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    Marie Dubois

    État civil

    Métier Actrice
    Nom de naissance

    Claudine Huzé

    Nationalité
    Française
    Naissance 12 janvier 1937
    Décès 15 octobre 2014 à l'age de 77 ans

    Biographie

    De son véritable nom Claudine Huzé, Marie Dubois fait ses armes à l’École de la rue Blanche (ENSATT) et poursuit sa formation en suivant les cours d’Henri Rollan au Conservatoire. Apprenant aussi bien le théâtre classique que la comédie moderne, l’actrice fait ses débuts sur les planches dans les pièces Hyménée, Le Misanthrope, Les Sorcières de Salem ou encore Boeing-Boeing. Elle est remarquée par François Truffaut lors de ses apparitions dans les séries télévisées La Caméra explore le temps et Les Cinq dernières minutes. Le metteur en scène l’engage alors pour son second long métrage Tirez sur le pianiste, une sorte d’hommage aux films noirs des années 40. C’est d’ailleurs François Truffaut qui offre à la comédienne son pseudonyme, Marie Dubois, en référence à l’héroïne du roman éponyme de Jacques Audiberti (1952). C’est lors du tournage de ce premier long métrage que les premiers symptômes de la sclérose en plaque font leurs apparitions.

    La comédienne découvre sa maladie mais décide de se consacrer à sa carrière. Elle tourne donc, en 1961, sous la direction de Jean-Luc Godard dans Une Femme est une femme, premier film en couleurs du réalisateur, où elle donne, pour la première fois, la réplique à Jean-Paul Belmondo, avec lequel elle tournera à 4 reprises. Marie Dubois enchaîne ensuite son second film sous la direction de François Truffaut, Jules et Jim. Poursuivant avec les jeunes réalisateurs de la Nouvelle Vague la comédienne entre dans La Ronde de Roger Vadim sans pour autant oublier le théâtre et les téléfilms.

    En 1961, Marie Dubois épouse le comédien et agent (co-fondateur de l’agence Artmedia, plus grosse agence de comédiens en France) Serge Rousseau. L’actrice poursuit avec des films plus populaires tels que Le Monocle noir de Georges Lautner, Week-end à Zuydcoote d’Henri Verneuil (pour lequel elle retrouve Belmondo) ou encore La Chasse à l'homme d’Edouard Molinaro. Récompensée en 1963 par le prix Suzanne Bianchetti, elle incarne l’année suivante la fille de Jean Gabin dans L'Age ingrat de Gilles Grangier et est la seule figure féminine des Grandes gueules de Robert Enrico dans lequel elle fait face à Lino Ventura et Bourvil. Sa fraîcheur et son jeu, d’une justesse incroyable, en font une actrice incontournable des années 1960.

    Alternant brillamment films populaires et longs métrages issus de la Nouvelle Vague, elle est, en 1965, à l’affiche des Fêtes galantes de René Clair, du téléfilm de Marie Curie - Une certaine jeune fille et du Voleur de Louis Malle avec Jean-Paul Belmondo. Adapté du roman de Georges Darien, auteur anarchique dont les œuvres sont grandement marquées par un sentiment de révolte contre l'ordre établi, ce film est une véritable réflexion sur l'argent et le pouvoir qu'il confère. La même année Marie Dubois apparaît au casting de La Grande Vadrouille de Gérard Oury aux côtés de Bourvil et Louis de Funès, le film totalise 17 267 000 entrées, et se place en tête du box-office français jusqu’en 1998 (et les 20 millions d’entrées de Titanic).

    Rendue populaire grâce au film d’Oury, elle poursuit avec La Maison des Bories de Jacques Doniol-Valcroze dans lequel elle trompe son mari (Maurice Garrel) avec le jeune Mathieu Carrière, puis reçoit le prix d'interprétation de l'Académie Nationale du cinéma pour son rôle dans Les Arpenteurs de Michel Soutter, qu’elle retrouvera deux ans plus tard pour L'Escapade. En 1969 elle fait partie du casting international de Gonflés à bloc aux côtés de Tony Curtis. La comédienne participe ensuite au tournage du film de Claude Sautet, Vincent, François, Paul et les autres, elle y incarne Lucie, la femme de Michel Piccoli et partage l’affiche avec Yves Montand, Serge Reggiani, Gérard Depardieu et Stéphane Audran. En 1976, Luchino Visconti en fait la princesse de son long métrage L'Innocent. L’année suivante Alain Corneau lui offre le rôle de la femme jalouse et dépressive d’Yves Montand dans La Menace. Un rôle pour lequel la comédienne remporte le César du Meilleur second rôle féminin.

    Mais plus de vingt ans après les premiers symptômes, sa maladie la rattrape, Marie Dubois est obligée de ralentir ses activités. La comédienne n’apparait alors plus que dans des seconds rôles : L'ami de Vincent de Pierre Granier-DeferreMon Oncle d'Amérique (Alain Resnais), Garçon ! de Claude Sautet pour lequel elle retrouve Yves Montand, dans lequel elle héberge chez elle le jeune Richard Anconina et participe au Grand Guignol de Jean Marboeuf. En 1986, elle est nommée au César de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Descente aux enfers de Francis Girod. Elle tourne sous la direction de Claude Chabrol pour Rien ne va plus en 1997 et s’engage, quatre ans plus tard, dans la lutte contre la sclérose en plaques dans une campagne de prévention réalisée par Alain Corneau.

    Marie Dubois est décédée le 15 octobre 2014 à l'âge de 77 ans.

    Ses premiers pas à l'écran

    Tirez sur le pianiste
    Tirez sur le pianiste
    25 novembre 1960
    Jules et Jim
    Jules et Jim
    24 janvier 1962
    Une Femme est une femme
    Une Femme est une femme
    6 janvier 1962
    Le Monocle noir
    Le Monocle noir
    29 août 1961

    Ses meilleurs films et séries

    La Grande Vadrouille
    La Grande Vadrouille
    1966
    Les Grandes gueules
    Les Grandes gueules
    1965
    Week-end À Zuydcoote
    Week-end À Zuydcoote
    1964
    Vincent, François, Paul et les autres
    Vincent, François, Paul et les autres
    1974

    Sa carrière en chiffres

    41
    Années de carrière
    1
    Récompense
    53
    Films
    1
    Série
    2
    Nominations
    49,5 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Comédie : 31 %
    Drame : 28 %
    Comédie dramatique : 28 %
    Romance : 13 %

    Ses stats sur AlloCiné

    0
    Vidéo
    4
    Photos
    2
    News

    A tourné le plus avec

    Jean-Claude Brialy
    Jean-Claude Brialy
    5 films
    Les Caprices d'un fleuve (1995), Grand Guignol (1986), La Ronde (1964), La Chasse à l'homme (1964), Une Femme est une femme (1961)
    Henri Attal
    Henri Attal
    4 films
    Rien ne va plus (1997), Je vous ferai aimer la vie (1979), La Chasse à l'homme (1964), Une Femme est une femme (1961)
    Albert Rémy
    4 films
    Week-end À Zuydcoote (1964), Mata-Hari, Agent H21 (1964), Le Monocle noir (1961), Tirez sur le pianiste (1960)
    Jean-Paul Belmondo
    Jean-Paul Belmondo
    4 films
    Le Voleur (1967), La Chasse à l'homme (1964), Week-end À Zuydcoote (1964), Une Femme est une femme (1961)
    Jeanne Moreau
    3 films
    Mata-Hari, Agent H21 (1964), Une Femme est une femme (1961), Jules et Jim (1961)
    L'Escapade (1974), Le dix-septième ciel (1965), Mata-Hari, Agent H21 (1964)
    Anna Karina
    3 films
    L'Ami de Vincent (1983), La Ronde (1964), Une Femme est une femme (1961)
    Yves Montand
    Yves Montand
    3 films
    Garçon! (1983), La Menace (1977), Vincent, François, Paul et les autres (1974)
    L'Oeuf (1972), Le Voleur (1967), La Chasse à l'homme (1964)
    Bourvil
    Bourvil
    3 films
    Gonflés à bloc (1969), La Grande Vadrouille (1966), Les Grandes gueules (1965)
    Les Caprices d'un fleuve (1995), Les Enfants du vent (1991), Mon Oncle d'Amérique (1980)
    La Chasse à l'homme (1964), Week-end À Zuydcoote (1964), Une Femme est une femme (1961)
    Le dix-septième ciel (1965), L'Age ingrat (1964)
    Pierre Mondy
    2 films
    Week-end À Zuydcoote (1964), Jusqu'au bout du monde (1962)
    Rien ne va plus (1997), La Menace (1977)
    Commentaires
    • gaston l
      Cette actrice dégageait quelques choses de vraiment sympathique, je viens sur cette page apres avoir découvert le film le voleur de louis Malle .J ai un petit pincement au coeur en apprenant quelle est morte il y a pas tres longtemps.
    • brunodinah
      Tous mes hommages vont bien sûr à la famille Dubois, dont une partie faisait partie du cinéma français (Bébel, Godard, Sautet, Depardieu...).L'actrice débutante de "Tirez sur le pianiste" a "volé" "Vincent, François..." pour partir en "Grande vadrouille" et ainsi rencontrer son "Oncle d'Amérique".Madame Dubois, reposez en paix.
    • Renaud Barbier
      merci Madame DUBOIS pour votre grande carrière
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