À la fin du XVIe siècle, alors que le Christianisme, venu d’Occident, est proscrit, Mademoiselle Ogin tombe amoureuse du samouraï Ukon Takayama, qui est chrétien. Le guerrier refuse ses avances, préférant se consacrer à sa foi, et Ogin prend pour époux un homme qu’elle n’aime pas.
Keiko, une hôtesse de bar d'un certain âge, doit jongler entre ses dettes et nourrir sa famille. Accablée par les contraintes sociales imposées par son entourage et sa famille, elle croit trouver l'amour avec un de ses clients.
Une petite troupe de théâtre kabuki débarque dans un village de pêcheurs au sud du Japon. Il y a des années, leur meneur, Komajuro, avait eu une aventure avec l’une des habitantes. De leur brève union est né un garçon, Kiyoshi, qui ignore tout de l’identité de son père...
Bande-annonce
noter :
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1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
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5
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Plume231
Dernier caprice (1961) de Yasujiro Ozu
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Synopsis : A Kyoto, un vieux marchand de saké, Kohayagawa Manbei, vit avec ses trois filles Fumiko, Noriko et Akiko l’aînée, qui est veuve, mais dont la famille espère le remariage. Quant au mari de Fumiko, Hisao, il se préoccupe de l’avenir de l’entreprise qui commence à subir les effets néfastes de la concurrence…
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Critique : Un peu moins bien équilibré que certaines des autres oeuvres du Maître comme par exemple son oeuvre précédente "Fin d'automne", le pénultième film d'Ozu est pourtant d'une grâce qu'il est (encore une fois!) impossible à prendre en défaut. Et bien que certaines scènes soient très légères, il n'est pas difficile de voir une tonalité très sombre au final (le dernier plan sur les corbeaux, brrrr...!). Certaines scènes (la filature, la partie de cache-cache, la scène finale...) et certains détails (les 100 yens à chaque fois que le personnage de Setsuko Hara parle de son âge,...) achèvent de charmer. On remarquera par petites touches discrètes mais pourtant fortes la présence de plus en plus forte de l'Occident (les costumes traditionnels qui ne sont portés que par les vieilles générations, le remplacement du saké par la bière et le whisky, la jeune femme qui ne sort qu'avec des américains et même la présence d'une publicité pour Coca-Cola sur un plan!). Un beau tableau de la société japonaise et un très beau drame dont seul Ozu avait le secret.
Note : 16/20 (****)
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