[...] cette comédie familiale délicieusement parodique et décalée, signée par l’ex-réalisateur du programme court "Catherine et Liliane", confirme que la comédie de Noël peut s’affranchir de la romance guimauve.
Là où les mots stimulaient l’imagination des lecteurs, la mise en scène hyper esthétique mais prévisible et les bons sentiments privent le film de romanesque et ses personnages de profondeur.
Immersive, sensorielle, à fleur d’éléments hostiles, la mise en scène nous embarque : en empathie, on souffre, on flippe, on s’interroge avec Mélanie Thierry et Gilles Lellouche.
Une comédie policière sympathique et drôle mettant en scène des personnages attachants parmi lesquels celui joué par Florence Pernel, irrésistible en journaliste pugnace et intrépide.
Dans ce beau documentaire, fait d'archives, la plupart inédites, de témoignages, de musique et de pépites, [...] la réalisatrice Ana Sofia Fonseca fait revivre la diva, décédée en 2011, qui fumait et buvait trop, et avait la beauté du cœur.
Ce mélodrame, à bonne distance du pathos, est d’une modernité vivifiante, renforcée par celles d’Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste qui, transfigurés par leurs rôles, n’ont jamais été aussi bons.
S’il souffre d’un récit mécanique, divisé en chapitres, ce film de vengeance, a priori banal, prend toutefois intelligemment à revers les codes du genre.
Si le trait est appuyé, les dialogues enlevés et des personnages concrets, avides d’exister – dans l’outrance parfois, mais toujours avec humour –, font la réussite de cet "Arche de Noé" débordant de vie, qui ne délivre qu’un message : abandonnez vos préjugés.
La documentariste Delphine Deloget (Prix Albert-Londres 2015) brosse avec empathie, mais sans complaisance, le portrait d’une mère défaillante. La réalisatrice interroge ce qui reste d’une famille quand elle a explosé, la nécessité d’être séparé, mais aussi la rigidité kafkaïenne des services sociaux, quitte à frôler la caricature.
Cet Everest cinématographique, l’Anglais Ridley Scott choisit, aux antipodes de l’hagiographie, de l’attaquer par la face intime : l’amant tourmenté plutôt que le mythe. Ainsi en apprend-on davantage sur ses déboires conjugaux que sur son legs politique, et plus sur son mépris de la vie humaine que sur son œuvre réformatrice. D’où un sentiment de survol, une impression d’inachevé, accentués par les ellipses en escadrilles.
Le suspense, ultra efficace, et la parabole, horrifique, mais non dénuée d’humour, sur la violence de notre époque, exacerbée par une actualité anxiogène, finissent par nous embarquer.
La première demi-heure est une réussite totale [...]. Las, dès que le fantastique horrifique s’en mêle, tout déraille, à commencer par la direction d’acteurs, en mode récitation.
Des dialogues ampoulés rendent par endroits ce huis clos indigeste. Mais on peut aussi se délecter de ce gargantuesque hommage à la cuisine française, grâce à une mise en scène généreuse et à la finesse de jeu de Benoit Magimel et de Juliette Binoche, remarquables.