Les fans, eux, devraient apprécier cette œuvre pleine de rebondissements et de bastons, ponctuée de jolies chansons et de révélations sur le personnage de Shanks le Roux.
Derrière une morale un peu naïve, on se surprend à rire aux péripéties rocambolesques de ce duo et à s’y attacher. Parfait pour petits et grands, ce film d’animation fait du bien au moral pendant les vacances.
« Treize Vies » reste égaré entre le film et le documentaire. Dans les scènes de plongée, on ressent bien l’étroitesse du boyau et le poids de l’équipement qui encombre les sauveteurs. Et les met en danger. Mais le film, tout en étant très informatif — avec schémas de la grotte à l’écran — peine sur le plan narratif.
Cette nouvelle version réussit pourtant à injecter du sang neuf dans la saga, grâce à une idée originelle : transposer l’action dans les grandes plaines d’Amérique du Nord, en l’an 1719.
On frissonne devant la mâchoire gigantesque de l’animal. On rit beaucoup, souvent jaune, dans ce film loufoque, burlesque, qui fait réfléchir, sans jamais choisir un genre précis, bien décidé à brouiller les pistes.
Cette errance entre luxe et précarité, confort et violence, peut sembler vaine. Mais à force de nous faire prendre des chemins de traverse, cette histoire d’un homme qui prend la tangente gagne en profondeur et dessine une édifiante quête existentielle et crépusculaire.
Chaque personnage de ce huis clos existe très fort (de la mère, ancienne chanteuse à succès à la fillette obsédée par ses superstitions), et tous sont servis par des acteurs habités.
Bien animé, légèrement décalé pour un film de super-héros « Krypto » est porté par un casting de voix bien connues, avec notamment celles de Soprano et Denis Brogniart dans sa version française.
Comme « Joyeuse Retraite ! », cette suite ne s’épargne pas quelques facilités, comme cette prévisible séquence d’ouverture délicate d’un lit parapluie. Mais on rit beaucoup des mésaventures de ce couple qui ne cherche rien que la tranquillité et sur lequel le sort s’acharne… joyeusement.
La guerre des clans entre cancres et « fayots » donne lieu à des situations très comiques et les personnages de profs, caricaturaux à souhait, sont croustillants.
Chronique de l’angoisse féminine centrée sur une jeune femme aussi nerveuse qu’hésitante, « Tempura » séduit de bout en bout par sa légèreté – apparente –, la profondeur de son propos, son charme et la qualité de son interprétation, en particulier de la jeune comédienne Non, qui livre une composition sur le fil du rasoir tout au long du film.