Ce film à part, hilarant et bouleversant, distille toutes les marottes de son auteur : bars louches aux noms exotiques, chansons tragiques, poésie industrielle, histoires d’amour désespérées, chiens errants… Mais quelle merveille !
Philippe Garrel signe une nouvelle fois un long-métrage intimiste, aux scènes lentes ou parfois anecdotiques. Grâce à l’interprétation et à la complicité de ses trois enfants, le résultat, qui invite à s’interroger sur la transmission et sur l’émancipation, dégage une certaine émotion.
Cet Agatha Christie à la sauce Branagh se prend moins au sérieux, ce qui le rend peut-être un peu moins agaçant que ses prédécesseurs. Mais toujours aussi ennuyeux.
À travers des personnages très attachants, Thomas Lilti livre un magnifique hommage au métier de professeur de collège et un très beau film, très rythmé, drôle et plein d’humanité.
Une comédie policière hilarante portée par un casting quatre étoiles, écrin parfait pour un Jonathan Cohen dans ses meilleures heures. À déguster de toute urgence.
Hélas, Dutta ne fait pas grand-chose de son idée de départ, et son monstre, un « pishacha » mangeur de chair humaine, aux motivations obscures, s’avère complètement raté.
Avec son univers fantastique, contemplatif, un imaginaire riche, le dessin animé nippon installe, dès le début, un rythme lent. Tellement, qu’on s’ennuie, même si l’on est touché par cette histoire malheureusement trop d’actualité.
C’est au spectateur de se forger sa propre opinion, jusqu’à une inattendue pirouette finale qui ne fait que renforcer l’impression de cauchemar éveillé persistant.
La plus belle intention de ce long-métrage profondément humain consiste à nous embarquer sur un récit de marivaudage d’une douceur estivale infinie pour nous faire comprendre que son vrai sujet porte sur les affres de la création artistique, dans ce qu’elle peut avoir de sublime et de douloureux…