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    Frédéric Quiring parle de son "Équipe médicale d'urgence"

    Il est l'un des médecins d' "Équipe médicale d'urgence" sur France 2. AlloCiné Séries a rencontré Frédéric Quiring. Son rôle, sa préparation, le tournage, il nous dit tout...

    AlloCiné Séries : Pouvez-vous nous présenter la série "Équipe médicale d'urgence" ?

    Frédéric Quiring : Équipe médicale d'urgence, c'est l'histoire d'une équipe d'urgentistes qui travaillent au SAMU. Il y a des médecins, des infirmiers, et puis des personnes qui sont de garde dans la salle de régulation, qui s'occupent de répondre au standard et d'orienter les médecins vers les interventions. Il y a le personnage de Gaspard, interprété par Christian Vadim, qui est un médecin. Ensuite, il y a Sophie Broustal qui joue Caroline, qui travaille en régulation. Fanny Gilles fait le personnage de Bénédicte, un médecin également. Et puis moi, qui suis médecin, Patrick. C'est surtout ces quatre personnages-là. Après, il y a aussi les chauffeurs et les infirmiers qui nous accompagnent sur les interventions.

    Les personnages évoluent beaucoup au cours de la première saison. Qu'en est-il du vôtre, Patrick Calvo ?

    Quand on découvre Patrick au début de la série, c'est un jeune médecin de trente ans, divorcé, très volage. Il est très coureur, toujours entouré de pleins de filles. Et au cours de la série, il va se découvrir une paternité, une petite fille de six ans. Évidemment, ça change de se retrouver papa du jour au lendemain.

    "Équipe médicale d'urgence" est-elle un "Urgences" à la française ?

    On pense forcément à ça. Mais dans Urgences, le corps médical restait vraiment à l'hôpital, ils ne se déplaçaient pas. Nous, on va sur les interventions, dans des milieux variés. Dans le dernier épisode, ils sont dans un squat. À côté de ça, on peut soigner des bourgeois du 18e. On rencontre toutes sortes de gens très atypiques et très différents les uns des autres. Et il y a aussi la salle de régulation où on se retrouve. Forcément, ça reste les même gestes pour tout ce qui est médical, on n'invente rien. Quand on intube ou qu'on choque, ça fait évidemment penser à Urgences. Mais moi, je trouve que c'est très différent.

    Vous aviez déjà tourné un épisode de la série en 2002...

    En fait, c'était pas vraiment un épisode. C'était un pilote, aussi écrit par Isabel Sebastian et produit par Stéphane Marsil. Il durait 90 minutes, mais le format s'appropriait beaucoup moins à la série, parce que je trouve que 52 minutes lui convient parfaitement. Ça bouge beaucoup, on passe d'un rythme à l'autre. De la régulation, on passe à l'intervention. Après on se retrouve chez eux. Je pense que la série avait besoin d'un rythme comme ça, beaucoup plus court. D'autre part, c'est un pilote sans en être un vraiment, parce qu'il était davantage axé sur le personnage de Gaspard (qui n'était pas interprété par Christian Vadim à l'époque), sur l'histoire entre lui et sa femme. Autour de ça naviguaient d'autres médecins et urgentistes, et un peu le groupe de l'équipe médicale. Alors que maintenant, on a vraiment à faire à un film choral. C'est à dire qu'il n'y a pas de personnages principaux. C'est l'histoire de ces trois médecins et de cette jeune paralysée, Caroline (Sophie Broustal), et puis des chauffeurs aussi. Mais on s'intéresse à chacun d'entre eux, à leur histoire, à leur vie. C'est pour ça que c'est très différent.

    Quels acteurs sont restés de ce pilote ?

    Ont été repris Irène (ndlr : Irène Tassembedo), qui fait une standardiste en salle de régulation, Dan Herzberg, qui fait Renaud, le chauffeur, et moi-même. Pour les autres, c'est simplement que les personnages n'existent plus, donc ils ont pris de nouveaux acteurs.

    Quelle préparation avez-vous eu pour ce rôle ?

    Sur le pilote, j'avais déjà un peu travaillé avec le SAMU de Créteil et là, je les ai retrouvés. Avant le tournage, on a passé une semaine avec eux, on les a suivis dans deux ou trois interventions. On a beaucoup dialogué avec eux, sur leur vie, leur quotidien. Et puis avant chaque intervention sur le lieu de tournage, il y avait toujours deux médecins qui nous accompagnaient. Ça se passait de la façon suivante : on se préparait avec la mise en scène et le réalisateur, et en fonction de l'intervention, on s'isolait ensuite avec les médecins pour reproduire les gestes exacts.

    Pensez-vous que ce genre de séries puisse changer les comportements ?

    On aimerait bien quelques fois. Il y a plusieurs épisodes où les interventions sont assez délicates, comme ce couple de personnes âgées qui décide de se donner la mort et qu'on choisit de réanimer. Je ne sais pas si on change les choses, mais ça fait réfléchir et c'est déjà ça. Mais c'est aussi ce qu'il y a de très fort dans cette série, c'est qu'on passe de moments graves et intenses à une légèreté, à la comédie. Et c'est c'est très réussi, ce qui n'était pas évident.

    Quels genres de rôles aimeriez-vous qu'on vous propose ?

    J'aimerais bien faire de la comédie, parce qu'on ne me propose pas beaucoup de rôles drôles. Je dois dégager quelque chose de grave. J'en fais jamais en fait, ou très peu. J'aimerais faire des choses un peu plus légères.

    Quelles sont vos séries préférées ?

    24 heures chrono, j'adore. Lost et Desperate Housewives aussi. J'ai évidemment adoré Friends.

    Propos recueillis par Frédéric Heusse et Aurélien Martin le 17 octobre 2006

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