Jusqu’où iriez-vous pour survivre... et avec qui ? Voilà les questions auxquelles doit répondre le couple formé par Gilles Lellouche et Mélanie Thierry, impeccables dans ce film d’aventures spectaculaire et efficace du réalisateur des "Cow-boys".
Benjamin Renner (Ernest et Célestine) passe chez Illumination (Les Minions, Super Mario Bros.) avec ce divertissement au plan de vol routinier, mais parfois inspiré à la marge.
Un chat paralysé, un père mélancolique, le souvenir d’un accident, autant d’épisodes traumatiques vécus par la réalisatrice qui tente, en les mettant en scène, de les dépasser. Ce travail analytique reste clos sur lui-même et ne produit qu’un récit autocentré.
Incarné par des personnages lumineux, qui réaffirment l’importance de la solidarité, "Levante" souffre, sans en pâtir complètement, d’une forme trop classique.
Ce documentaire, aussi creux que prétentieux, tombe dans les écueils de la rhétorique TV et passe à côté de son sujet. Un cliché peut en remplacer un autre.
Après avoir évoqué les dérives de la BAC (Les Misérables), Ladj Ly s’attaque ici aux politiques crapuleuses du logement. Inégal, mais pourvu d’un scénario et d’une mise en scène efficaces, le film confirme la place à part de l'auteur dans le cinéma français.
Le roman de Laetitia Colombani était formaté pour plaire, son film reprend la formule sans recul et perd sa saveur à cause d’un naturalisme artificiel, à la manière d’un Lelouch.
D'après une fausse bande-annonce réalisée pour Grindhouse en 2007, un slasher au mauvais esprit ici et là réjouissant, mais surtout d'une paresse coupable.
Laurent Metterie et Camille Froidevaux-Metterie créent un outil pédagogique transgénérationnel pertinent. Sans jamais accuser, ni moraliser son propos (le sexisme dont les femmes sont victimes), le film vise à éveiller les consciences.
Autour du quotidien répétitif d’un employé chargé de l’entretien de toilettes publiques (et de ce qui, au fil des jours, va dérégler cette routine), Wenders compose une fiction mineure, mais d’une modestie séduisante - sa meilleure depuis des lustres.
Devant la caméra de François Caillat, Édouard Louis revient une nouvelle fois sur son parcours. Composant hélas, pour l’essentiel, une redite de l’œuvre de l’auteur (le récent Changer : méthode entre autres), le film n’en capte pas moins une parole intensément politique.