C’est peut-être la réelle intrigue de Decision to leave. Non pas élucider un crime mais un sentiment. C’est toute la beauté discrète de cette œuvre de Park Chan-Wook, aux antipodes de Mademoiselle ou de Old Boy.
Entre documentaire, essai d’arrachement à soi et récit amoureux, David Teboul a entrepris là un gigantesque voyage filmique, géographique, culturel, existentiel et nous embarque à notre tour dans son transit sibérien [...]. Un film comme une puissante et totale expérience pour le tiers spectateur que nous sommes.
Si Hadas Ben Aroya ne retrouve pas la fougue et la fraîcheur de son premier long, elle capte néanmoins quelque chose du désarroi qui affleurait déjà dans "People There Are Not Me".
C’est bien lorsque la satire sociale laisse place à ce romantisme un peu gauche et bancal que naissent les plus belles scènes, légères et délicates, de Suis-moi je te fuis, comme de son pendant Fuis-moi je te suis.
C’est bien lorsque la satire sociale laisse place à ce romantisme un peu gauche et bancal que naissent les plus belles scènes, légères et délicates, de Suis-moi je te fuis, comme de son pendant Fuis-moi je te suis.
Ce film est inspiré d’un tragique fait divers. Il saisit parce qu’il laisse le sentiment d’un gâchis humain qui aurait pu être évité et touche pour son portrait d’une forme de monstruosité regardée avec empathie et sans jugement moral facile.
Ce cinéma érigeant l’expérience comme valeur absolue ne ménage aucune autre place pour son spectateur que celle d’un touriste de l’audiovisuel, éreinté par cette ponti"ante immersion en réalité historique augmentée.
Ce n’est pas par son sujet que ce film sort du rang, ni par sa réalisation honnête, mais par ses magnifiques comédiennes [...] qui suffisent à incendier ce film et à transcender sa prévisibilité.
[...] un grand film fragile sur les arrachements affectifs (entre amants comme entre parents et enfants), une splendide déambulation urbaine, nocturne et proustienne, un bijou sensoriel [...].
Difficile de dire avec ce film pastoral, lyrique et inspiré si Edwards est d’ores et déjà un grand cinéaste. C’est en tout cas le plus doué des cinéastes malickiens actuels.
Avec son nouveau documentaire Funambules, Ilan Klipper regarde avec tendresse des quotidiens fragiles et solitaires, bercés par la musique d’une folie douce.