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    Le Parrain, 3e partie
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    478 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    2 463 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Un film de Francis Ford Coppola (1990) avec Al Pacino, Diane Keaton, Andy Garcia, Sofia Coppola, Eli Wallach... Soulignons d'emblée l'excellence de l'interprétation : Al Pacino brillantissime dans le rôle de Michael Corleone, Diane Keaton remarquable, Sofia Coppola étonnante en plus d'être magnifiquement photographiée. Andy Garcia en chien fou ambitieux, très bien campé, Eli Wallach, incarnant un personnage pittoresque et trouble. On reste dans l'esprit des deux premiers opus, mais Coppola et son scénariste on fait très fort en s'inspirant des véritables magouilles financières qui eurent lieu entre le Vatican et la mafia sous le pontificat du Pape Paul VI et dont le point culminant sera la mort "inexpliquée" de son successeur, Jean-Paul 1er après 33 jours de règne. Tout cela est réalisé de main de maître avec quelques scènes choc dont cette i spoiler: nattendue attaque d'hélicoptère (même si je n'ai pas bien compris comment Pacino et Garcia avaient pu d'en sortir), l'assassinat de Zasa au cours d'une procession (autoréférence au Parrain 2, mais pourquoi pas puisque la scène est réussie) et surtout un final baroque et hitchcockien (référence à "L'homme qui en savait trop") dans le cadre d'une représentation à l'Opéra de Palerme du sublime ouvrage de Pietro Mascagni, Cavalleria Rusticana. Un final à pleurer non pas de tristesse, car l'empathie n'y est pas, mais de beauté devant de le sublime de cette séquence. Je n'entrerais pas dans le débat consistant à chercher quelle est la meilleure de trois parties, mais pour moi la meilleure scène de la trilogie restera cette fin anthologique.
    Chef d'œuvre !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2007
    Là, où le premier et le second volet restaient des films de gangsters, ce volet final est plus un drame beau et touchant. Je ne dirais pas qu'il est meilleur que les deux autre, ni moins bon, juste différent. Al Pacino est plus calme en parrain malade et faible.
    Mosse.
    Mosse.

    79 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Avec ce Parrain 3, Coppola règle ses comptes, enfin, ceux de Michael, afin de finaliser en beauté l'une des meilleure trilogie de l'Histoire du Cinéma, et mettre une touche finale à l'épopée familiale des Corleone.
    Bien que beaucoup moins rythmé que les deux précédents ( le style est résolument différent aussi ) le film devient un Très Grand Film grâce à deux choses en particulier : sa deuxième partie, et Andy Garcia dans le rôle de sa vie.
    A croire qu'être Don Corleone magnifie n'importe quel acteur, Garcia n'a aucunement à rougir de passer après les monuments que sont Marlon Brando, Al Pacino et Robet de Niro, il est juste fabuleux, dans un subtil mélange entre le caractère de Vito & celui de Michael !
    Le final à l'opéra ( qui n'est pas sans rappeler celui de "L'Homme qui en savait trop" d'Hitchcock ), est grandiose, et sur les marches, à la sortie, la prestation de Pacino est exemplaire, on sent toute sa douleur, sa culpabilité durant son cri silencieux, on se rend compte qu'à ce moment il fait dans sa tête un résumé de sa vie et dans ses yeux on devine un mot : Pourquoi ?
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    80 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Presque aussi magistral que ses deux prédécesseurs, Le Parrain 3 conclue la trilogie dans le plus grand spectacle. Filmé comme un opéra grandeur nature, le film marie une beauté graphique époustouflante a une intrigue spectaculaire. Vieux et affaibli, Michael Corleone tente de se repentir de ses pêchés, notamment au niveau de l'église et du Vatican.
    Mais les ennemis du passé vont vite le rattraper. Un chef d’œuvre inoubliable, dôté d'une fin magistrale, dans la lignée des deux premiers opus.
    James Betaman
    James Betaman

    59 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    J'hésite presque à mettre 5/5 tant j'ai trouvé The Godfather 3 supérieur aux autres. J'entends souvent les gens dirent que c'est le moins bon de la saga, le plus différent. Mais en fait, ce qui me gênait dans les premiers films, c'était l'ambiance ultra pesante. Pendant 3h, j'avais l'impression d'être englouti par la spiral de violence. Et ça se sentait surtout avec le deuxième film avec un Michael paranoïaque et détestable. Et là, il s'est exactement passé ce que je voulais, que Francis Ford Coppola quitte cette ambiance désagréable pour nous faire renouer avec les Corleone. Enfin! Michael est enfin redevenu attachant. Et enfin, on est devant un évolution du personnage quasi-inexistante dans la deuxième partie. Le retrouver 20 ans après ses actes est vraiment une excellente idée. Il y a des gens qui disent que l'histoire de ce volet est moins intéressent. Et bien je ne suis pas du tout d'accord! Les tentatives désespérés de Michael pour rentrer dans la légalité sont passionnantes à visionner. La romance entre sa fille et son neveu est pour moi, une des meilleurs histoires d'amour du 7em Art. Franchement, j'ai trouvé l'histoire de ce volet complet, passionnant et violent sans tomber dans la noirceur excessive des deux premières parties. Mais surtout, ce que j'ai le plus aimé dans ce film, c'est son final! Sincèrement, je pense que le final de la trilogie The Godfather est l'une des meilleurs conclusions de saga. J'ai pas de mots pour décrire la puissance et l'intensité de ce final. La musique oppressante et désagréable se transforme en mélodie harmonieuse tout en faisant ressortir le côté tragique du final. Non franchement, The Godfather 3, c'est le meilleur film de la saga. J'ai carrément oublié l'absence de Marlon Brando. Une réussite! 4.5/5 Voilà qui est dit!
    gregoire s.
    gregoire s.

    25 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2022
    Troisième et dernier volet, ce film vient conclure l'une des trilogies les plus mythiques du cinéma.
    Probablement le moins bon de la saga à cause de certaines longueurs inutiles, cette 3ème partie reste tout de même à la hauteur.
    Francis Ford Coppola nous apporte une conclusion intéressante et originale. Al Pacino est exceptionnel comme à son habitude.
    Il peut pour certains être difficile à digérer, mais il est indispensable à la conclusion de cette histoire, et par extension au bouclage d'une œuvre d'art à part entière.
    A prendre dans sa globalité, ce film est donc un chef d'œuvre à l'image des deux premiers : 5/5.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2016
    Seize années après le Parrain II, Francis Ford Coppola retrouve Mario Puzo pour conclure la saga de la famille Corleone et le destin de Michael, après que ce dernier ait éliminé ses ennemis et assouvit sa soif de pouvoir et vengeance dans le second opus.

    Coppola signe une oeuvre dans la lignée des deux précédents films, tant dans la dimension que dans les codes où cette fois-ci, Michael voit le temps passer et souhaite tirer un trait sur le crime organisé en se rapprochant de l'église et de diverses entreprises, tandis que son neveu commence à monter en grade. Il met en scène un Michael assagi, souhaitant échapper à son destin et se rendant compte de ses erreurs passés pour mieux essayer de se rapprocher de ses proches, les laissant choisir leur destiné. Pourtant, Coppola montre que le milieu est toujours impitoyable, que l'on est facilement rattrapé par son passé et que le pouvoir attire toujours autant de convoitise.

    Mario Puzo signe un scénario passionnant, permettant de nous immerger dans les coulisses du pouvoir et de naviguer entre trahison, religion, politique, culpabilité, violence, haute finance ou encore alliance occulte. C'est toujours le portrait d'une Amérique corrompue mais aussi de l'humain, où le pouvoir et la richesse pourront toujours corrompre les plus purs des hommes. Coppola tisse les liens entre les personnages et met en scène leur évolution avec brio, prenant son temps pour bien aborder les coulisses du pouvoir et de rendre tout cela passionnant, trouvant toujours le bon équilibre entre les diverses thématiques et personnages. Tout est toujours d'une justesse incroyable, que ce soit les dialogues ou les situations dramatiques, que Coppola dose à merveille.

    Derrière la caméra il se montre toujours brillant, sachant nous immerger au coeur du récit et de bien mettre en valeur les personnages et enjeux. Formellement et techniquement irréprochable, il trouve toujours le ton juste, le cadre parfait et finalement, une dimension tragique et fascinante se dégage de son oeuvre, avec aussi un soupçon de mélancolie. Il exploite à merveille le contexte et cadre du récit, notamment lors de toute la partie à Venise jusqu'à un final à l'opéra sanglant, fantastique et faisant froid dans le dos, renvoyant aux deux opus précédents. Pour la dernière fois, Al Pacino endosse merveilleusement le costume de Michael Corleone, tandis qu'Andy Garcia est parfait comme relève, rappelant directement James Caan, tout comme l'ensemble du casting et notamment Diane Keaton.

    Francis Ford Coppola clôt avec brio l'une des plus puissantes sagas qu'il m'ait été donné de voir, mettant en avant un Michael Corleone tentant d'échapper à son destin, toujours avec une dimension, force et justesse incroyable.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2011
    Le dernier segment de la trilogie du "Parrain" a beau être le moins réussi de la saga sicilienne, il n'en reste pas moins un excellent film ! Il faut dire que le film partait avec de nombreux handicaps à commencer par les absences de Marlon Brando, Robert De Niro et, plus étonnant, de Robert Duvall. Mais Francis Ford Coppola a su colmater les brèches de ce casting en étoffant le rôle de Talia Shire et de Diane Keaton et en faisant appel au fougueux Andy Garcia, à la fragile Sofia Coppola et au fourbe Eli Wallach. Pas évident non plus de reprendre le flambeau après 2 épisodes rentrés au Panthéon du 7e art surtout 15 ans après le dernier épisode. Coppola a néanmoins compris que la réussite de son film reposerait sur un équilibre entre l’impératif de renouvellement (indispensable pour éviter de sombrer dans le déjà vu) et son obligation de fidélité aux codes de la mythologie du "Parrain". Le scénario reprend donc les ficelles de la saga (sens de la famille, trahison, honneur…) en mêlant la petite histoire à la grande (la mort du Pape Jean-Paul I) mais s'attarde davantage sur l'usure du pouvoir avec un Al Pacino vieillissant en quête de rédemption. L’acteur livre peut-être l’une de ses meilleures prestations, notamment lors du final sous forme de tragédie grecque. Toute la fatalité du destin semble alors se résumer à son regard usé. Malheureusement, l’interprétation époustouflante de Pacino est également le principal défaut du film puisque, à part lui (et, dans une moindre mesure, Andy Garcia), aucun acteur du film ne peut se targuer de livrer une prestation aussi mémorable que celle des Brando et autres De Niro des 2 premiers opus. "Le Parrain 3" souffre également de son année de production, les années 90 étant visiblement moins adaptées au ton classieux de la saga très marquée 70’s. Il n’en reste pas moins que ce dernier épisode conclut parfaitement la saga (quelle autre fin aurait pu être imaginée ?) et nous permet d’entendre une fois encore la somptueuse musique de Nino Rota.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Troisième et dernière partie pour la plus mémorable des trilogies, sorti près de 20 après le second volet à n'en pas douter pour la crédibilité du scénario et toujours aussi fort, toujours cette même réalisation et cette même mise en scène qui ont fait la réussite des précédents, une dernière claque et puis s'en va, monsieur Coppola nous aura servit une entrée, un repas et un dessert riche et irréprochable, à déguster sans modération, une véritable prouesse.
    Dans ce dernier volet du beau monde se ramène à la fête, le légendaire truand, je veux bien entendu parler du célèbre Eli Wallach, une bonne tête de mafieux pointe le bout de son nez pour incarner (Vincent Mancini) le splendide Andy Garcia, d'autres têtes tel que Joe Mantegna ou encore Sofia Coppola rempliront ce casting déjà bien étoffé depuis le premier volet. Pacino lui avec près de 20 ans de plus dans les dents est toujours aussi rayonnent de talent (je sais c'est beau^^).
    Toujours aussi bien travaillé ce troisième opus apporte de nouveau décors puisque l'histoire prend elle aussi pas mal d'année, de nouveaux styles vestimentaires, de nouveaux véhicules et évidement plus de modernité, dans ces décors se déroule une histoire toujours aussi sombre et violente, en bref un scénario toujours aussi passionnant et fabuleusement construit, avec une fin phénoménal, les 30 minutes à peu près dans l’opéra à la fin sont tendu et magistralement mise en scène comme tout le film bien sûr.
    En trois films nous avons vécu trois histoires, trois prodigieuses histoires.
    Grazie alla grande Coppola pour cette unique aventure qu'est le PARRAIN !
    cylon86
    cylon86

    2 250 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2012
    Ce dernier volet de la trilogie a beau être le moins bon, il reste un très grand film qui fait du "Parrain" une des plus grandes sagas de l'histoire du cinéma. Michael Corleone a vieilli, vit avec sa culpabilité et veut se lancer dans des affaires légales. Mais quoiqu'il fasse sa vie semble être vouée à côtoyer la mort et même si son jeune neveu vient l'épauler, ce film prend des allures de tragédie jusqu'au final où comme chaque opus, un évènement vient marquer la fin d'une période à grand renfort de tueries. Le scénario est très bien écrit, s'adaptant parfaitement à l'époque du film et le casting est toujours aussi impeccable, si l'on regrettera l'absence de Robert Duvall, Al Pacino est toujours grandiose dans un de ses rôles les plus marquants, Andy Garcia est très convaincant, Talia Shire surprend avec son personnage de sœur qui décide de prendre les rênes et Eli Wallach est irrésistible en vieux mafioso. La musique et la mise en scène sont superbes.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Seize ans après "Le Parrain, 2e partie", F.F. Coppola conclut l'histoire de la famille Corleone en se focalisant sur le personnage de Michael. Parce que si les deux premiers films racontaient l'histoire d'une famille, d'un collectif et élaboraient une certaine complexité narrative et structurelle, "Le Parrain, 3e partie" est quant à lui plus intime, moins violent et ne se rapproche de ses prédécesseurs que dans une dernière demi-heure absolument opératique puisque la mise en scène, puissante et virtuose, s'accorde au lieu choisi. Mais les deux angles abordés par ce dernier film synthétisent l'esprit de la saga : d'un côté, un vieil homme malade qui ne vit plus que de regrets; de l'autre, un jeune colérique au sang chaud toujours prêt à passer à l'action. Coppola articule brillamment ces deux mouvements opposés en réunissant d'abord ces personnages avant de les séparer. Ce mouvement de réunion et de séparation se retrouve aussi dans l'histoire d'amour, le point faible du film, tant son impact dramatique est au fond vite évacué au profit de sous-intrigues nettement plus captivantes (la volonté d'assassiner le Pape Jean-Paul I). Moins ample et moins fascinant que les deux premiers films, "Le Parrain, 3e partie" touche néanmoins par sa mélancolie, laquelle fait converger le destin tragique d'une famille au désespoir d'un homme qui aura fait la puissance de celle-ci.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    Clairement le moins bon film de la trilogie, mais qui permet tout de même une belle conclusion à la saga.
    Al Pacino est toujours aussi impressionnant. Il porte la saga autant qu'elle l'a porté. Diane Keaton est elle aussi tout en subtilité. Andy Garcia (acteur au début de sa carrière à la sortie du film), s'avère un acteur très prometteur. Talia Shire est très bien dans son rôle. Et puis, il y a Sofia Coppola, qui elle est clairement en-dessous du niveau de ces acteurs. La thème musical du parrain est toujours aussi sublime.
    Quelques scènes sont magistrales.
    La morale du film est forte. Comme pour les autres volets, le film a une certaine tendance à tirer sur la longueur. Le film s'achève de manière grandiose.
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2008
    Un dernier volet qui cloture magnifiquement cette trilogie sur la mafia. Chef d'oeuvre.
    yohanaltec
    yohanaltec

    88 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    Ce dernier volet de la trilogie est un pure chef d'oeuvre, et reste un film de mafia majeur de l'histoire du cinéma. Al Pacino est immense, probablement l'un des meilleurs rôles de sa carrière. Toutes les scènes de l'opéra sont sublimes et la fin, cette fin déchirante qui nous fait pleurer à chaudes larmes.
    fandecaoch
    fandecaoch

    955 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    Le Parrain, 3e partie : L’ultime épisode qui met fin à cette tragédie avec maitrisa ; voila comment l’on conclut cette mythique série, qui aura su donner ses lettres de noblesse au cinéma. Je ne sais pas si c’est le meilleur de tous, car au fond ils sont tous vraiment excellents ; et ma foi ils ont tous un petit quelque chose en plus entre chaque épisode. Ils sont tous de même qualité, déjà ça chapeau ; mais, je crois que ce dernier épisode est mon préféré. Il est vraiment sublime et remet les pendules à l’heure ; j’aurais même donné un sous titre à ce dernier, le parrain : la rédemption. Bon, on avait laissé la famille Corleone dans un triste état…, même au pied du mur ; et ce film tourne toujours avec les thèmes chers de la série : l’amour, le pouvoir et la famille. Mais le thème le plus fort, et qui le distingue et fait toute l’émotion de cette épisode ; c’est la culpabilité, et donc le pardon. Ce qui donne un côté encore plus sombre et humain au film ; surtout le personnage de Michael Corleone, qui est encore plus développé psychologiquement, car il est vraiment abattu au fil des épisodes. Donc, il va essayer de recoller les morceaux et de blanchir son âme en essayant de faire des affaires légales ; mais le passé le rattrape toujours. Du reste, un scénario toujours aussi riche et travaillé ; peut-être qu’on à le droit au dernières ficelles d’un point de vue scénaristique, mais bon, il fallait bien finir la série. D’ailleurs, on a le droit à un final qui conclu avec virtuose cette grand série. Ensuite, la réalisation est toujours aussi remarquable et maitrisé, la photographie est extraordinaire, et la mise en scène sublime ; la scène quand il se fait confesser, roh lala, ou encore l’opéra avec un sacré suspense…, juste énorme. Une bonne partie du film se passe en Sicile (retour aux origines), donc les paysages sont juste magnifiques. Vraiment, Francis Ford Coppola fait de l’excellent travail pour mettre en valeur l’histoire et les personnages ; et il a le don pour sublimer le charisme absolu d’Al Pacino… ; il est incroyable dans ce dernier volet, car il a bien vieillit, et il a encore prit en charisme ; avec ces cheveux blanc, ses lunettes : c’est la grande classe. Les autres acteurs sont tous aussi convaincants ; bonne interprétation d’ailleurs pour la fille de Coppola. Et pour finir, les musiques sont et seront toujours aussi envoutantes. Voila, la conclusion parfaite d’une série culte ; qui restera gravé dans le cinéma : un chef-d’œuvre pour l’ensemble de cette mythique série du 7 éme art.
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