Mon compte
    Très angoissée, Bérénice Bejo pensait se faire virer d'OSS 117 : le Caire nid d'espions
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Invitée sur les ondes de France Bleu, l'actrice Bérénice Bejo a notamment évoqué le souvenir du tournage de "OSS 117 : le Caire nid d'espions". Angoissée, elle pensait qu'elle allait même se faire virer du tournage !

    Invitée sur les ondes de France Bleu dans l'émission Dans le rétro à l'occasion de la sortie de son dernier film, la comédie Hawaï, en salle depuis le 10 mai, Bérénice Bejo a (notamment) balayé quelques souvenirs de tournages. Dont celui d'OSS 117 : le Caire nid d'espions, la comédie signée par celui qui deviendra son mari, Michel Hazanavicius.

    L'actrice déclare avoir été angoissée pendant le tournage; du moins à son début. "Pendant les deux - trois premières semaines, je me suis dit : "Je vais me faire virer". Je croyais que j’allais me faire virer. Je me disais : 'Il [NDR : Michel Hazanavicius] va se rendre compte que ce n’est pas pour moi, ce n’est pas possible qu’il m’ait choisie pour ce film".

    Je trouvais ça inconçevable, je ne comprenais pas ce que je faisais là. J’étais tellement angoissée que des fois Michel me demandait quelque chose et je ne comprenais pas. Il y a des blagues qui me sont complètement passées à côté" confie-t-elle.

    Âgée de 29 ans à l'époque du casting de ce film, Bérénice Bejo souffrait selon elle du "syndrôme de l'imposteur". "Je suis vraiment le cas typique de l’actrice jolie mais un peu conne qui ne comprend pas ce qu’on lui dit, mais ce n’est pas grave, sois jolie et tais-toi. J’ai eu ce syndrome. [...] J’aimais tellement ce projet que je n’en revenais pas d’être là.

    J’avais passé deux ans dans la merde, je refusais beaucoup de choses qui ne m’intéressaient pas et d’un coup, j’étais sur ce film avec ce réalisateur qui avait une vision tellement proche de ce que j’aime dans le cinéma [...] Je me disais que je ne pouvais pas me planter et ça m’a un peu angoissée."

    Le résultat, géniale parodie des films d'espionnage, gorgé d'humour parfois absurde et criblé de répliques culte, fut plébiscité par plus de 2,3 millions de spectateurs.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top