Dans The soiled doves of Tijuana, Jean-Charles Hue filme la vie de femmes des rues de la Zona Norte de Tijuana, ville-frontière du Mexique, scrutée avec empathie, fascination et poésie par sa caméra ultrasensible.
Un rôle profond, tendre et déchirant pour Grégory Montel, pour qui "Les Enchantés", de Stanislas Carré de Malberg, marquent un tournant dans sa carrière.
Désormais, Conann s’écrit avec deux n et se décline au féminin. En adaptant la saga de Robert E. Howard, le réalisateur signe un film inclassable, iconoclaste. Un objet cinématographique non identifiable des plus réjouissants.
Trop hollywoodien pour ses détracteurs et trop monstrueux pour ses laudateurs, le Bonaparte de Scott flotte entre les mémoires. La version longue corrigera peut-être le tir. En attendant, Ridley Scott rejoint la grande armée de ceux qui n’auront pas su se saisir de Napoléon.
Avec ces explorations sur le terrain, entrecoupées de majestueux et généreux panoramiques sur ces cours d’eau encore un peu sauvages, Dominique Marchais s’affirme comme le chef de file du documentaire écologique en France.
Dans un premier long métrage de fiction très réussi, Delphine Deloget filme Virginie Efira en mère célibataire confrontée à la machine administrative qui lui retire la garde de son enfant.
Pour le dispositif de réincarnation, Mona Achache donne à Marion Cotillard le corps cinématographique de Carole. Portant jusqu’à son parfum, l’actrice prend possession du rôle. Peu à peu sa voix se transforme, ses gestes se précisent.
Le premier long métrage de Stéphan Castang plonge le très bon Karim Leklou dans un récit de survie empruntant joyeusement, malgré ses faiblesses, les codes du cinéma de genre.
Benoît Magimel et Juliette Binoche sont les têtes d’affiche de la belle romance gastronomique de Tran Anh Hung, où bouillonnent une immense tendresse et une drôle de sensualité culinaire.