Faute d’un récit consistant, le film ne tire pas grand-chose de son argument prometteur. Une proposition singulière et provocante, mais peu convaincante.
S’inspirant notamment de John Wick, Dev Patel met en scène avec talent un film d’action efficace et brutal, empreint de mythologie indienne et de rage contre l’oppression.
Dans le dernier volet de son triptyque sur les soins psychiatriques, N. Philibert se laisse aller à une approche plus dépouillée, presque artisanale. Un choix formel qui lui permet, paradoxalement, de déployer un peu plus une ambition documentaire peu commune.
Un peu trop poli malgré un parti pris esthétique jusqu’au-boutiste, le film oscille entre le vertige de la métamorphose et le confort virtuel de jouer à faire l’autre.
Peinture d’un réel à la fois brut et chorégraphié, au plus près des corps et des sensations, L’Île est une œuvre bouleversante sur la fugacité tragique du présent, dans laquelle il s’agit de retenir ce qui l’instant d’après aura déjà disparu.
Le visage couturé de cicatrices de son personnage principal donne la mesure d’un film conçu comme une impasse, d’où émerge une belle maîtrise formelle, en dépit de quelques longueurs - lesquelles empêchent le film de prétendre à une autre ampleur.
Empruntant la forme (trompeuse) d’un film-enquête, l'autrice signe une œuvre drôle et fascinante, qui questionne les arcanes du mensonge et de la fiction.
Inspiré d’un fait divers, le film de S. Demoustier s’appuie sur une mise en scène sobre et l’interprétation - toujours très juste - de Hafsia Herzi. À défaut d’édifier, la proposition convainc.
Évitant tout sensationnalisme, le film, à l’approche très classique, est une œuvre touchante, encourageant à combattre les discriminations et à assumer ses différences.