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    Pixar Story

    1979 - 2009. En trente ans, John Lasseter et les petits génies de Pixar ont su révolutionner l'animation et le cinéma, et s'imposer comme les plus grands raconteurs d'histoires. Retour sur la success-story du studio.

    1995-2009 : Disney/Pixar, un mariage à rebondissements

    Une semaine après la sortie américaine de Toy Story, Pixar entre en bourse (l'action grimpe de 22 à 50 dollars en une journée) et fait de Steve Jobs un homme riche. Et dès 1997, un nouvel accord de coproduction entre Pixar et Disney portant sur cinq longs métrages voit le jour. Les deux sociétés se partagent égalitairement les frais de production et les profits, Disney s'octroyant également un pourcentage des recettes comme distributeur tout en conservant les droits sur les films/personnages Pixar et leurs potentielles suites.

    Dans le cadre de cet accord, 1001 Pattes* (1998), Monstres & Cie* (2001), Le Monde de Nemo* (2003 - Oscar du Meilleur film d'animation), Les Indestructibles* (2004 - Oscar du Meilleur film d'animation) et Cars* (2006) voient le jour. Avec à la clé près de 3 milliards de dollars de recettes mondiales en salles. Pourtant, la tension monte entre les deux partenaires. Une tension qui remonte à 1999 et Toy Story 2. Initialement pensé comme un direct-to-dvd, le film est amélioré et finalement sorti en salles, sans toutefois être intégré au contrat de coproduction, malgré l'insistance de Pixar. Par ailleurs, les relations conflictuelles entre Steve Jobs et le patron de Disney, Michael Eisner, mettent à mal la collaboration entre les deux entités. Bref, le torchon brîle et les négociations patinent. A tel point qu'en 2004, Pixar annonce rechercher un nouveau distributeur pour ses films post-Cars. Disney, de son côté, décide de lancer la production de Toy Story 3, avec ou sans Pixar.

    Cette tension aura deux conséquences : la destitution de Michael Eisner (qui avait provoqué la démission de Roy Disney du conseil d'administration du studio aux grandes oreilles -Roy Disney avait notamment déclaré que "Michael Eisner, le dirigeant actuel de l'empire Disney, mettait en péril le partenariat avec Pixar" et qu'il était "incapable de gérer et d'entretenir des relations cruciales en termes de créativité") au profit de Robert Iger ; et surtout un vrai rapprochement entre le "nouveau Disney" et Pixar. Un rapprochement qui se concrétise le 24 janvier 2006 avec le rachat de Pixar par Disney pour 7,4 milliards de dollars. Intégré à la famille Disney, Pixar conserve toutefois son indépendance, créative et géographique.

    Steve Jobs entre au conseil d'administration de Disney, Ed Catmull prend la tête des Walt Disney Animation Studios et John Lasseter obtient le poste de responsable de la création pour Pixar, Disney et les parcs d'attraction Disney. Une véritable consécration pour cet amoureux de l'animation, biberonné aux classiques de l'Oncle Walt depuis sa plus tendre enfance. Pour le PDG Robert Iger, Disney épouse ainsi "la culture unique de Pixar qui, depuis deux décennies, a permis l'éclosion de certains des films les plus réussis et innovants de l'histoire. L'ajout de Pixar rehausse de manière significative la division Animation de Disney, qui est un moteur de créativité essentiel pour entraîner la croissance de nos activités."

    Premier film estampillé Disney.Pixar, Cars* connaît un triomphe en salles (et surtout en terme de merchandising), suivi par Ratatouille* (2007 - Oscar du Meilleur film d'animation), WALL·E* (2008 - Oscar du Meilleur film d'animation) et Là-haut* (2009). Consécration suprême pour les raconteurs d'histoires de Pixar : une sélection en ouverture du Festival de Cannes. Une première pour un film d'animation et pour un film 3D.

    * Nous ne sommes volontairement pas rentrés dans le détail de la production de chacun des longs métrages. Pour en savoir plus, rendez-vous sur les fiches-films correspondantes.

    Page suivante : "Le futur de Pixar"

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