Dans un charmant quartier résidentiel se dresse une bâtisse noire entourée d’une pelouse en friche. Cette façade sinistre cache un secret : Gru, un méchant vilain, entouré d’une myriade de sous-fifres et armé jusqu’aux dents, qui, à l’insu du voisinage, complote le plus gros casse de tous les temps. Le casse en question ? Voler la Lune !
Un jour, Gru tombe nez à nez avec trois petites orphelines qui voient en lui quelqu’un de tout à fait différent : un papa. Le plus grand vilain de tous les temps se retrouve alors confronté à sa plus dure épreuve, à savoir trois fillettes prénommées Margo, Edith et Agnes.
Ce pitch vous dit forcément quelque chose... C'est bien entendu celui de Moi, moche et méchant, film sorti en salles en 2010 que l'on peut déjà considérer comme un petit classique du cinéma d'animation.
Si Moi, moche et méchant, concocté (cocorico !) par les Français de Mac Guff, est si réussi, c'est parce qu'il est furieusement drôle et bourré d'idées. Impossible de ne pas saluer l'originalité de ce film trépidant qui, non content de faire travailler les zygomatiques avec son humour (parfois teinté de noirceur) et de faire écarquiller les yeux par la qualité de son animation, sait aussi se faire tendre et émouvoir quand il le faut.
Divertissement de haute volée, le long métrage des studios Universal et Illumination, porté par les voix de Steve Carrell (en VO) et Gad Elmaleh (en VF), ne serait évidemment pas ce qu'il est sans la présence des impayables Minions. Ces poilantes créatures jaunes au langage improbable, qui volent parfois la vedette à Gru, rencontreront un tel succès populaire que deux films leur seront ensuite consacrés.
Si vous avez envie de vous lancer dans un marathon moche et méchant, rappelons que deux suites, Moi, moche et méchant 2 et Moi, moche et méchant 3, tout aussi réussies, ont respectivement vu le jour en 2013 et 2017.
Faux Raccord : les gaffes et erreurs de la trilogie "Moi, moche et méchant"
