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    Ryan Reynolds sort de sa boîte...

    Toujours enfermé dans son cercueil en plein désert irakien, Ryan Reynolds nous a téléphoné. Nous n'avons pas pu l'aider à sortir mais on lui a posé des questions sur "Buried".

    Allociné : Rassurez-nous, vous n’êtes pas claustrophobe ?

    Ryan Reynolds : Si je le suis… Je n’ai jamais vécu le genre de situation que mon personnage vit dans le film donc le fait d’être claustrophobe n’a pas vraiment eu de grands impacts sur ma vie… Du moins jusqu’ici… Mais je dois avouer qu’aujourd’hui je suis encore plus claustro qu’avant !

    Le tournage a dû être difficile pour vous de ce fait ?

    Effectivement, mais je devais le faire ! C’est un challenge intéressant. Quand vous tournez un film comme ça vous savez qu’il y a forcément des choses qui vont être plus difficiles que d’autres…

    Comment s’est déroulé le tournage ? J’imagine que jouer seul avec pour unique partenaire une voix au téléphone n’est pas très simple…

    Ça a été assez difficile en effet ! Mais ce film a surtout été un gros challenge d’un point de vue technique. Le plateau ressemblait plus à un projet en ingénierie qu’à un tournage de film. Tout avait été brillamment pensé, et il faut dire que l’idée de départ était très bonne. Tourner dans un film comme celui-ci était très excitant, déjà parce que ça n’a jamais été fait avant. Je pense que c’est probablement le film le plus expérimental qui a été tourné récemment, et faire partie de ce projet est vraiment génial ! Ce film est une vraie expérience.

    Comment se met-on en condition pour un tel rôle ?

    Paradoxalement je n ‘ai pas eu trop de travail préparatoire à faire pour ce film. Du moins, pas autant que ce à quoi je m’attendais en lisant le scénario. Comme je n’avais jamais tourné dans ce genre de film avant, et que de toutes les manières peu de films ressemblent à Buried, je n’ai pas eu beaucoup de recherche à faire. J’ai plus travaillé sur moi-même, et j’ai surtout tenté d’être le plus honnête possible.

    C’est très différent des autres films dans lesquels vous avez l’habitude de jouer. Quand on vous a proposé le rôle, avez-vous accepté tout de suite ?

    Quand Rodrigo Cortés (le réalisateur) m’a envoyé le scénario je me suis dit qu’il était génial, mais que ce n’était pas réalisable, je lui ai donc simplement envoyé un mot d’encouragement. Et puis Rodrigo m’a téléphoné et m’a envoyé un dvd de son premier film (Le Concurrent). Je l’ai regardé et je me suis dit que cet homme était plein de ressources et d’inventivité. Et ça m’a finalement convaincu de travailler avec lui.

    Qu’elle est votre plus grande frayeur ?

    J’ai vraiment la phobie des serpents! Quand j’ai lu le scénario et qu’il était question d’un serpent, ça m’a vraiment effrayé. C’est d’ailleurs ce qui a été le plus difficile pour moi dans ce tournage.

    Si vous étiez enfermé dans un cercueil comme votre personnage dans le film, qui appelleriez-vous en premier ?

    Déjà, j’essaierai de garder mon calme, ensuite je pense que j’appellerai le gouvernement pour que quelqu’un tente de me localiser. Et puis, je téléphonerai à ma maman…

    Enfin, je dis que je tenterai de garder mon calme, mais je sais bien qu’ en réalité, si j’étais enfermé vivant dans un cercueil, je paniquerai, bougerai dans tous les sens en donnant des coups de pieds pour tenter de casser la boîte.

    On vous enferme avec une personne, mais on est gentil, on vous laisse choisir. 3 choix possibles : un dictateur, un chien fou, une fan hystérique. Qui choisissez-vous ?

    Oh mon Dieu ! Sans hésitation je choisis le chien fou ! (rires)

    Propos recueillis par téléphone par Laëtitia Forhan

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