Difficile d'imaginer aujourd'hui un autre acteur que Ian McKellen sous les traits du magicien Gandalf dans la saga du Seigneur des Anneaux. Et pourtant, l'acteur britannique n'était pas le premier choix de la production pour interpréter à l'écran ce personnage culte issu de l'imagination de J.R.R. Tolkien !
Quand Variety demande à Ian McKellen si cela ne le gêne pas trop d'avoir été le second choix pour jouer dans le film The Critic (le rôle principal était initialement dévolu à Simon Russell Beale), le comédien n'apparaît pas du tout offensé. "Je pense qu'on est jamais vraiment le premier choix", déclare-t-il au micro du site spécialisé.
Ian McKellen profite alors de l'occasion pour rappeler que lui-même était loin d'avoir été mis en tête de liste pour incarner le personnage de Gandalf sur grand écran.
"Je n'étais certainement pas le premier choix pour jouer le personnage. Anthony Hopkins a refusé le rôle. Sean Connery également. Ils sortent tous du bois maintenant, et j'espère qu'ils se sentent idiots", conclut avec espièglerie celui qui, ironie de l'histoire, a également dit non à une franchise culte.
C'est Sean Connery qui était en fait le tout premier choix de Peter Jackson pour interpréter Gandalf dans la saga du Seigneur des Anneaux. Mais l'acteur, malgré une offre astronomique, avait décliné pour une raison très claire.
Le Seigneur des anneaux : cette savoureuse séquence avec Gandalf était improviséeIan McKellen, qui a interprété Gandalf dans la trilogie du Seigneur des Anneaux mais également dans celle du Hobbit, sera prochainement à l'affiche de The Critic, qui le voit se glisser sous les traits d'un très redouté critique dramatique londonien. Gemma Arterton et Mark Strong figurent également au générique de ce long métrage qui n'a pas encore de date de sortie hexagonale.
L'heure de la retraite n'a donc pas encore sonné pour Ian McKellen, âgé de 84 ans. "Prendre sa retraite ? Pour faire quoi ?", s'interroge-t-il, incrédule, toujours au micro de Variety.
"Je n'ai jamais connu le chômage, mais je suis conscient qu'à tout moment, quelque chose pourrait m'arriver et m'empêcher de travailler à nouveau. Mais tant que les genoux tiennent et que la mémoire reste intacte, pourquoi ne devrais-je pas continuer ?"
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