justice. La prestation de Burt Lancaster est remarquable, pour autant Susan Clark et Frank SIlvera ne sont pas en reste. La fin, bien que surprenante, m'a toutefois laissé un petit goût d'inachevé.

Le déclin du western correspond aussi au western le plus médiocre de Burt Lancaster. Un métis indien, shérif de son état tue un noir après un "malentendu" à l'insu de son plein gré. L'originalité vient du fait que le héro veut tout faire pour que la veuve puisse vivre normalement et pour ça il est près à tout. 1er soucis Lancaster a droit à un maquillage particulièrement grossier pour le grimer en métis. 2ème point son personnage est écrit de telle façon qu'il est soit très naïf soit un poil autiste ; reste à savoir si c'est un choix du réalisateur ou un choix d'interprétation. Le film a une mise en scène banale pour une image laide. Un western qui ne marquera pas les esprits donc.

Même Burt Lancaster n'arrive pas à remonter le niveau de ce mauvais western...

film jubilatoire reposant presque entierement sur Brute Lancaster ...

Quand Valdez dit 100 $,c'est 100 $...et il vaut mieux ne pas le contrarier !

Il y en a qui ont essayé .....

Burt Lancaster est sublime dans ce western très bien filmé à Alméria.

Bonne surprise pour ce western que je viens de découvrir. Le scénario tient en haleine le spectateur avec un intérêt qui va en s'amplifiant...........
Jusqu'à ce que il fasse pssscht pour la phase finale du film.. Une fin

C'est un film mollasson, vague décalque des westerns spaghettis dont il a l'esthétique ou disons plus sobrement la couleur, les décors, les costumes et la gueule des acteurs.
L'histoire a un parfum de déjà-vu: un justicier, indien métisse, veut réparer sa faute en faisant payer le vrai méchant, riche et odieux. Seul contre tous, il va mener le combat au péril de sa vie.
Seul intérêt de ce western, la présence du grand, de l'immense Burt Lancaster. Et on regarde jusqu'au bout pour lui et seulement pour lui.
C'est du sous-Aldrich, rien de mieux.
Mais pour un grand acteur, mais aussi pour une fin originale, on va mettre la moyenne.