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    Deauville 2005 : "De l'ombre à la lumière"

    Un film coup de poing sur les planches ! Avec "De l'Ombre à la lumière", Ron Howard signe un grande épopée humaine en s'attachant au destin du boxeur Jim Braddock, incarné par un extraordinaire Russell Crowe.

    C'ETAIT QUAND ?

    Le mardi 6 septembre à 17h30, hors-compétition.

    QUI ETAIT LA ?

    Le réalisateur Ron Howard était présent à Deauville pour présenter De l'ombre à la lumière et pour recevoir un hommage de la part du Festival.

    DE QUOI CA PARLE ?

    Boxeur prometteur, Jim Braddock s'est vu contraint d'abandonner la compétition après une série de défaites. Alors que l'Amérique sombre dans la Grande Dépression, Jim accepte n'importe quel petit boulot pour faire vivre sa femme Mae et leurs enfants. Il n'abandonne pourtant pas l'espoir de remonter un jour sur le ring. Grâce à une annulation de dernière minute, Jim est appelé à combattre le deuxième challenger mondial, et à la stupéfaction générale, il gagne au troisième round. Malgré son poids inférieur à celui de ses adversaires et de nombreuses blessures, il accumule les victoires. Portant les espoirs et les rêves des plus démunis, celui que l'on surnomme désormais "Cinderella Man" s'apprête à affronter Max Baer, le redoutable champion du monde qui a déjà tué deux hommes en combat...

    QUE RETENIR ?

    2h24, la durée de ce film a de quoi faire peur, mais Ron Howard réussit, haut la main, le pari de nous tenir en haleine avec une histoire poignante digne d'un véritable conte de fées. On croyait que tout avait été dit en matière de boxe et de Grande Dépression, mais c'était sans compter sur l'énorme travail de reconstitution du réalisateur et l'époustouflante performance de Russell Crowe qui n'a pas hésité à payer de sa personne pour rendre les scènes de combat le plus réaliste possible. Malgré l'académisme et le sentimentalisme inhérents à ce type d'épopée, Ron Howard n'a obéi qu'à une seule exigence, celle de l'authenticité, en évitant toute surenchère et en conférant un maximum de spontanéité aux séquences se déroulant sur le ring. Avec une mention spéciale accordée au trop rare Craig Bierko qui nous offre ici une prestation de mastodonte tueur aux faux airs de Nicolas Cage qui aurait de quoi faire frémir nombre de ses adversaires.

    Guillaume Martin

    L'ESSENTIEL

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