
Le grand Ennio Morricone est en France. Et ça n’était pas arrivé depuis 10 ans ! Ce mardi 04 février à Paris Bercy, il offrira cet été un concert exceptionnel à Nîmes. Si vous ne faites pas partie des chanceux à pouvoir écouter en direct les compositions de ce maître incontesté de la bande-originale, c'est tout de même le moment idéal pour se remettre dans l'ambiance, en revoyant 11 des plus grandes scènes que sa musique ait portées. Emouvante, culte, badass, glaçante... A chacun son souvenir "Morricone" !
Il était une fois en Amérique contient de nombreux morceaux d’anthologie… Mais, si l’on devait n’en retenir qu’un, ce serait le thème de Deborah. Dans cette scène, le jeune Noodles et la jeune Deborah ont encore l’avenir devant eux. Ils se cherchent, ils s’approchent, ils se rapprochent enfin mais se séparent déjà. Le début d’une histoire tragique qui "aurait pu", construite autour de ce thème musical inoubliable et déchirant de nostalgie.

Deuxième film de la Trilogie du Dollar, Et pour quelques dollars de plus contient de nombreuses scènes fantastiques. Celle-ci dure plus de quatre minutes et nous offre une envolée qui n’aurait pas pu atteindre un tel niveau sans le morceau de Morricone…

Palme d’Or en 1986, Mission est porté par un casting de rêve : Robert de Niro, Jeremy Irons et un tout jeune Liam Neeson. Mais aussi par la partition de Morricone. De Niro y incarne un mercenaire et un marchand d’esclaves qui cherche à se repentir. Dans cette scène, il retrouve sa liberté de la main même de ceux qu’il réduisait autrefois en esclavage…

Dès le générique des Incorruptibles, le ton est donné par Ennio Morricone. Et avant même que De Palma ne s’en mêle !

Aux origines, Ennio Morricone a composé Chi Mai (le thème mythique qu’on entend dans Le Professionnel), dès 1971 pour les besoins du film Maddalena. Mais, c’est bien 10 ans plus tard que ce thème réarrangé a connu l'explosion et la reconnaissance. En France grâce au film de Lautner et, en Angleterre, grâce à la série de la BBC The Life and Times of David Lloyd George. Dans cette scène marquante du Professionnel, Jean-Paul Belmondo subit, une dernière fois, les foudres de l’injustice…

Un harmonica qui résonne très loin dans un bar… Pas une mouche qui vole. Et le Cheyenne qui cherche du regard pour enfin tomber... sur l’Harmonica. Une rencontre de haute volée entre Jason Robards et Charles Bronson, un thème culte pour une scène culte.

Hommage au Septième Art, Cinema Paradiso (1989) propose également une magnifique partition. Dans cette scène, le héros, Toto, est nostalgique. Il projette en extérieur un film mais, las, s’étend au sol. La pluie se met à tomber et, avec elle, surgit Elena, le grand amour qu’il n’attendait plus. Alors qu’ils s’embrassent passionnément résonne leur thème romantique. Un thème que l’on réentendra aussi à la fin du film, dans la magnifique scène pleine de nostalgie où Toto découvre les images du passé que son mentor Alfredo lui a laissé : un montage de tous les baisers qu'ils avaient dû couper des années plus tôt...

Dans Peur sur la ville, le serial killer Minos élimine les femmes dont les mœurs lui semblent légères. Dans cette scène terrifiante, Helène, une infirmière, marche longuement dans un couloir désert pour rejoindre les vestiaires de son hôpital. Une porte se referme, dévoilant un Minos affreusement souriant et la musique, glaçante…

Nombreuses ont été les influences de Morricone pour composer la B.O. de Mon Nom est Personne. Comment oublier sa "Horde Sauvage" (avec des notes des Walkyries de Wagner) ? Et comment aussi ne pas sourire en entendant le thème comique consacré à Terrence Hill, alias Personne et ex-Trinita...

C’est dans cette arène que se déroule l'une des dernières scènes du Mercenaire, film italo-espagnol de Sergio Corbucci avec Franco Nero. Et c’est dans cette même arène que résonne le thème de Morricone, L’Arena. Un thème qu’on a pu réentendre depuis dans un certain… Kill Bill : Volume 2 !

Juste après le duel au cimetière, Le Bon s'éloigne et Le Truand, la tête pendue à une corde et les jambes sur une caisse branlante, commence à s'inquiéter. Mais, Clint ne part jamais sans un dernier coup d'éclat... Dans ces crédits de fins, le thème culte du "Bon, la brute et le truand" atteint ici son paroxysme et crie au loin, au loin !


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